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Cruiser, longboard, waveboard… : connaissez-vous ces dérivés du skate ?

17 mai 2021
Par Cédric V.
Cruiser, longboard, waveboard... : connaissez-vous ces dérivés du skate ?
©Razor

Le skateboard représente l’image même de la glisse urbaine et de la cool attitude. Son succès a débouché sur d’autres pratiques tout aussi ludiques et agréables. Du cruiser au longboard, en passant par l’evo et le waveboard… focus sur ces pratiques et matériels qui prolongent le plaisir de la glisse urbaine.

Le cruiser, véritable retour aux sources

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Parmi ses nombreux dérivés, le cruiser est sans doute celui qui s’approche le plus du skateboard originel. Il est même très facile de confondre cette planche avec un skate traditionnel. Si l’on regarde plus attentivement, elle se révèle néanmoins plus petite, les pieds dépassant facilement de la planche. Ses roues molles permettent d’absorber les aspérités du bitume pour un mode de locomotion particulièrement confortable. Le cruiser n’est pas conçu pour faire des figures acrobatiques. Il est destiné à une glisse fluide et tranquille pour se déplacer d’un point à un autre.

Le longboard, idéal pour la glisse en descente

longboard produit fnac

De par ses dimensions, le longboard est un peu l’opposé du cruiser. La planche, de forme variable, est en effet plus grande (en largeur et en longueur) que celle d’un skateboard classique. Il est équipé de larges trucks (rails) sous la planche et de grosses roues molles de largeur standard. Tout cela vise une chose, favoriser la vitesse et la stabilité. Avec le longboard, pas question de frimer en réalisant des figures plus ou moins spectaculaires, le but c’est la glisse, soit l’essence même du skate. Ses qualités en la matière en font notamment un formidable outil dans les descentes où il exprime pleinement son potentiel.

Waveboard, le twist dans la peau

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Scindée en deux parties et reliée par une barre de torsion, la planche du waveboard est unique. L’autre particularité majeure réside dans ses roues pouvant pivoter à 360°. Contrairement au skate, plus besoin de pousser sur sa jambe d’appui pour se propulser. Pour pratiquer le wavevoard, son propriétaire doit effectuer un mouvement de déhanché, ou twist, qui va impulser le mouvement et réguler la vitesse. Apparu dans les années 2000, le waveboard était plus conçu pour le déplacement que les figures, mais certains adeptes ont démontré aux skateurs traditionnels qu’ils pouvaient réaliser quelques mouvements impressionnants.

L’EVO skate, l’électricité au service de la glisse

Skateboard-electrique-Evo-Spirit-Evo-LBC

Un skateboard électrique, voilà de quoi faire hurler les puristes. Pourtant, le marché de l’EVO skate est en plein boom. Équipée d’une batterie et d’une télécommande sans fil permettant d’accélérer ou de freiner, cette planche dernière génération a de quoi séduire, et pas seulement les fainéants refusant de pousser sur leur jambe d’appui. Les EVO skate permettent d’atteindre des vitesses de 35 à 45 km/h, de quoi faire le plein de sensations. Attention tout de même à bien prévoir les protections adéquates, pour éviter les bobos trop importants en cas de chute.

Mais aussi…

On le voit le marché de la glisse urbaine débouche sur de nombreuses créations. Outre les modèles cités ci-dessus, on peut également présenter le skatecycle, sorte d’hybride reprenant le concept des rollers et du skate pour un surf apportant de nouvelles sensations. Pour sa part et comme son nom l’indique, le mountainboard est destiné aux descentes en montagne. De grosses roues sont adaptées à une planche pour reproduire les sensations du snowboard en absence de neige, ce qui est également l’objectif du freeboard. Et pour varier les plaisirs, les amateurs de glisse peuvent aussi s’essayer à la pratique du snakeboard, du streetboard ou encore du flowboard. L’avenir du surf urbain est assuré !

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Illustration : © Razor

Article rédigé par
Cédric V.
Cédric V.
expert mobilité et cyclisme sur Fnac.com