Silent Hill grand classique du survival horror, a su marquer les esprits. Son ambiance, son système de jeu et son histoire plus que prenante ont su en faire un jeu culte. Le jeu s’est inspiré de plusieurs standards d’horreur et de science-fiction mais vous ne vous douterez jamais de quel autre film. Joyeuse fête de Halloween !
Un classique du survival horror
Sorti, en 1999, Silent Hill fait mouche, en effet le seul jeu survival horror présent sur le marché n’est autre que Resident Evil. Reprenant les codes du style, caméra immersive, bande son, effets sonores, et ambiance sombre montre que Silent Hill veut en découdre.
Le gameplay est tout simplement exceptionnel pour l’époque. La caméra à la troisième personne nous fait prendre les commandes d’Harry Mason, héros de l’histoire. Il peut explorer la ville et doit résoudre des énigmes pour progresser, tout ce qu’il y a de plus classique pour un survival horror. Mais la profondeur du système de jeu prend tout son sens lorsque notre héros s’essouffle après une trop longue course et a du mal à viser, l’absence d’indication à l’écran ne permet pas de voir de jauge de santé. Il faut aller dans le menu de l’inventaire pour mesurer l’ampleur des dégâts. A l’époque la manette DualShock, vous donnait des indications sur la santé grâce aux vibrations de cette dernière.
La déambulation constante dans le brouillard ne permettait pas d’anticiper ce qu’il allait se passer c’est pour cela que les développeurs ont eu la bonne idée de nous donner une lampe torche et une radio, mais attention, la lampe torche pouvait alerter les créatures aux alentours et la radio grésillait plus ou moins fortement pour nous alerter des potentiels monstres dans les parages, ce qui rendait la progression stressante.
Un flic à Silent Hill
Rien d’étonnant si l’on vous dit que The Mist de Stephen King a inspiré Silent Hill, mais bien au-delà de l’univers horrifique, un clin d’œil au film « Un Flic à la Maternelle » s’est glissé dans Silent Hill lors de la phase de jeu dans l’école maternelle. Les éléments à l’écran sont similaires ou très inspirés du film des années 90. Difficile à croire mais voici la preuve en images ci dessous. Le développeur du jeu, Konami, n’a jamais confirmé cette ressemblance frappante mais nier qu’il y a un lien entre les deux oeuvres est bien plus tarabiscoté que de croire le contraire.
L’épilogue
Silent Hill s’est inspiré de nombreux films mais a également inspiré d’autres oeuvres, notamment la série à succès Strangers Things. On constate d’étranges similarités entre le monde à l’envers et la dimension dans laquelle est projetée Harry Mason. Les passages dans le monde à l’envers sont également nappés d’un épais brouillard dans lequel les monstres apparaissent. La même mécanique est exploitée par les antagonistes démoniaques de Silent Hill.
