Critique

Sharp Objects : la série choc de l’année 2018

18 novembre 2018
Par Ketty
Sharp Objects : la série choc de l’année 2018
©HBO

La période estivale réserve parfois d’excellentes surprises… Souvenez-vous de The Handmaid’s Tale l’année dernière, ou encore Mr Robot il y a 2 ans. La perle rare cette année est une mini-série signée HBO et elle porte bien son nom : la tranchante Sharp Objects. Si vous êtes passés à côté, voilà de quoi vous convaincre de la binge-watcher en DVD ds le 28 novembre.

Période relativement calme en actualité, l’été réserve tout de même d’excellentes surprises et les chaînes en profitent pour lancer de nouveaux programmes parfois très ambitieux. Souvenez-vous de The Handmaid’s Tale l’année dernière, ou encore Mr Robot il y a 2 ans. La perle rare cette année est une mini-série signée HBO et elle porte bien son nom : la tranchante Sharp Objects. Si vous êtes passés à côté, voilà de quoi vous convaincre de la binge-watcher en DVD dès le 28 novembre.

Le portrait d’une certaine Amérique

Fraîchement sortie d’un court séjour à l’hôpital psychiatrique, Camille Preaker (Amy Adams), journaliste de profession, est envoyée dans sa ville natale du Missouri pour réaliser un reportage sur le meurtre et la disparition de deux adolescentes. De retour chez sa mère Adora, elle doit faire face aux fantômes de son passé, tout en renouant avec sa demi-sœur Amma qu’elle voit peu. Critiquée par sa propre mère, son implication dans la résolution de l’enquête n’est pas vue d’un bon œil, et ressasse des traumatismes qui ne sont pas sans lui rappeler la perte de sa sœur dans sa jeunesse dans des circonstances mystérieuses. L’Amérique dépeinte dans Sharp Objects est sombre, emplie de solitude et de secrets. Si vous cherchez à vous détendre, passez votre chemin !

sharp objects série

Un polar efficace… jusqu’à la dernière seconde

La série doit son pitch alléchant au livre Sur ma peau de Gillian Flynn, dont elle est l’adaptation. Auteure de Gone Girl et Dark Places, tous deux adaptés au cinéma, ses romans sont une source d’inspiration pour des réalisateurs de renom (David Fincher, Gilles Paquet-Brenner). Déjà entraîné à l’exercice série télé avec la très acclamée Big Little Lies, Jean-Marc Vallée (Dallas Buyers Club, Wild) prend les commandes de Sharp Objects avec la même intensité, mettant à nouveau en scène des rôles féminins très forts.

Une atmosphère malsaine et pesante plane tout au long des huit épisodes, faisant parfois passer l’enquête au second plan au profit des révélations sur le passé de Camille, jusqu’au dénouement… inattendu.

Des anti-héroïnes sublimement interprétées

Il fallait des actrices à la hauteur de ce trio de femmes complexes et tourmentées : Amy Adams, que l’on ne présente plus, dans le rôle-titre, Patricia Clarkson, en mère aussi dévouée que toxique, et la révélation Eliza Scanlen, la benjamine désabusée. Trois générations de femmes brillamment mises en scène, dont les vieux démons et les blessures se répercutent sur leurs relations. Sharp Objects n’hésite pas à montrer les liens mère-fille et fraternels sous un autre jour, pour le meilleur et pour le pire.

Evoquée un temps, la deuxième saison ne verra pas le jour. En effet, Amy Adams a déclaré ne pas pouvoir se replonger dans le rôle torturé de Camille, qui lui a demandé tant de préparation psychologique et physique. Cela annonce la couleur de cette seule et unique saison, à découvrir en DVD et Blu-ray le 28 novembre.

sharp objects actrices

Illustrations : © HBO

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