Deathloop : notre preview et toutes les infos sur le FPS qui joue avec le temps

La preview Fnac.com

On a testé pour vous Deathloop sur PS5

Depuis se première présentation à l’occasion de la découverte de la Playstation 5, impossible d’échapper à Deathloop. Le FPS développé par le studio français Arkane Lyon était de toutes les conférences, et retenait toujours l’attention du public grâce à son inimitable style sauce années 70 et générique de James Bond. Si le coeur de son gameplay, à savoir la fameuse boucle temporelle dont il faut réussir à s’échapper en tuant 8 cibles différentes dans la même journée, n’avait pas fini de vous convaincre, les bons souvenirs du gameplay ultra-dynamique de la série Dishonored devraient terminer le travail.

A quelques semaines de la sortie, attendue pour le 14 septembre 2021 sur PC et PS5 (exclusivité temporaire, Bethesda/Microsoft oblige), nous avons eu la chance de mettre la main sur Deathloop pendant plusieurs heures, uniquement en mode solo et donc hors ligne, sur la console nouvelle génération de Sony. L’occasion de prendre la température et de vous livrer nos impressions dans cette preview !

Une introduction bien accompagnée

Deathloop est un puzzle. Pour des raisons évidentes donc, il ne sera pas question dans cette preview de donner plus de précisions concernant le scénario ou encore la nature de la relation qu’entretiennent les différents personnages. Une grande partie de la satisfaction que procure le titre réside dans l’accumulation de ces découvertes, qui mises bout-à-bout vous donneront toutes les clefs pour réussir à mettre au point le plan parfait : celui qui permettra au héros Colt d’abattre les 8 cibles de Blackreef, qu’on appelle les Visionnaires, dans la même journée. Toutes ces découvertes seront autant d’indications précises de lieux et de moments de la journée, où seront présentes les différentes cibles. Si au départ cet amoncellement de précisions peut paraitre effrayant, il est en réalité très clair car bien organisé : la journée est divisée en quatre temps (matin, midi, après-midi, soir) et la map est divisée en quatre quartiers différents, chacun clairement identifiable.

C’est en explorant chacun de ces quatre quartiers, à diverses périodes de la journée, que vous allez pouvoir accumuler ces différentes informations. Et c’est exactement ce qui pourrait devenir intimidant pour certaines joueuses ou certains joueurs, votre serviteur y compris : « Par où commencer ? » Heureusement, la première très bonne surprise que réserve Deathloop lors des premières heures de jeu, est son excellente introduction. Si l’on comprend assez vite qu’on sera toujours libre de choisir la méthode et l’ordre de nos actions, les premières heures de jeu sont particulièrement bien accompagnées, et nous permettent de rapidement comprendre les enjeux du scénario, mais surtout le fonctionnement de la mécanique de boucle temporelle, qui nous ramènera indubitablement sur cette même plage, à chacune de nos morts, ou presque, nous y reviendrons.

Vous le savez sûrement, Julianna est l’antagoniste principale du jeu, et cherchera à vous abattre tout au long de votre parcours. Si elle pourra être incarnée par un autre joueur en mode en ligne, ce n’était pas le cas lors de cette preview. Mais même dans ce cas-là, Julianna est omniprésente, notamment par la voix, puisqu’elle vous parle constamment, la plupart du temps pour nourrir l’intrigue du scénario, et de temps en temps pour moquer vos échecs. L’occasion de noter que les dialogues sont particulièrement réussis, crédibles et bien écrits, et que la traduction et les doublages sont très corrects, ce qui n’est pas étonnant pour un jeu tout droit sorti d’un studio français, mais qu’il est important de préciser. D’ailleurs, la voix de Julianna sortira directement de votre manette DualSense, ce qui n’a donc aucun impact sur le reste des effets sonores du jeu ni sur sa musique – qui vous le verrez, sera très importante dans le gameplay d’infiltration – et qui est un atout immersif non négligeable.

