Notre test
L’Oculus Quest premier du nom avait marqué les esprits, en démontrant qu’un casque de VR autonome pouvait parfaitement proposer une expérience proche de celle d’un casque connecté à un ordinateur. Le constructeur n’a pas attendu longtemps pour dégainer un Oculus Quest 2, à peine un an après son premier excellent produit. Mais qu’apporte le nouveau venu ? D’abord, il se montre plus compact et léger, avec un poids de 500 grammes, soit 80 de moins que son prédécesseur. Le fabricant a également amélioré les systèmes d’attache, et on trouve toujours un espaceur fourni avec le produit. Ces améliorations font du Quest 2 un appareil plus agréable à utiliser, même pour les porteurs de lunettes.
Sous le capot, le processeur Qualcomm Snapdragon XR2 offre une puissance appréciable. Évidemment, le rendu ne rivalise pas complètement avec ce que peut proposer un casque relié à un PC surpuissant. Mais l’ensemble reste très agréable. D’autant qu’Oculus a aussi amélioré l’écran. L’écran LCD offre désormais une résolution de 1 832 x 1 920 pixels par œil. Une fois dans l’action, l’effet de grille (le fait de voir les pixels) est imperceptible. Au-delà de la technique, les jeux et les diverses expériences tournent de manière très fluide.
On apprécie tout particulièrement la facilité avec laquelle il est possible de délimiter rapidement une zone de sécurité. Même si vous n’êtes pas chez vous, il faut moins de deux minutes pour allumer le casque, délimiter une nouvelle zone et lancer un jeu ou une expérience. Les contrôleurs / manettes sont toujours aussi bons et réactifs. Entre l’ergonomie sans faille et le rendu technique très propre, on oublie assez régulièrement qu’on a affaire à un casque autonome.
Au final, l’Oculus Quest 2 est une grande réussite. Le seul petit bémol est à aller chercher du côté de l’autonomie, qui va de deux à trois heures, en fonction du type de contenu que vous lancez. Néanmoins, cette autonomie conviendra à la plupart des utilisateurs, dans la mesure où les sessions de VR durent rarement plus de deux heures.