Comme chaque année, la simulation de football référence s’apprête à faire son retour, avec quelques nouveautés et des promesses de gameplay plus réaliste. EA Sports FC 26 est disponible depuis le 26 septembre 2025 sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch et Nintendo Switch 2.
Notre Test
Comme la tradition l’exige, à chaque fin du mois de septembre depuis de longues années déjà, il est l’heure de rechausser les crampons au travers de la simulation référence du genre, avec un nouvel opus de la série EA Sports FC. Mais alors même que nous sommes au rendez-vous, concentrés au point même d’appeler le jeu par son vrai nom plutôt que par son nom d’usage éternel, voilà que l’éditeur décide cette année de renverser la table. Alors que l’on s’attend, comme toujours et notamment depuis l’arrivée de la série sur la nouvelle génération de consoles, à retrouver peu ou prou le même jeu que l’année dernière, EA Sports affirme avoir « écouté les joueuses et les joueurs », pour enfin répondre à leurs exigences. Le genre de retournement de situation que seul le football peut offrir, et qui mérite d’être étudié de près, au travers d’un test de plusieurs jours réalisé sur PS5.
Toujours à la pointe pour l’immersion
D’emblée, rassurez-vous, il y a bien quelque chose qui ne change pas, dans ce EA Sports FC 26. Désormais sans concurrence depuis plusieurs années, la série nous offre une nouvelle fois un nombre incalculable de licences officielles, pour nous permettre de vivre la saison de foot de la manière la plus réaliste possible. Avec 20 000 joueuses et joueurs, 750 équipes nationales et clubs, 120 stades et 35 championnats, on ne peut que signifier à quel point ce nouvel opus est complet. Bien sûr, il reste quelques petites ombres au tableau, avec l’absence, une fois encore, de certains grands clubs italiens, l’AC Milan, l’Inter, l’Atalanta et la Lazio. Mais on compte aussi quelques arrivées réjouissantes, comme la modélisation du stade de la Beaujoire, qui devrait ravir les supporters nantais, déjà aux anges à l’idée de commencer une saison sans Antoine Kombouaré.
Pour garantir son réalisme, EA Sports FC ne mise pas que sur ces innombrables licences, et les efforts continuent sur la mise en scène et l’habillage des matchs. De plus en plus nombreuses et variées, ces cinématiques d’introduction collent à ce que l’on peut voir sur sa TV durant un bon week-end de foot, et on ne se lasse pas de profiter des plans aériens des plus beaux stades anglais.
Sur les modélisations de joueuses et de joueurs aussi, la progression continue, et de plus en plus d’athlètes sont concerné.e.s. Les détails sont toujours plus précis sur les joueurs véritablement modélisés, et ceux qui n’ont pas encore droit à cet honneur profitent tout de même d’une amélioration globale que ce soit dans les textures de cheveux, de maillots, ou les reflets des éclairages encore une fois réussis. Néanmoins, comme chaque année depuis que cette nouveauté est arrivée, on regrette que les entraîneurs de notre bonne vieille Ligue 1 n’aient toujours pas droit d’être incarnés en jeu, à l’exception de Luis Enrique, qui a eu la chance d’entraîner dans un championnat visiblement plus méritant avant d’intégrer la ligue des fermiers.
Deux jeux en un, pour contenter tout le monde ?
Habituellement plus occupé à compter les billets issus des microtransactions du mode FUT, l’éditeur EA Sports a cette année vu la lumière, et promet avoir écouté les joueuses et les joueurs pour développer un jeu en accord avec leurs exigences plutôt qu’avec celles de leurs actionnaires. Problème, dans le bas peuple, les avis divergent, et si tout le monde s’accorde depuis longtemps pour dire qu’il devient de plus en plus difficile de faire la différence entre un opus et le précédent, chacun y va de sa suggestion pour améliorer le monument.
