Des œuvres méconnues de Jean-Sébastien Bach aux morceaux perdus puis retrouvés de Miles Davis, des chefs d’œuvres éternels et revisités de Jean-Baptiste Lully ou de Michel Petrucciani aux nouveaux coups d’éclats des légendaires Abdullah Ibrahim et Ahmad Jamal… En cette rentrée 2019, on crée du nouveau avec de l’ancien et les anciens créent de nouveau.
Duo franco-japonais pour tryptique germanique
Sonates pour viole de gambe et clavecin de Jean-Sébastien Bach, Antoine Tamestit et Masato Suzuki
L’altiste français Antoine Tamestit et le claveciniste japonais Masato Suzuki redonnent vie aux trois sonates pour viole de gambe et clavecin de Jean-Sébastien Bach, trois pièces méconnues du Cantor de Leipzig ici traversées par le souffle nouveau de deux artistes virtuoses et complices.
Que la lumière soit !
Dies Irae, De Profundis et Te Deum de Jean-Baptiste Lully, Leonardo García Alarcón, Chœur de chambre de Namur
Sous la baguette argentine de Leonardo García Alarcón, le Chœur de chambre de Namur offre une interprétation majestueuse aux trois chefs d’œuvres de Jean-Baptiste Lully : son Dies Irae, son De Profundis et son Te Deum. Trois pièces lumineuses à la gloire de Dieu et du Roi Soleil.
Le retour d’une légende
Sonates pour piano Opus 54 & 78 de Beethoven et Sonate pour piano n°2 Opus 36 de Rachmaninoff, Ivo Pogorelich
Depuis la mort de son épouse en 1996, l’icône du piano classique Ivo Pogorelich s’était retiré des studios, se faisant de plus en plus rare en concert. Voilà l’iconoclaste génie croate de retour après presque 20 ans d’absence avec, au menu, les Sonates Opp. 54 et 78 de Beethoven et la Sonate pour piano n°2 de Rachmaninov.
Liberté, je joue ton nom
Liberta ! – Mozart et l’opéra, Raphaël Pichon, Ensemble Pygmalion
Après L’Enlèvement au sérail, un vent de liberté porté par les Lumières souffle en terre mozartienne. Avec Liberta !, Raphaël Pichon et son Ensemble Pygmalion célèbrent ce Mozart de la fin du 18e siècle, libéré du joug du prince-archevêque Colloredo et porté par un formidable élan créateur.
Roi baroque pour couronnement antique
L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi, William Christie et les Arts Florissants
À la tête de son orchestre des Arts Florissants et au service d’un casting de très grande classe, le chef William Christie restitue la vérité musicale de ce Couronnement de Poppée de Monteverdi, à la fois terrifiante et fascinante. Le tout servi par la mise en scène de Jan Lauwers.
Six à la suite
Suites pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach, Emmanuelle Bertrand
Ce violoncelle de 1730 façonné par Carlo Tononi, Emmanuelle Bertrand y posait ses mains pour la première fois en 2016. Une rencontre artistique charnière pour la musicienne qui lui permet aujourd’hui de restituer toute la générosité et la profondeur des Six Suites de Bach.
Musique de l’âme
Dream Time, Abdullah Ibrahim
Après The Balance, sa dernière aventure collective avec son groupe Ekaya, le légendaire pianiste sud-africain Abdullah Ibrahim revient en solo avec Dream Time. Un album à la poésie mélancolique et aux harmonies toujours singulières à travers lesquelles l’artiste poursuit une enivrante exploration méditative.
Hommage au plus petit des grands monsieurs
Michel On My Mind – Tribute to Michel Petrucciani, Laurent Coulondre
On peut être Français et un grand jazzman. C’est le plus petit d’entre eux, l’immense Michel Petrucciani, qui en faisait l’éclatante démonstration le long d’une carrière exceptionnelle. Avec Michel On My Mind, le pianiste Laurent Coulondre entouré du contrebassiste Jérémy Bruyère et du batteur André Ceccarelli lui rendent un vibrant hommage à l’occasion des 20 ans de sa disparition.
Trésor retrouvé
Rubberband, Miles Davis
Avec Rubberband, un album résolument funk & soul, Miles Davis comptait consommer son divorce avec Columbia et célébrer son mariage avec Warner. On était en 1985. Mais délaissé au profit de l’enregistrement de Tutu, l’album oublié refait aujourd’hui surface, enrichi de nombreux invités (Ledisi, Lalah Hathaway…).
Le calme pendant la tempête
Ballades, Ahmad Jamal
Souvent à contre-courant, le génial Ahmad Jamal continue à 89 ans de mener sa barque où bon lui semble, au cœur d’un « espace » musical toujours très personnel : l’épure des mélodies et la résonance des sons plutôt que la profusion et l’explosion des notes. La preuve encore avec ses délicates Ballades en solo, duo ou quartet.
