Ho, ho, ho ! En plus de parcourir le monde à bord d’un traîneau magique tiré par des rennes volants et de se glisser dans les cheminées pour offrir des joujoux par milliers, le Père Noël est aussi un acteur de cinéma chevronné qui a souvent arboré le visage de stars internationales. Et ce n’est pas toujours un cadeau…
Richard Attenborough, le plus émouvant
Miracle sur la 34e rue fait partie des grands classiques de Noël du cinéma américain. Ou l’histoire d’un vieil homme prétendant être le Père Noël, qui se retrouve interné dans un hôpital psychiatrique. Spoiler alert, cela se termine bien. Après une première version en 1947 signée George Seaton et trois fois oscarisée, il en existe plusieurs remakes pour la télévision et le grand écran, dont celui de Les Mayfield en 1994, avec l’acteur-réalisateur Richard Attenborough dans le rôle de Kris Kringle, un des multiples patronymes de l’Homme en rouge. Un film tout aussi émouvant que la version originale.
Tim Allen, le plus drôle
Quand un père de famille aux rapports tendus avec son fils se voit désigné par le Père Noël pour le remplacer, cela donne la comédie Super Noël de John Pasquin, sortie en 1994. Peuplée de quiproquos et de scènes cocasses, cette comédie remporte près de 200 millions de dollars de recettes à travers le monde. Deux suites verront le jour, Hyper Noël en 2002 et Super Noël 3 : Méga Givré en 2006. À chaque fois, Tim Allen se prête au jeu avec un fabuleux sens du rythme et de l’autodérision.
Billy Bob Thornton, le plus trash
Souvent au service de drames comme The Barber : l’homme qui n’était pas là ou de films d’action tel Armageddon, Billy Bob Thornton s’avère parfait en contre-emploi comique dans le film Bad Santa en 2003. Il y incarne un truand sans foi ni loi, alcoolique et sex addict, travaillant comme Père Noël dans un grand magasin. Un pillage en règle de l’image rouge bonbon de Santa Claus qui a bénéficié d’une suite en 2016. Bad Santa 2 est encore plus dérangeant que le premier volet, avec notamment Kathy Bates dans un de ses rôles les plus féroces en mère voleuse et tatouée.
Tom Hanks, le plus numérique
Toujours enclin à user des nouvelles technologies, Robert Zemeckis se lance dans un véritable pari avec Le Pôle express en 2004. Car cette adaptation du roman Boréal-Express de Chris Van Allsburg est l’une des premières à utiliser la technique de la motion capture. Il fallait au moins ça pour magnifier l’histoire d’un jeune garçon qui embarque à bord d’un train en direction du pôle Nord pour rencontrer le Père Noël. Ce dernier prend la voix joviale de Tom Hanks qui interprète également six autres rôles. Le film a dépassé les 300 millions de dollars de recettes et a obtenu un Grammy Award pour sa chanson originale.
Gérard Jugnot, le plus hargneux
Inoubliable Félix ! Sa moustache, sa voix stridente et ses lapins magnifient la panoplie rouge de Gérard Jugnot fleurant bon la gnôle et les peep-shows de Montmartre. Il est prêt à tout pour reconquérir le cœur de Zézette qui vient de le quitter, jusqu’à tuer sans le faire exprès un réparateur d’ascenseur. Alors l’homme en rouge à la perruque de travers, se fait apprenti boucher pour dépecer la victime collatérale de sa maladresse légendaire. On comprend pourquoi la RATP a refusé de diffuser les affiches du Père-Noël est une ordure au moment de sa sortie, passant à côté d’un film culte intergénérationnel. C’est cela, oui…
Kurt Russell, le plus réaliste
Si on devait imaginer le Père Noël des années 2010-2020, penserait-on automatiquement à Kurt Russell ? De prime abord, difficile d’envisager l’acteur de New York 1997 ou Tombstone derrière une barbe blanche et un costume rouge. Pourtant, sa carrure imposante et son air débonnaire le rendent plus vrai que nature dans Les Chroniques de Noël de Clay Kaytis diffusé sur Netflix, ainsi que sa suite, Les Chroniques de Noël 2 signée du pape de la comédie pour enfants, Chris Colombus.
Alain Chabat, le plus magique
Si les films de Père Noël sont un genre en soi de l’autre côté de l’Atlantique, ce n’est pas encore le cas en France. Au grand dam d’Alain Chabat qui a décidé de changer la donne avec Santa & Cie en 2017. Quand tous ses lutins tombent malades, le Père Noël descend sur Terre chercher des comprimés de vitamine C pour les guérir. Il découvre avec dépit les humains et tous leurs travers. Une comédie mirifique dans le plus pur esprit Chabat, nourrie autant à la tendresse qu’aux effets spéciaux… et qui a fait le bonheur de deux millions de spectateurs.
Jim Carrey, le plus vert
Dans Le Grinch de Ron Howard, Jim Carrey, jamais à court de grimaces, incarne le rôle-titre : une sorte de croque-mitaine à la fourrure verte vivant en autarcie et détestant toutes les célébrations de Noël. Tant et si bien qu’il décide de revêtir toute la panoplie du Père Noël pour gâcher la fête aux enfants. Parviendra-t-il à purifier la noirceur de son cœur ? Une adaptation fidèle au conte du Dr Seuss créé en 1957 et devenu depuis un classique lu par les jeunes Américains.
Alec Baldwin, le plus animé
Dans la lignée de Tom Hanks, Alec Baldwin a également donné de la voix pour faire vivre un Père Noël animé dans Les Cinq Légendes. Un film d’aventures de Peter Ramsey dans lequel on retrouve également le Lapin de Pâques et la Fée des dents. Le casting vocal composé notamment de Chris Pine, Jude Law et Hugh Jackman vaut à lui seul le déplacement, en plus des images à couper le souffle.
Mel Gibson, le plus dangereux
Quand Mel Gibson endosse le rôle du Père Noël, ce n’est pas pour boire du chocolat chaud en taillant des jouets en bois. Dans Fatman de Ian et Eshom Nelms, il est poursuivi par un tueur à gages engagé par un adolescent mécontent. Forcément, il rend coup pour coup avec ses poings et ses armes à feu. On ne se refait pas… Et joyeux Noël !
Anna Kendrick, la Mère Noël la plus déterminée
Dans le film Noëlle sur Disney +, la période de Noël est une affaire de famille. Le costume se transmet de génération en génération et c’est au tour de Nick, le fils de Santa qui est mort. Toutefois, Nick ne se sent pas prêt et met les voiles. Noëlle, interprétée par Anna Kendrick, se met en quête de son frère mais petit à petit réalise que c’est peut-être elle qui mérite d’être le prochain Père Noël. Notre Mère Noël en herbe livre une performance remarquable dans cette comédie déjantée, réconfortante et haute en couleur.
Tahar Rahim, le plus canaille
Tahar Rahim est Antoine un cambrioleur déguisé en Père Noël qui embarque un petit garçon dans ses aventures nocturnes du 24 décembre dans le film Le Père Noël. Ce film est drôle et touchant. Le petit garçon est persuadé qu’Antoine est le Père Noël ce qui crée des situations assez cocasses comme lorsqu’il demande à une famille de l’aider à « chercher de l’or » pour le Père Noël. Antoine est au départ un cambrioleur sans foi ni loi mais, au cours de cette nuit rocambolesque, il se révèle être un homme au grand coeur et il va faire vivre une nuit inoubliable à ce petit garçon.