Sélection

Halloween : les meilleures sagas de films d’horreur

04 octobre 2023
Par Camille J.
Halloween : les meilleures sagas de films d'horreur

Les films d’horreur d’aujourd’hui ne vous font pas le même effet, vous vous sentez nostalgique des véritables classiques du genre, alors cette sélection de sagas de plus de trois films est faite pour vous. Plus de 40 ans d’histoires à regarder.

Leatherface / Massacre à la tronçonneuse (8 films)1974 

C’est la base du survival, qui en inspira d’autres depuis, dont une multitude de suites et de remakes (huit au total). Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper part d’un constat que l’on a tous entendu au moins une fois. Quand un massacre est fait par ses voisins, on se demande comment cela a pu nous échapper. Pour Hooper, l’inverse est aussi évident, lorsque l’on sait les choses, lorsque la police locale est alertée de possibles atrocités qui ont lieu sous le toit des Sawyers, elle n’agit pas beaucoup plus. Alors quand une bande de potes perdue sur la route prend en charge un auto-stoppeur inquiétant qui les mène à cette maison, il est évidemment trop tard… S’il ne faut en garder que trois pour une soirée, je préconise l’original de Hooper, suivis des remakes Massacre à la tronçonneuse (2004), Massacre à la tronçonneuse le commencement (2007).

massacre massacre-3  massacer-2

Michael Myers / Halloween (11 films) – 1978 

Amorcée par John Carpenter en 1978, la nuit des masques, ou du masque porté par Michael Myers, tueur de baby-sitter à 6 ans, pendant la nuit d’Halloween, n’en finit pas de se reproduire et générer de nouvelles victimes. La règle s’applique depuis 40 ans au plus célèbre tueur d’Halloween, et si elle a été quelque temps transgressée, dans les 11 films inégaux de cette saga Halloween, on en revient toujours aux origines du mal. Pour une soirée idéale, privilégiez le premier volet, Halloween, un ovni pour l’époque où l’insouciance de jeune femmes semblait glisser sous la lame du couteau. Des deux remakes de Rob Zombie, on peut se contenter du deuxième Halloween 2 (2009), et pour finir comme il se doit, le dernier Halloween de 2018, premier volet d’une nouvelle trilogie, par Gordon Green, qui fait table rase du passé et des autres films en reprenant 40 ans jour pour jour après le premier volet de Carpenter. 

halloween hallow-3 halloween-2 

Jason Voorhees / Vendredi 13 (12 films)  – 1980 

Concurrent direct de Massacre à la tronçonneuse (1976) et Halloween (1978), Vendredi 13 petit dernier de 1980 a lui aussi bien des choses à prouver. C’était d’ailleurs la franchise d’horreur la plus rentable au monde jusqu’à la sortie du dernier Halloween (2018). Mais notre sélection serait moindre sans au moins énoncer Jason Voorhees, supposé mort noyé en 1957 au camp Crystal Lake par l’inattention des moniteurs. C’était sans compter sur sa maman, Pamela, pour se venger en son nom dans le premier volet d’une saga qui compte 12 films, suites et remakes compris. Mais on ne construit pas une saga monstrueuse avec une femme tueuse (bien dommage), c’est donc par un coup du sort que la vengeresse réveillera l’esprit de Jason, prêt à reprendre le flambeau. Affublé d’un masque de hockey et paré à tuer inlassablement les étudiants curieux de ce lieu devenu tristement culte, comme si il y était condamné à vie. S’il ne faut en garder que deux, ce sera celui de Sean Cunningham de 1980, et le remake du 2 de Marcus Nispel de 2009 (aussi réalisateur d’un Massacre à la Tronçonneuse) en faisant abstraction du côté teenage inutile.