Infiltration ou baston, c’est au choix

Le gameplay brille quant à lui pour la liberté d’action qu’il offre aux joueuses et aux joueurs. Mode bourrin ou infiltration pure, c’est à la carte. Et comme on prend assez rapidement l’habitude de mourir et de recommencer (encore heureux, c’est le principe du jeu), on se sent libre d’essayer toute sorte de stratégie, en fonction du nombre d’ennemis qui nous font face, ou en fonction de l’environnement, qui gagne toujours à être exploré dans les moindres détails, tant il offre de possibilités et de verticalité. Plus permissif encore, notre héros Colt récupère dans les premiers instants du jeu un module, ces petits gadgets qui offrent des pouvoirs surnaturels et que l’on récupère la plupart du temps en abattant l’une des 8 cibles, lui permettant de revenir à la vie deux fois avant de véritablement repartir au début de la boucle. En d’autres termes, vous aurez toujours la possibilité de foncer comme un boeuf et de mourir en découvrant un quartier au moins une fois, voire deux si vous êtes un peu lent.e à la détente. En revanche, une troisième mort est synonyme de retour à la plage qui fait office de case départ. Sur cette plage, vous pourrez retrouver certains équipements accumulés durant les runs précédentes, grâce à un mécanisme dont on ne révélera ici pas les détails pour vous préserver des spoilers. Mais cette mécanique sera bien au coeur de vos objectifs, puisqu’une fois toutes les informations prises sur les différentes cibles, il s’agira de choisir l’équipement à conserver pour mener à bien la run finale.

La mécanique d’infiltration est elle aussi relativement permissive. Tous les ennemis possèdent une jauge qui se remplie à mesure qu’ils se rendent compte de votre présence. Celle-ci avance suffisamment lentement pour que vous puissiez juger votre capacité à vous faufiler ou non. Certains de vos gadgets, ou encore des objets que vous trouverez un peu partout sur la map, vous permettront de créer des diversions pour vous frayer un chemin, ou pour séparer des petits groupes d’ennemis afin de les affronter un par un. Si vous êtes repéré, la musique s’emballe et la fuite semble souvent la meilleure des solutions, d’autant que l’on n’a pas affaire, du moins dans les premières heures de jeu, aux ennemis les plus déterminés. Après quelques secondes à l’abri, la musique se calme, et on peut reprendre le cours de notre mission. Si l’infiltration n’a pas marché, il faut en venir aux armes. Les sensations manettes en main sont clairement bonnes, notamment grâce aux atouts de la DualSense, très bien utilisée d’une manière générale dans le jeu. Les armes sont belles, les sons excellents, et les combats sont dynamiques et intenses.

Un rythme très agréable

Une fois l’information glanée dans tel ou tel quartier, ou la cible tuée, on retourne toujours dans les souterrains de Blackreef, qui feront office de QG. Depuis ce point, vous pourrez retrouver tous les indices trouvés depuis le début de la partie, et décider de votre prochaine mission. Vous aurez la possibilité, depuis ce QG, de faire avancer le temps dans les quatre périodes disponibles. Attention, passer du soir au matin vous fera logiquement repartir du début de la boucle, et donc de la plage. Cette mécanique de QG dessine le rythme global du jeu. Et il faut bien reconnaitre qu’après la tension d’une infiltration ou d’une baston à main armée, on a vite envie de retrouver le calme de cette zone où l’on peut se déplacer sans crainte, et faire le point sur la suite. C’est ici que vous prendrez vos décisions, qui seront donc uniques à chaque joueur et joueuse, puisqu’une fois l’introduction du jeu terminée (environ 3 heures de jeu) vous serez libre de vous rendre où vous le souhaitez quand vous le souhaitez.

