Syberia est sans doute l’une des licences du point and click les plus connues du XXIe siècle. Créée en 2002 par le studio Microïds d’après l’idée originale du scénariste de Bande-Dessinée Benoît Sokal, Syberia est une véritable aventure onirique qui s’est déclinée en une trilogie, dont l’épisode le plus récent date d’avril 2017. On vous explique pourquoi Syberia est une légende du point and click.
Syberia : retour sur les origines d’une référence du genre point and click
Le jeu Syberia est paru pour la première fois en 2002. Dans la peau de l’avocate Kate Walker, le joueur prenait part à une aventure à mi-chemin entre fantastique et science-fiction. En plein dans les Alpes, dans le village fictif particulièrement pittoresque de Valadilène, une société d’automates nommée Voralberg doit être rachetée par un géant américain spécialisé dans les jouets automatisés. En tant qu’avocate, Kate Walker est celle qui doit négocier ce rachat auprès des notaires après la mort de sa dirigeante, Anna Voralberg. Evidemment, rien ne se passe comme prévu. C’est sur cette base que s’enclenche ensuite toute une aventure onirique qui se décline en trois épisodes, avec pour chacun d’eux une histoire différente mais toujours liée aux autres. L’arc narratif se conclut avec le très récent Syberia 3, suite directe de Syberia 2, dans lequel le joueur (toujours dans la peau de Kate Walker) se retrouve dans une clinique après avoir été retrouvée mourante sur l’île de Syberia. Cette trilogie narrative, onirique et passionnante est notamment à (re)découvrir sur Nintendo Switch avec Syberia Trilogy.
Une licence parfaitement adaptée au genre
Le point and click est un genre à part dans l’univers du jeu vidéo. Il consiste en réalité à servir la narration d’un jeu en faisant participer le joueur qui, d’un simple clic de la souris, fait marcher son personnage d’un point à un autre, interagit avec les objets ou les différentes rencontres de l’aventure. Ce système, ultra simple, rend les jeux du genre particulièrement accessibles, y compris à ceux qui ont peu d’expérience dans le jeu vidéo. On prend son temps, on explore, on découvre, le tout au rythme que l’on souhaite. L’expérience de Syberia se prête parfaitement au genre : l’ambiance, la direction artistique, le soin apporté aux dialogues et à la narration, nous immergent immédiatement dans un conte enivrant où il est bon de prendre son temps et de découvrir en même temps que son avatar les mystères et les secrets de cet univers.
Des énigmes, de l’exploration et des rencontres incroyables
Ce qui fait le succès incontestable de Syberia est sans doute ses phases variées et riches qui contrastent avec d’autres jeux plus monotones du genre du point and click. Outre les interactions avec l’environnement, les individus qui le peuplent, la licence bénéficie d’une grande variété de situations. Outre les phases purement narratives et contemplatives, Syberia propose des phases d’énigmes à résoudre, d’enquêtes à mettre au clair, etc. Le tout est porté par des personnages hauts en couleurs, uniques en leur genre. Une véritable épopée onirique moderne qui a même su convaincre les moins convaincus par le genre du point and click.
