Nicholas Angelich, le pianiste classique américain, nous a quittés à l’âge de 51 ans. Retour sur les grands enregistrements qui ont ponctué la vie de cet immense interprète qui avait choisi la France comme pays d’adoption.
Nicholas Angelich, le poète du piano
Après plusieurs concours où il truste le haut du classement (2e prix au concours Robert Casadesus, 1er prix Gina Bachauer), Nicholas Angelich a vite conquis le domaine classique par ses affinités avec les orchestres français – il a conduit sa formation principalement en France. Son style marqué par l’influence de Leon Fleisher et Aldo Ciccolini se traduit dans sa virtuosité aérienne, précise, laissant la place à une grande étendue de sons, au point que la cheffe Laurence Equilbey a pu dire qu’il était un « poète du piano ».
Le style triomphal de Nicholas Angelich
Ayant souvent collaboré avec Renaud Capuçon, son approche artisanale mettait l’accent sur une recherche intense des intentions des compositeurs ; en résultait un son unique. Il a laissé des enregistrements magnifiques et a reçu la Victoire de la Musique classique 2019. Sa mort prématurée due à une maladie pulmonaire dégénérative l’a emporté la même semaine que le compositeur Harrison Birtwistle et le pianiste Radu Lupu.
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