David Bowie aurait fêté ses 75 ans en ce début d’année 2022. Pour marquer l’événement, la Fnac des Ternes vous invite à partir du 7 janvier à redécouvrir l’univers de l’OVNI de la culture pop rock à travers un pop-up store dédié. Une exposition éphémère, des disques et des goodies exclusifs, la Bowie Mania ne s’éteint pas. Et voici notre top des albums de Bowie à écouter absolument si vous vous demandiez quel disque vous procurer…
Entre les années 1960 et 2016, David Bowie a créé une musique d’extra-terrestre, réinventant les codes du rock. Accompagnateur du progrès sociétal, par ses outrances et son discours, cet OVNI de la culture pop s’est fait la voix de ses millions de fans, qui ont trouvé dans ses disques une forme de modèle. Voici le top des albums de David Bowie à écouter absolument, alors que l’artiste aurait fêté ses 75 ans en ce début d’année 2022.
Evénement #BOWIE75 : la Fnac fête les 75 ans de David Bowie
Le 8 janvier 2022, David Bowie aurait soufflé ses 75 bougies. Un anniversaire immanquable, célébré dans tous les magasins Fnac, et en particulier à la Fnac des Ternes à travers un pop-up store unique au monde dédié à l’icône de la musique. Du 7 janvier au 5 février, venez découvrir une exposition exclusive, des disques, vinyles et objets inédits ! La Bowie Mania ne s’éteindra jamais…
The Man Who Sold the World
Date de sortie : 1971
Avec le single Space Oddity, le jeune David Jones fit connaître son nom d’artiste, David Bowie, avec une chanson de pop orchestrale sortie l’année des premiers pas de l’Homme sur la Lune. Deux ans plus tard, avec l’album The Man Who Sold the World, il entrait dans la cour des grands. Avec ses thèmes plutôt matures (le nihilisme, l’aliénation) et son inspiration rock (All the Madmen, Black Country Rock), il débutait là véritablement une carrière qui devait le mener au sommet.
Hunky Dory
Date de sortie : 1971
Si Bob Dylan, Andy Warhol et même Nietzsche sont cités dans Hunky Dory, David Bowie se libère progressivement de ses influences sur ce disque somptueux, nouvelle collaboration avec le guitariste Mick Ronson. La superbe ballade Life on Mars? et la très glam Queen Bitch sont passés à la postérité, mais c’est peut-être le morceau d’ouverture, Changes, qui définit le mieux le style Bowie en 1971, entre autobiographie et audace artistique, le chanteur caméléon y oscillant entre music-hall, rock et pop classique.
The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders From Mars
Date de sortie : 1972
Développé depuis les années 1960, le « concept-album » trouve un nouveau sens à la sortie de The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders From Mars, pour lequel David Bowie, grand amateur de théâtre, change d’apparence et se déguise en extra-terrestre androgyne sur scène et à la télévision. Ainsi, son image publique correspond exactement à la personnalité du « héros » du disque, Ziggy.
Cet opus, qui a contribué à faire connaître Bowie aux yeux du grand public, brille par sa cohérence, et par la qualité de ses titres, du brûlot Sufragette City à Rock’n’Roll Suicide, en passant bien sûr par le morceau-titre, Moonage Daydream et le tube Starman. Un disque encore une fois emblématique du caractère caméléon de son auteur.
Aladdin Sane
Date de sortie : 1973
L’apogée de la période rock de Bowie se situe à l’époque d’Aladdin Sane, un disque marqué par les premières tournées américaines de l’artiste. Reprise des Stones (Let’s Spend the Night Together), tube très boogie (The Jean Genie) et contemplation du mode de vie des Etats-Unis (Drive-In Saturday) agrémentent ce disque considéré comme l’un des derniers de son ère « classique ».
Young Americans
Date de sortie : 1975
La Great Black Music n’a jamais quitté l’esprit de David Bowie. Après sa période glam rock, il est parti enregistrer à Philadelphie, capitale de la soul proto-disco de l’époque, l’album Young Americans. Outre des références aux Beatles (dès le premier titre et une reprise d’Across the Universe), le disque fait la part belle aux rythmiques funky, à l’exemple du tube Fame (co-écrit avec… John Lennon), et au r&b sensuel (Right).
Low
Date de sortie : 1977
Attention chef d’œuvre : avec Low, premier de ses disques enregistrés à Berlin, David Bowie inventait la synth-pop et la new wave avec un peu d’avance. Vivant semi-reclus dans la capitale allemande, cherchant à s’échapper de la drogue qu’il consommait en abondance auparavant, il a écrit des chansons crues, en introduisant les synthés (Warszawa, Breaking Glass), sans se départir d’un certain groove (Sound and Vision) et signé l’un de ses albums les plus aventureux.
Heroes
Date de sortie : 1977
Deuxième disque de la période berlinoise, nourri de sa relation musicale avec Iggy Pop, Heroes contient le tube du même nom : David Bowie, avec l’aide de Brian Eno et Tony Visconti, y narre le parcours de deux amants maudits non loin du fameux Mur de la capitale allemande. Sur les autres chansons, le garçon s’essaie à la pop décadente (Sons of the Silent Age) et commence à aborder le disco de manière frontale (Beauty and the Beast).
Scary Monsters
Date de sortie : 1980
Sur Ashes to Ashes, tube principal de Scary Monsters, David Bowie multiplie les clins d’œil à son propre répertoire. Comme si, à l’aube d’une nouvelle décennie, il voulait faire le bilan des années passées : à la fois rock et funky, l’album, porté par des titres comme Fashion et Up the Hill Backwards présente le chanteur de manière exhaustive !
Let’s Dance
Date de sortie : 1983
Enregistré aux États-Unis auprès de Nile Rodgers (de Chic), Let’s Dance, la chanson et l’album, suivent un autre tube disco de David Bowie : Under Pressure, avec Queen. Entouré de la crème des musiciens new-yorkais (notamment Stevie Ray Vaughanv), le chanteur fait oublier son personnage de Ziggy en se changeant en star du funk. Sorti la même année que Thriller de Michael Jackson, porté par des singles comme China Girl ou Modern Love, l’album a contribué façonner la musique pop dans les années 1980, une décennie festive et groovy !
Blackstar
Date de sortie : 2016
Sorti le 8 janvier 2016, deux jours avant sa mort, Blackstar est donc désormais le testament de David Bowie. En sept chansons, dont les sublimes Lazarus, Sue (Or in a season of Crime), avec Maria Schneider, ou encore I Can’t Give Everything Away, cet opus montre qu’à près de soixante-dix ans, Bowie n’avait rien perdu de son ambition artistique et de son audace.