Certains veulent qu’EA Sport FC s’émancipe de ses pudeurs en assumant son virage arcade jusqu’au bout. D’autres au contraire regrettent la fuite en avant, et espèrent retrouver manette en main un football qui ressemble autant que possible à celui que l’on voit à la TV. Parce qu’une seule réponse n’aurait jamais contenté tout le monde, EA Sports FC 26 en apporte deux, avec deux jouabilités distinctes : gameplay réaliste et gameplay compétitif.
Commençons par le gameplay réaliste, qui s’applique par défaut à tous les modes de jeu en solo, en particulier pour la Carrière, même s’il est toujours possible de passer à l’autre jouabilité à tout moment. Après des années à manipuler des opus dont le rythme avait tendance à s’accélérer à mesure que les mises à jour de correction se dévoilaient, il faut reconnaître que le choc est assez violent. Bien plus lent, le rythme des matchs devient miraculeusement digeste, et il faudra faire quelques efforts dans la construction du jeu pour parvenir à se montrer dangereux devant le but.
S’il est difficile de ne pas sentir que ce ralentissement du rythme est assez artificiel, et que l’ensemble du gameplay du jeu n’a pas encore été adapté à cette nouvelle feature, la nouvelle vitesse de jeu nous laisse entrevoir les progrès faits par l’IA dans le positionnement des joueurs, et la réaction aux mouvements des uns et des autres. C’est notamment dans les compensations que les progrès se font le plus sentir, avec des joueurs qui viennent automatiquement couvrir les bons espaces quand on pousse le pressing dans une zone avec un joueur qui n’a rien à faire là.
Néanmoins, ce gameplay réaliste a aussi un fort impact sur la personnalité des joueurs. Avec ce rythme beaucoup plus lent, on peine à sentir que notre ailier va beaucoup plus vite que le défenseur central adverse, et l’impact physique imposé par les plus grands gabarits n’a plus vraiment le même effet. Avec le temps, ces aspects pourraient être corrigés pour parfaire une expérience qui laisse globalement une bonne impression, et qui permet surtout de terminer les matches avec des scores de football et non de tennis.
Car vous l’aurez compris, avec le gameplay compétitif, que l’on retrouve par défaut dans les modes en ligne, notamment FUT et Clubs, sans qu’il soit cette fois-ci possible d’en changer, c’est tout l’inverse. Comme c’était déjà le cas dans les précédentes itérations du jeu, la prime à la vitesse est absolue, et la maîtrise tactique n’a que trop peu d’impact en comparaison à la maîtrise des enchaînements de passes rapides et des sprints à haute intensité.
Qu’importe si les joueurs ne sont pas tournés dans le bon sens, si les contrôles paraissent impossibles ou si des frappes sans élan partent à la vitesse de la lumière. À force d’entraînement, on finit par répéter ses gammes comme dans un combat de boss d’un Souls, et si l’amour du beautiful game n’en sort jamais gagnant, le fun et l’adversité sont en revanche au rendez-vous.
Forcément, l’intensité des matchs et la facilité avec laquelle il est possible de progresser sur le terrain a un impact sur la défense. Dans EA Sports FC 26, qui plus est en gameplay compétitif, il est difficile, voire très difficile de défendre proprement. Les contres favorables sont toujours aussi nombreux et frustrants, et défendre en reculant n’est malheureusement pas toujours une option tant les défenseurs sont largués au moindre changement de rythme. Néanmoins, on note une vraie amélioration des gardiens, qui ont moins tendance à repousser le ballon dans les pieds de l’attaquant adverse.
Un contenu vraiment plus large
Depuis la chute de la mythique série PES, EA Sports se retrouve sans aucune concurrence pour sa simulation de foot, ce qui, il faut bien le reconnaître, n’encourage pas l’éditeur à chercher comment conserver sa position dominante. Mais cette année, on note un vrai effort de ce côté-là. En plus des deux jouabilités donc, on retrouve dans cet EA Sports FC 26 un contenu largement étoffé, notamment dans un mode de jeu trop souvent oublié : le mode Carrière.
