Débarquant avec un prix abordable sur un marché en berne, la Surface Go de Microsoft entend proposer une alternative intéressante aux tablettes. Notre avis dans les lignes qui suivent.
La Surface 3 semble avoir trouvé un successeur et il répond au nom de Surface Go. Une appellation assez évocatrice pour le ticket d’entrée de la gamme Surface, puisqu’elle est proposée à partir de 449,99 euros dans sa version la plus simple. Microsoft nous a fourni un exemplaire pour nous faire un avis sur le produit, nous avons retenu pour vous 5 gros points positifs.
Clair, net, précis
La Surface Go a beau être le produit le plus abordable de la gamme Surface, il n’en reste pas moins un beau produit. Il profite de la fameuse robe en aluminium anodisé des Surface qui est autant agréable à l’œil qu’au toucher. L’ordinateur hérite aussi d’une béquille à la fois facile à manier et solide. Et quelle que soit la position de contorsionniste qu’on lui à faire subir, elle a tenu le coup. Microsoft peut en être fier !
En faisant le tour de la machine, on trouve une prise jack 3.5, un port USB-C, un lecteur micro-SD et un connecteur propriétaire pour recharger l’engin. C’est chiche, mais ça va à l’essentiel. Il sera toujours possible de brancher un hub en USB-C si les prises venaient à manquer. A noter que le cadre en aluminium permet au stylet de s’aimanter sur les deux côtés (entre droitiers et gauchers, pas de jaloux).
Sur place, ou à emporter
Utilisable dans plusieurs situations (sur les genoux, dans le canapé, sur une table à manger, une table de chevet, dans sa cuisine…), la Surface Go est ultra portable. L’appareil arbore un gabarit plus proche d’une tablette tactile que d’un ordinateur. C’est très compact et elle rentre dans les sacs à dos les plus petits ! A titre de comparaison, cela prend moins de place que mon comic’s Superman Kingdom Come. Et surtout, elle pèse moins lourd : 520 grammes sans clavier ni chargeur.
Partir sans son chargeur pour une matinée ou une après-midi justement est envisageable. Avec 71% de batterie à 14h42, elle est retombée à 31 % à 16h38. Pendant ce laps de temps, nous avons pris des notes avec la machine, écouté de la musique sur YouTube, Deezer et regardé des vidéos sur Netflix sans interruption. Si par malheur vous oubliez le câble, il est toutefois possible de recharger la bête par USB-C.
Simple, basique
L’ordinateur de Microsoft fonctionne avec un étonnant processeur Pentium Gold 4417Y assez puissant pour faire fonctionner Windows 10 S. Il est possible de basculer vers la version « complète » de Windows 10 à l’achat (non réversible). La version de base est équipée de 4 Go de Ram (mémoire vive) et de 64 Go d’espace de stockage interne (extensible).
Deux autres configurations seront proposées aux plus exigeants :
-8 Go de RAM avec 128 GO de SSD au prix indicatif de 599 euros
-8 Go de RAM avec 256 Go de SSD à un prix encore inconnu.
Le fabricant nous a fourni le modèle intermédiaire avec 8 Go de RAM et 128 Go de mémoire interne en SSD. Si quelques latences interviennent par moment (notamment avec le clavier virtuel), l’expérience globale est satisfaisante dans cette configuration. La Surface Go conviendra à un usage bureautique et multimédia, mais pas plus. Nous sommes un peu plus réticents concernant la version de base, à cause de la RAM et de la technologie utilisée pour la mémoire interne (eMMC).
Des accessoires pratiques
La Surface Go s’apparente à une tablette. Mais pour utiliser son plein potentiel, mieux vaut s’acquitter d’un clavier officiel qui viendra se fixer à merveille. Il est tout à fait possible de vivre avec le clavier virtuel, mais qu’on se le dise : impossible d’être très productif.
Au-delà de la curiosité, cela nous a donné une autre raison d’utiliser le stylet fourni en test. En plus de permettre le dessin, il gère l’écriture manuscrite. Agréable en main et fabriqué dans les mêmes matériaux que le PC, il donne facilement accès à deux raccourcis placés au niveau du pouce et au niveau de la gomme. Le pointeur a beau être un poil lent, il s’est montré réactif et pratique pour la prise de notes. Il est naturellement compatible avec Word, One Note, mais aussi le navigateur Edge.
Jouer les touristes, c’est possible
En tant qu’ordinateur tout-en-un, il fallait que des capteurs photos soient présents. On retrouve ainsi un APN de 8 mégapixels avec autofocus au dos contre 5 mégapixels à l’avant. Cette dernière est intéressante et pratique puisqu’elle permet d’exploitation de Windows Hello, un système de déverrouillage facial. Après plusieurs essais en pleine journée, la machine n’a jamais eu de soucis pour reconnaitre mon visage.
Chasse gardée
L’appareil arbore un gabarit plus proche d’une tablette tactile que d’un ordinateur portable. On retrouve un écran de 10 pouces avec une résolution de 1800 x 1200 pixels. Niveau design, les courbes connues des Surface ont été reprises et arrondies. De là à dire que Microsoft souhaite jouer sur le même tableau qu’Apple et ses derniers iPad –plus accessibles-, il n’y a qu’un pas. Il conviendra sans aucun doute aux personnes ayant un usage bureautique et pour les étudiants cherchant une machine d’appoint.