Dead Cells est l’une des belles surprises vidéoludiques de ces derniers mois. Le jeu du studio français Motion Twin nous a conquis par sa maîtrise et sa technique hors-pair. Après plus d’un an d’accès anticipé, la version finale de Dead Cells est enfin dans les boîtes et vous propose une expérience unique en son genre. Mais avant de vous lancer à corps perdu dans cette aventure inoubliable, voici un rapide tour d’horizon de ce que vous devez savoir sur Dead Cells.
1. Un jeu difficile et exigeant
Dans Dead Cells, ne retenez qu’une chose : vous n’êtes pas prêt. Vous n’êtes en effet pas prêt aux morts à répétition, aux ennemis survoltés et au rythme qui vous demandera une précision à toute épreuve. Il faudra constamment persévérer pour sortir votre héros de l’île maudite dans laquelle il est prisonnier. Avec un peu d’acharnement, on arrive à progresser et la sensation de réussite est jouissive. Lorsqu’on finit par voir le bout du tunnel et tout le chemin parcouru après des dizaines et des dizaines d’heures de jeu, à recommencer pour réussir, la satisfaction est intense. Le dévouement et la volonté du joueur sont pleinement récompensés, ce qui rend ce jeu si difficile et exigeant, mais jamais frustrant. Dead Cells est disponible sur PC et toutes les consoles actuelles. Les performances ne varient pas d’un iota d’un support à l’autre : l’expérience est donc identique pour tous les joueurs.
2. Un monde labyrinthique procédural
L’autre aspect si particulier de Dead Cells, c’est que vous ne referez jamais deux fois le même chemin. À chaque mort ou nouvelle partie, le monde est généré de façon procédurale. C’est-à-dire qu’à chaque fois que vous recommencez, votre expérience est différente et innovante. On trouve ainsi toujours autant de plaisir à parcourir le jeu et à se démener pour réussir et progresser. Cet aspect offre à Dead Cells une expérience dont on ne se lasse jamais.
3. Aucun checkpoint : ça passe ou ça casse !
On parle de Dead Cells comme un jeu difficile et exigeant : ce n’est pas sans compter son absence totale de checkpoint. En effet, chaque mort est définitive pour votre personnage : vous n’aurez pas droit à un nouvel essai ou à une seconde chance. Vous reprendrez depuis le début avec l’équipement de base, dans un nouveau labyrinthe. Le joueur doit rester constamment concentré et minutieux pour ne pas tout recommencer à quelques mètres de la sortie.
4. De multiples tactiques à utiliser
Le héros de Dead Cells est équipé de deux armes principales et autant d’objets de jet pour s’en sortir dans cette épopée périlleuse. C’est au joueur d’adapter son équipement en fonction du style qui lui convient le plus. Il doit donc établir de multiples tactiques pour venir à bout de ses adversaires. Duo d’arcs, épée et bouclier, marteau et fouet, toutes les combinaisons sont bonnes si elles sont bien exécutées. Du côté mouvement, c’est encore au joueur d’établir sa tactique de mobilité : double saut, accroupissement, esquive, etc. C’est à lui de voir en fonction de ses armes et de ses stratégies. Tout est tellement équilibré avec une justesse impeccable que toutes les approches se valent, à condition de savoir les maîtriser correctement.
5. Plus on prend de risque, mieux c’est
Dead Cells apprend enfin le goût du risque. Car le risque, à condition d’être pris intelligemment, récompense le joueur. Par exemple, frapper des ennemis alors qu’on vient juste de perdre de la vie remonte un peu votre jauge, ce qui, malgré la peur de perdre, incite à rester au combat et à toujours tenter le risque. Tout le système de jeu a été pensé sur cette notion : si vous êtes trop hésitant, trop timide, ou peu mesuré, c’est la mort assurée.