L’Instant Fip à la Fnac fête l’arrivée de l’été avec la sortie d’un album posthume d’un artiste à la rythmique inimitable : There Is No End, du regretté Tony Allen. Enregistré à l’approche de ses 80 ans, le musicien est accompagné du fleuron du rap. Un vrai grand disque, aux sonorités hip-hop et groovy, d’une richesse incroyable. C’est la pépite dénichée par Luc Frelon ce mois-ci…
Tony Allen, a t-on besoin de le présenter ?
« Tony Allen est tout simplement l’un des plus grands batteurs de l’histoire de la musique. Il a demarré tout jeune à Lagos au Nigeria, fan de jazz et de Art Blakey et de Max Roach. La déferlante soul funk américaine avec James Brown et la Motown arrive alors en Afrique, comme partout dans le monde. La rencontre avec Fela Kuti donnera naissance au groupe Africa 70 et à l’afrobeat. Mélange de highlife, de funk, et de jazz, c’est une musique engagée, bouillonnante et vibrante, encore aujourd’hui. Un tsunami musical en somme ! Tony Allen décolle et part à la conquête de l’Europe, où il va se retrouver à jouer avec une pléiade d’artistes : Jean-Louis Aubert, Air, Manu Dibango, Gorillaz, The Good, the Bad and the Queen, constamment guidé par cette envie d’exploration permanente et de multiplier les expériences musicales. »
Génie de la batterie
« Tony Allen c’est un jeu de batterie identifiable, une vraie signature. A l’occasion d’une rencontre entre Luc et le batteur, il expliquait que lorsque l’on joue, « You have to play smooth », « C’est important de jouer doucement ». Même si les productions peuvent changer, il y a toujours une envie d’évoluer et de rechercher une autre manière de sonner, de se placer rythmiquement. C’est le cas avec There Is No End. »
There Is No End, un album posthume, mais surtout un très grand disque
« C’est à l’approche de ses 80 ans que Tony Allen travaillait sur cet album. Il disparait pendant l’enregistrement, après avoir enregistré toutes ses parties. Ses producteurs terminent le disque en respectant ses volontés. Faire un album de hip-hop en compagnie de rappeuses et de rappeurs, qui, avec leur flow, pourraient reproduire ce qu’il peut faire à la batterie : un son très rythmique. Cela donne un album incroyable avec des artistes peu connus ou de grosses têtes d’affiche : Sampa The Great, Lava La Rue, ZelooperZ, Danny Brown, Skepta, Damon Albarn… Chacun des invités apporte une partie de son univers et contribue à la richesse de cet opus. Un grand disque qui vous fera danser tout l’été et bien au-delà, à vous procurer en CD et en vinyle (admirez l’artwork de la pochette, signé Dan Lish, un illustrateur anglais). »
L’enceinte idéale pour des heures de son, où que vous soyez : la nouvelle Sonos Roam
Intelligente, nomade et étanche, l’enceinte Sonos Roam vous ouvre les portes de 10 heures d’écoute en streaming, Wi-fi ou Bluetooth, sans mettre de côté la qualité du son. Connectée à l’ensemble de l’écosystème Sonos, elle peut être couplée à d’autres enceintes de la marque et appairée à une seconde Roam, pour encore plus de puissance. D’un format mini, elle vous accompagnera aussi bien dans votre salon que dans toutes vos aventures. Son prix est aussi appréciable que son joli design, fin et incurvé. Et c’est Luc Frelon qui recommande !
There Is No End de Tony Allen, à écouter sans fin…
Rendez-vous le mois prochain pour un autre numéro de L’instant Fip à la Fnac !
—
Vidéo et montage : Julie Fages
Présenté par : Luc Frelon, programmateur et animateur sur Fip
Aller + loin :