vendredi-13-1 vendredi-13-2

Freddy Krueger / Les griffes de la nuit (9 films) – 1984 

Que serait notre sélection, sans l’incontournable Freddy Krueger, monstre des cauchemars tout droit sorti de l’imagination de Wes Craven. Né du viol d’une nonne, devenu tueur d’enfants par la suite, Freddy fut brulé par les parents dans la fameuse rue Elm Street. Sa vengeance sera terrible, sur la descendance innocente, qui n’est au courant de rien du passé de leurs ainés. Avec un premier volet sorti en 1984 (Craven réalisera le 1er et le 7ème en 1994, gardant un oeil attentif aux autres volets). La force de cette saga est la peur viscérale et incontrôlable d’aller s’endormir après avoir vu le film. Un concept tout aussi crédible que le grand méchant caché sous le lit. Pour peu qu’on y croit, tout est possible. En tout, 9 films dont un remake et un cross-over, qui marqueront à jamais le cinéma d’horreur. S’il ne faut en choisir que 3 alors ce sera, l’original, Les griffes de la nuit de 1984, puis le Freddy 3, Les griffes du cauchemar de 1987 et parce qu’il fallait oser le faire, le cross over Freddy vs Jason (2003).


freddy-1 freddy-3 freddy-jasion 

Pinhead / Hellraiser (10 films) – 1987

Un peu compliqué à décrire mais pour faire simple, si vous avez en votre possession le cube magique fait d’or et d’acajou, autant dire que vous êtes mal. En plus d’être un objet de décoration très apprécié des collectionneurs, il permet en le manipulant tel un Rubik’s Cube, de faire passer d’un monde à l’autre des créatures maléfiques encore une fois sorti de l’imagination de Clive Barker (Candyman), dont le fameux Pinhead, L’ange de la souffrance, reconnaissable parmi toutes, dans Hellraiser. On ne joue pas avec la magie noire et le pauvre Frank va vite l’apprendre à ses dépens et se retrouver aspiré dans un monde de ténèbres. Quand il en sortira, de retour parmi les vivants avec juste les os mais sans la peau, une seule nécessité le guidera, se régénérer avec le sang des hommes. Il faut le revoir aujourd’hui comme un préquel a tout ce qu’on aime, parce qu’il faut bien l’admettre, il a très mal vieilli, mais ça contribue aussi à son charme de série Z un brin retro. Sur les dix films, on gardera le premier, Le Pacte, et le deuxième, les Ecorchés. Pour les autres films,disons que Pinhead a pris un peu plus cher que de simples clous sur le visage.

hellraiser-1 hellraiser-2

Pennywise / It (3 films) – 1990 

Pennywise, le seul clown qui en 3 films dont 2 remakes, réussit son tour de passe-passe de nous traumatiser à vie avec ses jolis ballons rouge sang. Il faut reconnaitre que malgré tous les défauts du téléfilm Ça de 1990, autant dans la mise en scène de Tommy Lee Wallace pourtant connu dans le milieu, que le jeu des acteurs pourtant pas à leur coup d’essai… C’est un film à prendre au troisième degré en le revoyant aujourd’hui. Mais sans ce raté de la télévision, qui pourtant (moi la première) a rempli nos rêves de sang pendant bien longtemps, et a bien marqué son époque, au point qu’aujourd’hui son impact sur la génération d’antan est toujours intact. Mais les fervents admirateurs de l’œuvre de Stephen King (1986), peuvent désormais pleinement profiter du remake en deux parties (2017 et 2019) de Ça, absolument brillant en tous points d’Andres Muschietti. Il a fait renaitre le mythe de Grippe-sou (en français) dans toute sa splendeur, autant dans sa mise en scène, sa photographie, et sa bande son, sans oublier les acteurs, enfants comme adultes, parfaitement castés. Donc s’il ne faut en garder que deux, ce sera bien évidement ces deux derniers.

