Voilà, The Walking Dead, c’est fini. Ou presque, car des spin-off fleurissent actuellement. En attendant de les découvrir, retour sur cette série en 11 saisons, dont l’intégrale sort en DVD ce 5 juillet, qui a totalement renouvelé le genre du zombie amateur de chair humaine.
Le renouveau de la figure du zombie
C’est en 1932 avec le film White Zombie de Victor Halperin que le mort-vivant envahi les écrans. Mais c’est depuis La Nuit des Morts-Vivants de George A. Romero, que cet être ni tout à fait décédé ni véritablement encore de ce monde, mais parfaitement cannibale, devient une star au panthéon des créatures des séries B et Z. Depuis, il ne cesse de se réinventer, que ce soit sur le petit ou le grand écrans, prenant en férocité, vélocité et intelligence, au fur et à mesure des années. Il devient le miroir sombre de la nature humaine, montrant que le véritable danger de l’humanité, c’est avant tout l’Homme lui-même. Car en temps d’apocalypse ou de virus mortel, tout est bon pour survivre, quitte à occire ses congénères.
C’est forte de ce constat que la série The Walking Dead est diffusée pour la première fois aux États-Unis en octobre 2010 sur AMC et en France, l’année suivante, sur OCS Choc. Une adaptation du comic éponyme de Robert Kirkman, Tony Moore et Charlie Adlard. Ou l’histoire d’un groupe de survivants menés par Rick Grimes, dans un monde post-apocalyptique suite à une mystérieuse épidémie, grouillant de Rôdeurs (un nom plus marketing pour « zombies »). Mais peu à peu, des dissensions vont créer des groupes et bientôt, ce sont les humains qui seront tout aussi dangereux les uns pour les autres. Si les rôdeurs captivent dans des scènes d’action gore et spectaculaires, ce sont les tensions, inimitiés, alliances et romances co-existant avec l’horreur, qui passionnent les spectateurs.
11 saisons qui ont scotché les spectateurs
Si The Walking Dead a autant plu au point de se prolonger saison après saison, c’est avant tout pour son univers crédible. Rarement, monde post-apocalyptique aura été aussi bien détaillé, que ce soit géographiquement ou sociologiquement. Décors réalistes, effets spéciaux impressionnants et surtout, personnages ambivalents, ont permis à la série de renouveler le genre et de passionner les spectateurs ayant parfois l’impression d’assister à un épisode géant de Koh-Lanta pour ses vengeances et trahisons multiples. Avec option zombies pour mettre un peu de piment supplémentaire. Il ne faut s’attacher à aucun des personnages de The Walking Dead : ils peuvent disparaître à tout moment, comme le principal d’entre eux, Rick Grimes, en saison 9. Quand d’autres font leur apparition et rebattent entièrement les cartes, tels Daryl Dixon, important à partir de la saison 2 ou le terrible Negan Smith, intervenant régulièrement dès la saison 6.
Spin-off et successeurs de The Walking Dead
Si les audiences de la série ont décliné au fur et à mesure des saisons, elle a toujours gardé sa popularité, au point d’être adaptée en jeux vidéo et de devenir une référence assumée pour la première saison de The Last of Us, qui montre également un monde détruit suite à une épidémie transformant les humains en Infectés. The Walking Dead n’est pourtant pas totalement terminée. The Walking Dead : Daryl Dixon suivra le personnage interprété par Norman Reedus, une mini-série tournée en France, entre Paris, le Mont-Saint-Michel et Marseille. Autre spin-off, The Walking Dead : Dead City, qui s’intéresse au devenir de Negan,quelques années après les événements de la dernière saison de la série. Les Rôdeurs vont pouvoir mettre les bouchées doubles.
