Disponible depuis le début 2015, le Sony MDR-ZX660AP est un casque filaire au design simple et coloré au format supra-auriculaire. Il est notamment compatible avec les smartphones et son câble plat est conçu pour empêcher la formation de nœuds. Et surtout, Sony promet une réponse en fréquence allant de 5 Hz à 25 KHz, une faible distorsion dans les basses et un bon confort d’écoute. Qu’en est-il dans les faits ? La réponse dans ce test.
En résumé
Vendu à un prix très attractif, le Sony MDR-XZ660AP fournit une prestation tout juste correcte. Il souffre principalement de sa bande passante très moyenne, même s’il se rattrape du reste par des performances convenables. En somme, il ne sera pas adapté à des audiophiles convaincus, et sera adapté à un usage d’appoint, avec un smartphone par exemple, plutôt qu’à une écoute avec un baladeur hi-res.
Note technique
Les plus et les moins
- Casque léger
- Peu de perturbation
- Distorsion trop présente
- Isolation passive insuffisante
Détail des sous notes
Notre test détaillé
L’ergonomie et le design
Le Sony MDR-ZX660AP se présente sous la forme d’un casque à arceau supra-auriculaire. Son design légèrement coloré, habillé de similicuir, en fait un accessoire dédié aux plus jeunes : la touche de couleur présente à l’intérieur de son arceau est reprise par son câble et des détails sur ses écouteurs. D’aspect robuste, ce casque a le mérite de présenter un câble plat – mais inamovible, qui évitera les traditionnels nœuds et embarque une télécommande sommaire, dotée d’un unique bouton (décrocher/raccrocher). Si l’arceau est réglable, on regrette qu’il ne soit pas pliable : seuls ses écouteurs pivotent, permettant de le ranger à plat. Autant dire que pour transporter le MDR-ZX660AP, mieux vaudra le placer autour du cou.
Le casque de Sony affiche un poids convenable, que nous avons pesé à 205,6 grammes. Il est associé à une force d’appui de 423 grammes très raisonnable, quand certains modèles peuvent flirter avec les 900 grammes. Ce modèle conviendra donc à ceux qui souhaitent que leur casque ne se fasse pas trop sentir sur leurs oreilles.
Malgré cette force d’appui peu marquée, la perturbation audio associée au MDR-ZX660AP est excellente, avec une courbe de perturbation située largement en deçà de la courbe de référence. Comprenez que peu de son sort du casque et que, sous réserve de régler le son à un volume raisonnable, la musique ne se laissera que peu entendre à l’extérieur du casque.
La qualité audio
Tandis que le MDR-ZX660AP présente un design et un confort tout à fait probants au regard de sa catégorie, il convainc moins dans le domaine crucial que constitue la qualité audio. Il est tout particulièrement pénalisé par sa bande passante, qui ne lui permet d’obtenir qu’un 5,3/10. Alors que l’idéal est d’afficher une bande passante linéaire, celle du casque de Sony est chaotique, alternant entre pics et creux. Mis à part dans le médium-aigu, où la bande passante sera correcte, on souffrira de faiblesses dans les graves et dans les aigus, à partir de 10 KHz.
La qualité audio souffre aussi d’une distorsion malheureusement trop présente, qui vaut au ZX660P une note de 5,1/10. Elle est présente de la même manière sur les trois fréquences mesurées (80, 100 et 200 Hz).
Côté sensibilité, le casque se comporte plutôt bien, avec un résultat de 84 mV. Il est donc possible de le faire fonctionner sans souci avec n’importe quel type d’appareil.
L’isolation (passive)
Sans grande surprise au regard de ses autres performances, le MDR-ZX66AP peine à briller en termes d’isolation passive, où il n’obtient qu’un 4,8/10. Alors que l’isolation commence généralement à partir de 2 KHz, le casque a la bonne idée d’offrir une petite isolation en-dessous. Mais entre 500 Hz et 20 KHz, il assure une prestation homogène… mais moyenne.
Conclusion
Vendu à un prix très attractif, le Sony MDR-XZ660AP fournit une prestation tout juste correcte. Il souffre principalement de sa bande passante très moyenne, même s’il se rattrape du reste par des performances convenables. En somme, il ne sera pas adapté à des audiophiles convaincus, et sera adapté à un usage d’appoint, avec un smartphone par exemple, plutôt qu’à une écoute avec un baladeur hi-res.