Ca-Chapitres-1-et-2-Steelbook-Blu-ray-4K-Ultra-HD

Candyman / Candyman (3 films) – 1992

candyman-ok

Candyman, Candyman, Candyman, Candyman. Je vous vois venir mais on s’arrêtera là a moins d’avoir envie de perdurer le mythe du tueur au crochet, qui à la prononciation de son nom 5 fois devant un miroir (ou un écran), apparait furtivement derrière vous et c’en est fini. Une histoire de vengeance, sortie de l’imagination de Clive Barker, écrivain réputé dans l’horreur (Hellraiser, Cabal…). Si Candyman, le croque-mitaine couvert d’abeilles et au crochet affuté existe, c’est bien à cause de l’intolérance et l’incompréhension d’une certaine partie de la population, en particulier ceux de Cabrini Green, petite bourgade pauvre des Etats Unis, qui comme au temps des sorcières, brula le candyman, un homme noir dont la simple faute était d’être amoureux d’une femme blanche. Mais il n’y aurait pas de mythe sans film et inversement. Le premier volet de Candyman est toujours un régal pour les yeux et les oreilles (bande son signée Philip glass), quant aux autres c’est à peine si l’on s’en souvient. Et à en croire la légende, il reviendrait en 2021, dans une suite (comme le dernier Halloween) produite par Jordan Peele (Get out, Us). Il se murmure même que Tony Todd, le candyman d’origine que l’on a pu voir dans les Destination finale dans le rôle de la faucheuse serait de la partie également. Un rôle qui lui colle décidement à la peau comme le miel à une abeille….

Ghostface / Scream (4 films) – 1996

Le slasher qui révolutionna le slasher, dans une époque qui l’avait oublié et qui depuis a relancé la mode. En 1996, Scream apparait comme un cri d’effroi, dans l’univers horrifique quelque peu formaté. Sous le masque et le costume de Ghostface, un monstre bien réel. Un humain ou deux ou peut-être plus, bien plus cruel que n’importe quelle créature sortie de notre imagination, qui s’attaque aux habitants de Woodsboro, petite bourgade ou Sidney Prescott a déjà vécue le pire l’année passée lorsque sa mère s’est fait assassiner. La force de cette saga est d’avoir gardé un casting intact sur les 4 volets jusqu’au réalisateur Wes Craven fidèle au poste pour les 4. Il existe également une série TV sur Netflix, qui reste dans l’esprit teenage, et garde bien la ligne de conduite des films. Si on peut reprocher à Scream 2 (1998), une facilité d’écriture et un sentiment de déjà vu, Scream 3 (2000), joue sur le système hollywoodien et est au final assez drôle. Le dernier volet, Scream 4 (2011), dernier film de feu Wes Craven, s’adapte avec son temps en alliant toutes les technologies numériques et réseaux sociaux. Un Opus à la hauteur du premier avec une scène d’ouverture qui lui rend bien hommage. Et c’est pour cela que s’il ne faut en garder que 2, on restera sur l’original et le dernier volet.

scream     scream-4

Le Pêcheur / Souviens toi l’été dernier (3 films) – 1997 

i-know-what

On ne va pas se mentir, on ne retiendra que le premier de cette trilogie, Souviens-toi l’été dernier qui s’est glissé comme tant d’autres dans l’air du temps des slashers des années 90. adapté par Kevin williamson (scénariste reconnu dans le genre), du roman éponyme de Lois DuncanMoralité du film, le délit de fuite c’est mal, mais s’assurer qu’un mort est bien mort est l’une des premières règles dans un film d’horreur…On retiendra de bons acteurs en vogue, et pas mauvais pour le coup, comme Sarah Michelle Gellar (en plein boum avec Buffy), Ryan Phillippe… De bonnes séquences de poursuite, de course contre la mort, dans des allées vides tandis que les feux d’artifices du 4 juillet célébrant la vie, résonnent à quelques mètres de là. De l’improvisation digne d’une tragédie grecque alors qu’il n’en est rien, révélateur de l’art imitant la vie imitant l’art, un classique des films d’horreurs. On ne s’attardera pas sur le numéro 2, qui dès le départ fait fausse route, sur le quiz téléphonique auquel répondent nos futures victimes, évidement que la capitale du Brésil n’est pas Rio de Janeiro. A partir de ce constat, on ne peut que subir le film en profitant d’une superbe vue des Bahamas c’est déjà ça. Et le 3, quelqu’un s’en souvient-t-il ?

