Actrice, humoriste, chanteuse, Camille Lellouche a plus d’une corde à son arc. Après le succès de son duo avec Grand Corps Malade, Camille Lellouche s’apprête à se lancer en solo et pour tout un album. Comment cette artiste polymorphe s’est au fur et à mesure hissée derrière les caméras et maintenant devant un micro ? De son enfance au succès, voici un tour d’horizon de celle qui pourrait s’installer durablement dans le coeur des français.es en les faisant rire et s’émouvoir.
Camille Lellouche : la musique et la comédie dans la peau
C’est à l’âge de 10 ans qu’elle aurait dit à ses parents qu’elle voulait devenir chanteuse, elle qui pratiquait le piano puis l’alto depuis ses 4 ans. Cependant, ce n’est pas dans le chant qu’elle s’est faite remarquer car en parallèle de la musique, elle a découvert le théâtre et la comédie. C’est donc en tant qu’actrice dans le film Grand Central avec Tahar Rahim, Léa Seydoux et Olivier Gourmet qu’elle apparaît au public. Comprenant le pouvoir des réseaux sociaux, elle s’empare aussi d’Instagram, Facebook, Youtube… et publie des capsules musicales et humoristiques dont les personnages sont inspirés directement de ses client(e)s observé(e)s quand elle travaillait dans la restauration.
C’est lors d’un tournage que Laurent Junca et Dominique Perrin l’encouragent à monter sur scène décelant chez elle son pouvoir humoristique. Après des premières parties, dont celle de Virginie Hocq, c’est en 2016, qu’elle monte seule sur scène pour son spectacle qui s’appellera à terme, Camille en vrai. Un peu comme une Florence Foresti, Camille Lellouche développe aussi ses personnages (et sa notoriété au passage) dans les émissions Touche pas à mon poste et Quotidien.
Malgré les multiples activités de comédienne, humoriste, la musique et la chanson (ses premières passions d’enfance) ne se sont jamais dissipées. Pas étonnant donc qu’en parallèle, l’hyperactive Camille se soit lancée dans l’aventure The Voice en 2015. En chantant Papaoutai (Stromaé), C’était bien (Bourvil), Survivor (Destiny’s child), Tous les mêmes (Stromaé), You know, I’m no good (Amy Winehouse) ou Double jeu (Christophe Willem), elle saisit l’occasion, à cette époque, de montrer toutes ses facettes artistiques, allant jusqu’en demi-finale.
Et puis, tout s’accélère en 2020 lorsqu’elle partage en duo une chanson avec Grand Corps Malade (écrite par ses soins), Mais je t’aime, devenue meilleure chanson de l’année 2021 lors des dernières Victoires de la musique.
A : le premier album
En cette fin d’année, Camille Lellouche fait le grand saut et sort son 1er album, un album à son image, très personnel, peut-être plus personnel que ses performances de comédienne.
Dans Pure Charts du 12 décembre 2020, elle se confiait ainsi laissant entrevoir ce que serait déjà cet album. »On vient tous sur Terre pour faire quelque chose. Moi, c’est d’apporter des émotions aux gens dans la musique, dans l’humour et même le cinéma. J’ai un fil conducteur sur mon album mais il y a des petites branches où je pars un peu ici ou là mais tu ne te dis pas que c’est beaucoup trop loin de mon univers. Je suis très variété mais l’album piano-voix, je le ferai plus tard quand j’aurai 50 ans ! Il y aura de tout sur l’album, c’est de la variété avec un soupçon de R&B, un peu de soul et un poil de pop. Moi aussi comme les autres artistes, je veux raconter mon histoire. Il y a l’amour, la trahison mais aussi la joie. Je parle aussi de violence, de tromperies. Des choses que j’ai pu vivre ou qui sont arrivées à mes proches. »
Camille Lellouche ne s’arrête donc pas à un seul style. Entre ballades émouvantes et titres plus up-tempo, elle propose un album aux couleurs diverses et prouve combien elle a aussi sa place dans la chanson. Décidément, elle a du talent cette Camille.
Rendez-vous le 26 novembre 2021 pour confirmer les attentes suscitées ces derniers mois avec son premier album tout simplement intitulé A. A comme artiste. A comme audace. A comme aventure. A comme aboutissement. A comme accomplissement. A comme affirmation. Et bien d’autres choses…
