La vie de Galilée est une pièce de Bertolt Brecht, qui est dans l’air du temps puisque qu’elle a été également jouée à la Comédie Française l’été dernier. Elle relate de façon chronologique le destin du savant qui fut entravé par la doctrine religieuse de l’époque. Dès qu’on touche au ciel, forcément c’est compliqué : qui y a-t-il là-haut, comment ça tourne et autour de quoi … ? Passionnant.
Découvertes à foison
Tout est fascinant ici. Tout d’abord l’histoire : comment un homme, par son observation, parfois sa fourberie et son raisonnement, parvient à faire des découvertes fondamentales. Il séduit son entourage, est considéré comme un grand homme, jusqu’au moment où l’autorité religieuse ne peut plus accepter ses découvertes qui mettraient en péril des théories validées.
Incarnation parfaite
Fascinant évidemment le jeu de Philippe Torreton. Quel immense acteur ! Je l’avais vu dans le Cyrano de Bergerac du Théâtre de la Porte St Martin et j’en garde un souvenir ému. Ici encore, il nous envoûte et incarne si bien le personnage qu’on oublie, tout du long de la pièce, l’époque dans laquelle on vit. Il donne tout au public, mais surtout à son personnage.
Les autres comédiens sont très bons également, et la mise en scène de Claudia Stavisky est absolument fascinante. Bravo ! De la simplicité, un écran qui permet de rythmer la chronologie, un espace parfaitement habité. Ne vous laissez pas impressionner par la durée de la pièce, car le jeu en vaut la chandelle.