Le test Fnac.com
On a testé pour vous Ride 4 !
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Sorti en 2015, Ride développé par Milestone connait aujourd’hui sa 4ème itération. Les amateurs de vitesse et de deux roues surpuissants vont être heureux, d’autant plus que Ride 4 propose quelques nouveautés sympathiques.
Au menu cette année, Milestone nous propose un Ride 4 encore plus perfectionné. L’intelligence artificielle qui anime les pilotes a été revue, la météo dynamique fait son apparition, la modélisation des bolides a été également améliorée. Mais le plus important pour cet opus 2020 est l’arrivée d’un mode endurance.
Premiers tours de roue
Les habitués de Ride 3 ne perdront pas leurs repères sur ce nouveau millésime du jeu de course. Les commandes sont inchangées et les assistances pour les pilotes novices sont toujours présentes. Les meilleurs d’entre nous chercherons le réalisme à tout prix en désactivant toutes les aides.
Oubliez le pilotage au clavier, une manette se prête bien mieux à l’exercice. D’entrée de jeu, nous sommes propulsés à toute vitesse au guidon d’une Yamaha R6. On y découvre les maigres améliorations au niveau des graphismes, avec un jeu de lumière plus convaincant que sur Ride 3, et des détails, notamment au niveau de l’environnement, plus fins.
Une fois le premier contre la montre bouclé, on y découvre enfin le jeu. Le menu a changé par rapport à Ride 3, mais reste très simple à utiliser, on reprend vite ses marques. On se précipite vers le garage afin de découvrir les motos disponibles. Petite déception sur ce point, Ride 4 fait l’impasse sur de nombreuses motos et se concentre vraiment sur les hypersportives de nombreuses marques. Même si Harley-Davidson fait son apparition, on regrette l’absence de roadsters et de petites cylindrées si plaisantes à piloter sur Ride 3. On sent que Ride s’oriente clairement vers plus de sportivité, à l’instar de Moto GP 2020 ou Tourist Trophy 2020. Dommage, on aurait bien aimé retrouver une MT-07, meilleure vente de moto en France !
Gameplay
Si on aimerait tous se prendre pour Valentino Rossi (au moins dans le jeu), la réalité est différente. Il ne faut donc pas hésiter dans un premier temps à activer toutes les assistances possibles afin de s’amuser. En effet, le mode le plus réaliste ne laisse pas le droit à l’erreur et seuls les pilotes les plus aguerris profiteront de toutes les capacités des motos et des bonus de récompense en fin de course…
Les champions de Ride 3 s’y retrouveront rapidement et n’auront aucun mal à passer les premiers niveaux. D’autant plus qu’en commençant, il faut choisir une ligue, européenne pour ma part, avant de pouvoir passer à la ligue mondial puis d’entrer au mondial Superbikes. De nombreuses heures sur les circuits les plus prestigieux du monde vous attendent, avant de rejoindre le podium dans toutes les catégories. Il faudra également de nombreuses heures pour réunir les crédits nécessaires à l’acquisition des motos les plus performantes.
On sent que le comportement des concurrents a été amélioré, notamment grâce à un travail sur l’IA. Leurs décisions sont moins aléatoires et plus proches de ce qu’on peut retrouver chez les pilotes professionnels. De plus, les collisions entre pilotes ont été revues et ne donnent plus systématiquement l’avantage à l’IA. Contrairement à Ride 3, vous ne tomberez plus forcément si vous vous faites percuter par un autre coureur.
Le tout nouveau mode Endurance fait son apparition et concentre toutes les améliorations de cet opus. Météo dynamique et surtout, usure des pneus et du carburant. Quel que soit votre choix de course (20 min, 1h, 24h…) vous devrez obligatoirement passer par le stand pour changer les pneumatiques et redonner un peu de sans plomb à votre destrier. Accrochez-vous solidement et préparez des relais car les 24h de courses ne vous laisseront aucun répit.
On regrette en revanche la disparition du mode « départ arrêté » qui permettait de jauger les performances d’une moto à l’accélération. Il ne s’agit pas du mode le plus ludique, mais c’était toujours amusant de jouer avec les rapports de boite et de chercher les quelques centièmes manquant sur 1000 m.
Graphismes et ambiance
La modélisation des motos a encore été améliorée, et ça se voit notamment au niveau des détails. Les tableaux de bords sont plus fidèles, les motos globalement plus proches de la réalité.
C’est surtout au niveau de l’environnement et de la lumière que Milestone a progressé. Les reflets, la pluie, le temps en général apporte une touche supplémentaire à l’immersion de Ride 4. On ressent la même appréhension en enfourchant sa moto sous la pluie que dans la réalité.
La bande sonore est également bien retranscrite. La sonorité des motos change selon le modèle ou l’architecture du moteur. On entend le typique son du 4 cylindres en ligne, le piaillement du compresseur de la H2 ou encore le son caverneux du 4 cylindres crossplane de la Yamaha R1, véritable égérie du jeu.
La licence Ride s’oriente toujours vers plus de sportivité et plus de réalisme. Il s’agit bel et bien d’un jeu de simulation, assez exigeant, qui n’est pas à la portée de tous les joueurs. Les passionnés de courses moto ou ceux qui pratiquent déjà la course sur piste seront comblés. Les primo-accédant risquent en revanche d’être un peu déboussolés et devront s’entrainer longuement avant de maitriser parfaitement le jeu. À quand un épisode en VR ?
Ce qu’il faut retenir :
– Très beaux environnements et effets de lumières
– L’arrivée du mode Endurance est un vrai plus
– Un peu trop concentré sur les hyper-sportives
– De bonnes assistances pour les pilotes débutants