NVMe pour «Non-Volatile Memory Express»: cette spécification d’interface permet à un périphérique de stockage Flash – comme un disque dur SSD – d’utiliser l’intégralité des capacités du bus PCI-Express d’un ordinateur. En quoi est-ce révolutionnaire ? On vous explique.
Le bus PCIe change la donne
Le standard NVMe est une spécification d’interface ouverte, c’est à dire qu’il permet à tous les périphériques de stockage Flash (disques durs internes ou externes, clés USB, etc.) de fonctionner, en écriture et en lecture, à leurs vitesses maximales. Prenons l’exemple d’un disque dur SSD, déjà bien plus rapide qu’un modèle mécanique classique. Le standard NVMe permet à celui-ci de se connecter directement à l’interface PCIe d’un ordinateur, évitant ainsi tout protocole de communication intermédiaire. Ce bus offre une bande passante beaucoup plus large et dispose de plusieurs voies de transport de données, capables chacune de traiter 1 Go/s.
Des transferts ultra-rapides
Un disque dur Flash avec une interface NVMe n’est plus « bridé » : il opérera en lecture et en écriture à sa vitesse maximale. Pour un disque dur SSD connecté à une carte mère moderne en SATA III, le débit maximal est limité à 500 Mbit/s en écriture, alors que l’interface NVMe autoriserait une vitesse d’écriture de 3 à 3,5 Gbit/s. Il apporte par ailleurs une réduction drastique de la consommation énergétique (70% en moins) ainsi que de la latence, grâce à une écriture diffuse et non sous forme de cercles concentriques comme dans un HDD. Idéal pour apporter un surcroit de performance à l’heure du Big data.
Le format M.2 miniaturise les SSD NVMe
La gamme 970 Evo Plus de Samsung dispose d’une interface NVMe au format M.2. C’est le successeur du mPCIe et du mSATA, à savoir un format ultra-compact pour s’insérer dans les terminaux les plus fins (tablette, netbook). Le format M.2 autorise une largeur de 12 à 30 mm et une longueur de 16 à 110 mm, mais le plus répandu dans l’univers des disques durs SSD NVMe M.2 est 22×80 mm (M.2 2280).