Enfin, techniquement, Deathloop a tout l’air d’une vraie réussite. Les décors sont sublimes et fourmillent de petits détails, dans un style aussi particulier que cohérent avec le scénario, qui s’annonce lui aussi particulièrement riche. Les différents effets de lumières sont aussi très jolis, et sont importants pour le gameplay puisqu’il est capital de savoir en permanence à quel moment de la journée on se trouve. Rien à redire sur la fluidité, tout simplement au top.

En quelques heures de jeu donc (une petite dizaine pour cette preview) Deathloop a répondu à beaucoup d’interrogations qu’il avait installé au travers de ses nombreuses communications ces derniers mois. Si l’on n’a pas été surpris par la qualité du gameplay d’action ou même d’infiltration et sur le level design, toujours réussis chez Arkane, ce qui semblait intimidant ou compliqué avant de mettre la main sur le jeu semble désormais très clair. On est rapidement accroché par le scénario, grâce à des dialogues bien écrits et une intrigue qui se dévoile à un bon rythme, en laissant toujours planer un certain mystère. Ne vous attendez donc pas à comprendre tous les enjeux de l’histoire en deux dialogues, comme dans une mauvaise série Netflix. Deathloop prend le temps d’installer son univers complexe et profond, tout en étant très clair et compréhensible sur ses mécaniques particulières de boucle temporelle. De quoi nous donner très envie d’approfondir l’aventure…

10 minutes de gameplay à découvrir

Le State of Play de juillet 2021 était majoritairement consacré à la présentation détaillée du gameplay de Deathloop, qui reste attendu pour le 14 septembre 2021 sur PS5 et PC. Une longue vidéo de 10 minutes vous plonge dans une séquence d’assassinat de l’une des huit cibles que vous devrez abattre pour sortir de la boucle temporelle dans laquelle vous êtes coincé. L’occasion de découvrir de nombreux points intéressants, comme l’immense arsenal que vous aurez à votre disposition, dont chacune des armes s’adaptera aux nouvelles fonctionnalités de la manette DualSense.

Le gameplay s’annonce dynamique grâce à la possibilité de se téléporter sur de courtes distances pour surprendre vos ennemis, et également très vertical. Il faudra porter une attention particulière à tous les dialogues que vous pourrez entendre, puisque certains d’entre eux vous permettront de mieux comprendre le comportement de vos ennemis, pour planifier au mieux l’assassinat de vos huit cibles. A chaque instant, un son bien particulier vous préviendra de l’arrivée de Juliana, incarnée par un joueur ou par un IA, et il faudra être d’autant plus attentif à votre sort… 

La sortie repoussée

Attendu pour le 21 mai 2021, Deathloop sera finalement disponible le 14 septembre 2021 sur PC et PS5. Les équipes du studio français Arkane ont précisé que, pour préserver à la fois les ambitions du studio sur le titre, et la santé des équipes, il était préférable de repousser la sortie.

De nouvelles mécaniques expliquées en vidéo

Toujours attendu pour le 14 septembre 2021, Deathloop, le nouveau jeu du studio français Arkane s’est un peu plus dévoilé à travers une vidéo making-of. Pour réussir à abattre les huit cibles, l’objectif à atteindre pour s’extraire de la boucle temporelle, vous aurez accès à différents pouvoirs, que vous pourrez conserver même après la mort, tout comme votre armement. Il faudra donc multiplier les runs pour comprendre les positions et les actions de vos cibles, mais aussi pour rassembler l’équipement nécessaire à l’assassinat des huit cibles en une seule journée.

Une nouvelle bande-annonce de gameplay !

À l’occasion du State of Play de février 2021, le studio français Arkane a présenté une nouvelle bande-annonce de Deathloop, toujours attendu pour le 14 septembre 2021 en exclusivité console temporaire sur PS5. Très inspirée du style des génériques des films James Bond, cette nouvelle bande-annonce nous permet de découvrir quelques nouvelles images d’un gameplay qui s’annonce toujours aussi dynamique. On y découvre également trois bonus de précommande : un skin Storm Rider, la Royal Protector Machete et un buff.

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