En résumé
Cette petite enceinte ne paye pas de mine, mais se montre très polyvalente. Après ces quelques tests, on imagine très bien l’objet au fond d’un sac de voyage, prête à servir à la moindre occasion. On apprécie beaucoup sa résistance à l’eau, ainsi que son autonomie boostée (en comparaison de la Flip 2). La qualité audio n’est pas optimale, avec quelques accrocs dans la réponse en fréquence, mais il n’y a vraiment pas de quoi lui en tenir rigueur. Encore moins quand on estime qu’elle se positionne comme un très bon rapport qualité-prix.
Note technique
Les plus et les moins
- Autonomie améliorée
- Polyvalence
- Résistance à l'eau
- Petite faiblesse dans les graves
Détail des sous notes
Notre test détaillé
La JBL Flip 3 est, comme son nom l’indique, la troisième génération de la petite enceinte d’entrée de gamme du constructeur américain. Cette version de l’enceinte Bluetooth mise sur sa résistance à l’eau et aux chocs pour confirmer sa réputation d’enceinte nomade. L’objet intègre deux haut-parleurs de 40 mm et promet une puissance de sortie de deux fois 8W, ainsi qu’une réponse en fréquence de 85 Hz à 20 kHz. Et cette Flip 3 est bien entendue passée par notre labo pour une batterie de tests.
Ergonomie et design
Comme la Flip 2, la JBL Flip 3 conserve son format cylindrique, mais change radicalement de look. Adieu le corps métallique, et place à un tissu torsadé marqué d’un logo JBL rouge. L’enceinte est cerclée d’un contour en caoutchouc assez grossier, découpé d’une drôle de façon. Un découpage qui pourrait suggérer que le produit n’est pas fait pour être installé à la verticale puisque la stabilité n’est pas optimale. Prévue pour être installée à l’horizontal, les boutons de contrôle (volume haut, volume bas, Bluetooth, et kit mains libres) en plastique de l’enceinte sont positionnés sur le tissu, non loin du bouton d’allumage, de l’indicateur d’autonomie restante, et du cache qui abrite un port jack et un port microUSB (notez que le câble mini-jack n’est pas fourni avec le produit).
Si la marque a opté ici pour des matériaux moins fragiles que l’aluminium des Flip 1 et 2, c’est surtout pour rendre son enceinte plus nomade. En effet, la Flip 3 est résistante aux chocs, mais surtout aux éclaboussures, ce qui lui permet d’être utilisée à proximité d’une piscine, par exemple, sans avoir à se soucier de ceux qui font des « bombes ». Il est néanmoins déconseillé de la plonger complètement dans l’eau, au risque de n’avoir plus que les yeux pour pleurer. Dans cette perspective nomade, JBL fournit d’ailleurs une dragonne permettant de la transporter aisément. Le dernier argument technique de cette enceinte JBL Flip 3, c’est sa batterie intégrée de 3000 mAh, lui promettant une autonomie de 10 heures (avec un temps de charge estimé à 3,5 heures), quand la Flip 2 peinait grandement à dépasser les 4 heures d’utilisation. Ses dimensions sont de 64 x 169 x 64 mm, elle pèse 450 grammes, et elle se décline en huit coloris.
Côté fonctionnalités, il nous faut relever que la Flip 3 permet de connecter simultanément 3 smartphones en Bluetooth, et intègre aussi la technologie JBL Connect, qui permet de coupler plusieurs enceintes de la marque. Autre fonction intéressante, la technologie SoundClear permet d’améliorer le son de la voix lorsque l’enceinte est utilisée en tant que kit mains libres.
Qualité audio
Comme la plupart des petites enceintes, la JBL Flip 3 n’est pas faite pour fournir une expérience audio hors du commun. Elle se veut plutôt appareil d’appoint, facilement transportable, et permettant d’écouter de la musique en mobilité. Et dans ce petit gabarit, comme souvent, il faut faire avec une absence de profondeur dans les graves. On mesure un niveau max à 100 Hz de 86 dB (à 10% de distorsion), et à 80 Hz de 65 dB. La mesure est tout simplement impossible à partir de 60 Hz, mais cela n’a rien d’étonnant. Le constructeur a toutefois travaillé l’effet « boomy » de son produit afin de compenser ce manque de profondeur.
La Flip 3 n’est pas tout à fait à l’aise dans les bas médiums, entre 260 et 800 Hz, et certaines voix risquent d’être en retrait à l’écoute, du moins pour les puristes. La bande passante est par contre très équilibrée dans les aigus, avec des mesures proches de la perfection. Dans l’ensemble, la Flip 3 répond à nos attentes puisque le constructeur n’avait de toute façon pas promis mieux.
Autonomie
Pour convaincre les utilisateurs, JBL fournit par contre un produit à l’autonomie remarquable. L’objet est équipé d’un accumulateur de 3000 mAh, que l’on recharge en microUSB, et notre labo mesure une endurance de 15 heures et 50 minutes. C’est donc mieux que l’autonomie théorique de 10 heures annoncée par la firme. JBL a retenu les critiques des médias et consommateurs concernant son modèle précédent, et corrige brillamment la mire.
Conclusion
Cette petite enceinte ne paye pas de mine, mais se montre très polyvalente. Après ces quelques tests, on imagine très bien l’objet au fond d’un sac de voyage, prête à servir à la moindre occasion. On apprécie beaucoup sa résistance à l’eau, ainsi que son autonomie boostée (en comparaison de la Flip 2). La qualité audio n’est pas optimale, avec quelques accrocs dans la réponse en fréquence, mais il n’y a vraiment pas de quoi lui en tenir rigueur. Encore moins quand on estime qu’elle se positionne comme un très bon rapport qualité-prix.