La mort / Destination finale (5 films) – 2000 

On ne peut échapper à la mort, un concept encore unique cinématographiquement parlant et Destination finale, saga commencée en 2000 en a fait sa marque de fabrique en 5 films. Si l’on croyait être maître de son destin, cette franchise a pour but de nous démontrer le contraire. Peu importe notre choix de vie, la mort sous toutes ses formes (c’est aussi ce qui fait la force de cette franchise, sa créativité mortelle) nous rattrape toujours, selon un calendrier bien précis qu’elle se doit de respecter. Alors nul besoin de contourner les règles, notre sort est scellé, la date établie. Cinq films assez inégaux (surtout dans le jeu d’acteurs) qui conceptualise cette idée de destin mortuaire. Le premier comme souvent pose les bases, et croyez-moi, il est dur de reprendre l’avion après cela. Le deuxième suit son court, le troisième, le moins bon de tous, se passe dans une fête foraine et nous coupe l’envie de faire du manège. Le quatrième est très plaisant et relance définitivement la saga dans une ère plus moderne. Le cinquième et dernier referme parfaitement la boucle, et se joue de séquences assez surprenantes. Pour une soirée, s’il ne faut en garder 2, alors le premier restant le meilleur de tous, et le dernier pour la conclusion.

destination-1  destination-5

Les Cannibales / Détour mortel (6 films) – 2003 

Détour mortel, franchise de 6 films dont il ne faut en retenir que clairement deux, est un classique du genre entre le slasher et le survival, avec tout ce qui fait la renommée et la reconnaissance du milieu. Une bande de copains, en nombre généralement impair, deux couples et une personne seule qui fera équipe avec le dernier arrivé. En l’occurrence, l’étudiant en médecine (pratique quand même) qui a dû changer son itinéraire de route pour aller à un entretien d’embauche. Manque de chance ou coïncidence mortelle, la nouvelle route empruntée (merci à la station-service peu fréquentable du coin) le mène droit dans le piège que tendent une bande de cannibales assoiffés et sans remords. C’est ainsi que toute cette joyeuse troupe de campeurs (et de travailleurs, n’oublions pas notre étudiant), va se retrouver à la merci de ces rejetés de la société. Entre course poursuites dans la forêt, et fils de barbelés volontairement placés, tous les coups sont permis, et l’issue sera bien évidemment fatale. Un coup de cœur pour le premier volet qui dépoussière le genre et le quatrième volet de Détour Mortel, qui commence dans un hôpital psychiatrique, de quoi mettre dans l’ambiance.

detour-1 detour-mor-4 

Jigsaw – Saw (8 films) – 2005 

Commencée en 2005 avec l’innovant Saw 1 de James Wan, la saga compte aujourd’hui 8 volets à son actif. Le neuvième, Spirale l’héritage de saw, (scénarisé par Chris Rock) devrait sortir en 2021 et sera réalisé par Darren Lynn Bousman, déjà réalisateur de Saw 2, Saw 3 et Saw 4. Si le premier film est une réussite et surprise totale, le pitch des 4 volets qui s’en suivent, reste dans cette lancée de bon survival. Ce qui n’est malheureusement pas le cas des autres films, qui s’amusent à brouiller les pistes où l’enjeu n’est plus de chercher le suspect et de suivre l’enquête mais de visionner de la torture porn, gratuitement. Non pas que les scènes ne sont pas violemment inventives mais le concept s’est essoufflé. L’idée est simple, Jigsaw, tueur en série qui n’a plus rien à perdre, fait kidnapper par l’intermédiaire de personnes redevables, des victimes qui ont toujours fait de mauvais choix. Dans leur habitudes de vie, de travail, junkie, alcoolique, déprimé, assureur… autant dire que leur dernier choix sera primordial, vivre ou mourir, tel est son mode opératoire. Pour une soirée réussie, privilégier le premier volet surprenant jusqu’à la dernière minute, le deuxième, une suite typique mais très bien et le cinquième volet qui instaure de nouveaux rebondissements et une super séquence de fin.

saw-1 saw-2 saw-5 
Article rédigé par
Camille J.
Camille J.
Disquaire Fnac.com
Sélection de produits