S’il n’est toujours pas possible de se lancer dans une carrière en ligne en coopération, ce qui reste incompréhensible, le mode Carrière accueille une nouvelle dimension « Live », qui propose tout un tas de défis différents. En variant les équipes, les contextes, les contraintes et les scénarios, ces carrières Live pourront vous embarquer dans une aventure de court, de moyen ou de long terme en fonction de votre envie du moment. Un vrai plus qui vient considérablement améliorer l’expérience de jeu en solo, dont sont adeptes beaucoup de joueuses et de joueurs de la communauté EA Sports FC.
La carrière de manager plus classique est toujours aussi complète sous certains aspects, avec les planifications des entraînements, des rapports de recrutements de plus en plus pertinents, ou encore la gestion du centre de formation, habilement combinée avec le mode Rush pour un meilleur impact dans les sessions de jeu des joueuses et joueurs les plus investi.e.s.
En revanche, la problématique du réalisme des carrières est toujours bien présente, et c’est toujours aussi surprenant de voir l’éditeur faire autant d’efforts dans son habillage et dans sa structure au service de l’immersion dans le monde du football professionnel, et d’être à ce point à côté de la plaque sur le réalisme des transferts et des situations économiques des clubs. A ce titre, mes premiers pas en Carrière avec l’Olympique Lyonnais furent tout simplement lunaires.
Alors que le club est dans une situation économique catastrophique au point d’échapper par miracle à la relégation administrative, on le retrouve dans EA Sports FC 26 avec un budget transfert supérieur à 20 millions d’euros pour sa première saison. Pire encore, après seulement deux jours en tant que manager de mon club adoré, je reçois une offre pour mon gardien Dominik Greif de 20 millions d’euros de la part du LOSC, un concurrent direct. Non seulement le joueur devrait être intransférable puisqu’il vient tout juste de rejoindre l’OL, mais en plus, l’offre reçue est tout simplement ridicule, le joueur étant valorisé à 6 millions d’euros à peine sur les sites de référence. A peine dix minutes après le début de cette Carrière, l’immersion est déjà ruinée, et c’est vraiment dommage.
Si les modes Clubs et FUT n’ont pas été testés en profondeur par votre serviteur, on notera quand même une vraie amélioration dans la navigation des menus en FUT, et une progression du joueur bien plus pertinente dans le mode Club. En revanche, faute de temps de jeu à plusieurs, il est impossible de savoir pour l’instant si l’aspect scénarisé des matchs est toujours aussi frustrant dans ces modes de jeu, et si la 45ème minute est toujours la plus dangereuse.
Pour les nouvelles joueuses et les nouveaux joueurs, un mode Apprendre à jouer permet de s’exercer sur toutes les techniques de base du jeu. En plus d’être très complet, le mode de jeu a le mérite d’offrir des menus très clairs et dans lesquels il est facile de naviguer rapidement, et de recommencer autant de fois que nécessaire les exercices.
Dans l’ensemble, EA Sports FC 26 marque un vrai tournant par rapport aux quatre derniers opus qui avaient eux-mêmes acté l’arrivée de la série dans la nouvelle génération de consoles. En plus d’un contenu plus large avec une vraie attention portée aux joueuses et joueurs solo, le jeu propose désormais deux gameplays différents, pour combler un large public qui ne voulait plus jouer au même jeu. La tentative est audacieuse, et forcément imparfaite, mais la direction prise semble être la bonne et devrait plaire aux deux groupes concernés. Techniquement, les progrès sont très légers mais continuent de participer à parfaire l’immersion.
Toutes les infos
Pour adoucir la peine de la fin de l’été, EA Sports est toujours au rendez-vous, avec la nouvelle itération de sa célèbre simulation de football. EA Sports FC 26 est diponible depuis le 26 septembre 2025 sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch et Nintendo Switch 2.
