Plébiscités pour leurs performances de premier plan, les SSD (Solid Slate Drive) n’ont pourtant pas encore réussi à envoyer à la retraite nos bons vieux disques durs. La raison ? Un prix à l’achat encore élevé, qui les empêche encore de déloger les HDD intégrés aux ordinateurs. Et si au lieu de les confronter, vous les combiniez ?
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Le SSD, une vitesse sans égal
Toute personne qui utilise pour la première fois un SSD ne peut pas passer à côté : le débit de transfert, la vitesse d’exploitation dépassent de très loin celles d’un disque dur classique ! Des performances qui permettent d’accéder aux fichiers à des vitesses atteignant 7 ms pour les produits les plus performants, et d’accélérer la vitesse d’exécution des programmes. Aussi plus silencieux et économes en énergie, ils sont surtout bien plus chers que les disques durs internes classiques, et proposent des capacités de stockage plus faibles (majoritairement inférieures à 250 Go) pour des raisons de coût.
HDD, des gigas pas chers
Des défauts qui expliquent la survie de nos bons vieux disques durs, qui ont pour eux une capacité de stockage qui a progressé d’année en année et un prix accessible. Il n’est plus rare aujourd’hui de voir des disques durs bon marché dépasser allègrement le To (1000 Go), ce qui conviendra naturellement aux gros consommateurs de données. De quoi compenser des performances en vitesse pure bien plus basses que les SSD.
Le SSD Caching : la solution miracle ?
Face au coût et au faible espace de stockage proposé par le SSD moyen, une solution a rapidement émergé : le SSD Caching. Cette technique consiste à doper la mémoire tampon. Ce terme désigne une zone de stockage plus petite, mais très rapide d’accès sur un disque dur classique, réservée aux fichiers appelés le plus souvent sur le disque. En substituant à cette mémoire tampon un SSD, on peut ainsi bénéficier de ses performances de vitesse pour le traitement courant, tout en gardant en réserve un accès plus lent à des fichiers plus volumineux, mais souvent chargés.
Combiner SSD et HDD
Pour mettre en place une solution de SSD Caching, un SSD d’une capacité maximal de 64 Go est conseillé. Au-delà, la solution perd de son intérêt (la mémoire tampon ne sera plus aussi rapide). Côté disque HDD, privilégiez des produits avec au moins 2 To de stockage pour que l’opération soit avantageuse, comme le Seagate BarraCuda. La carte mère de votre PC doit être compatible SSD Caching. En fonction du modèle de votre carte mère, un logiciel différent sera nécessaire pour effectuer la manipulation : Smart Response par exemple pour les cartes Intel, mais surtout Dataplex, le logiciel le plus plébiscité pour le SSD Caching.