Bien que ce soit déjà la troisième itération depuis l’abandon de la fameuse licence, rappelons avant tout que cet EA Sports FC 26 est un successeur de la série FIFA, qui accompagne tous les amoureux de football virtuel depuis 1993. Et même si ce nouveau nom a du mal à s’intégrer, EA Sports FC 26 profite toujours d’un paquet de licences officielles pour nous permettre de vivre la saison dans les conditions les plus réalistes possibles.
Avec plus de 20 000 athlètes, 750 équipes nationales et clubs, 120 stades et 35 championnats, il y en aura pour tout le monde. Les plus grandes compétitions sont toujours de la partie, avec notamment notre bonne vieille Ligue 1 chérie, la Premier League, la Bundesliga, la Liga et bien sûr les compétitions continentales comme la Ligue des Champions, l’Europa League, la Conférence League, la Libertadores et leurs équivalents pour le football féminin.
Des nouveautés de gameplay et deux jouabilités différentes
Dans son premier trailer, EA Sports met particulièrement en avant son écoute des différents retours des joueuses et des joueurs du précédent opus dans le but d’améliorer les choses. Comme chaque année ou presque, l’éditeur annonce des dribbles plus réactifs, un positionnement plus intelligent de l’IA et des mouvements plus nets et explosifs, avec une attention particulière portée aux gardiens, qui profiteront de réactions plus naturelles en fonction des situations de jeu.
Mais pour la première fois, EA Sports FC 26 proposera deux jouabilités différentes, et c’est probablement la plus grande nouveauté du titre. Alors que certains retours demandent un jeu plus rapide et dynamique, d’autres préfèrent un réalisme plus poussé. Les deux visions devraient être comblées avec désormais la possibilité de choisir entre une jouabilité compétitive et une jouabilité réaliste.
La jouabilité compétitive est avant tout pensée pour les affrontements entre joueuses et joueurs, et donc sera probablement privilégiée dans les modes Ultimate Team et Clubs. Elle privilégie la vitesse, avec des passes plus rapides, des rebonds de gardien et de gardienne plus intelligents et un contrôle plus direct.
En revanche, la jouabilité réaliste proposera un rendu beaucoup plus proche des véritables matchs professionnels, et sera donc plus adaptée dans les confrontations face à l’IA, notamment en mode Carrière. Le taux de réussite sur corner sera plus proche de la réalité, les défenseurs auront un positionnement plus strict et les mêlées devant le but seront plus « vivantes ».
Le mode Ultimate Team
Sans surprise, le mode Ultimate Team sera toujours de la partie, et aura droit à quelques nouveautés, notamment dans le but de rendre la progression plus agréable pour tout le monde, avec un système de primes hebdomadaires en fonction de vos accomplissements. De nouvelles compétitions pourront comprendre jusqu’à quatre tours de phases éliminatoires et de nouveaux événements Live viendront ajouter du contenu tout au long de la saison en fonction du contexte.
Les traditionnelles compétitions Rivals et Champions profiteront d’une expérience renouvelée, et une nouvelle compétition appelée Challengers permettra aux joueuses et aux joueurs de divisions inférieures de participer à une compétition le week-end, à l’image de FUT Champions.
Le mode Carrière
Le mode Carrière, toujours très apprécié, a aussi droit à sa nouveauté, notamment concernant les carrières de Manager. Tout au long de la saison, des Défis Manager Live seront proposés, avec à chaque fois des scénarios différents, qui vous embarqueront dans une aventure de quelques minutes (le temps de retourner un match) ou de plusieurs saisons.
Le mode Clubs
Comme pour les autres modes de jeu, le mode Club sera enrichi d’événements Live dynamiques auxquels vous pourrez participer seul ou avec votre Club. D’ailleurs, pour la première fois, vous aurez la possibilité de rejoindre jusqu’à trois Clubs simultanément.
EA Sports FC 26 est disponible depuis le 26 septembre 2025 sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch et Nintendo Switch 2.
