Vous trouvez que tous les drones commencent à se ressembler les uns des autres ? En un sens, vous avez raison. DJI a réussi à imposer son design depuis ses Phantom ou son Maveric et tous les autres suivent. Mais pas PowerVision. On vous propose de découvrir ce que les drones de la gamme Power ont de différent par rapport à la concurrence.
Trois drones avec chacun des caractéristiques particulières, ça vous tente ? Tant mieux puisque si vous deviez investir dans un drone ces prochains mois, les PowerEye, PowerEgg et PowerRay devraient fortement vous faire de l’œil.
Le PowerEgg
C’est le premier drone grand public de la marque chinoise PowerVision. Et il porte bien son nom puisqu’il ressemble à… un œuf. Un gros Kinder Surprise qui vole et qui, à défaut de pouvoir être dévoré, est facilement transportable.
Cet objet tout droit sorti d’un épisode de Black Mirror n’est cependant pas réservé aux professionnels de la dronautique. Il est, au contraire, plutôt facile d’utilisation. Un bouton situé sur le dessus lui permet de décoller et un autre bouton, se trouvant sur la télécommande, lui permet d’atterrir en toute sécurité et de s’arrêter.
Mais ce qui fait son originalité -outre son design- c’est la façon de le piloter. Avec le PowerEgg est livré une sorte de nunchuk (ce joystick qui était livré avec la Wii) qui vous permet de contrôler le drone grâce à vos mouvements. Vous avez dit intuitif ?
Cette manette possède également un bouton qui permet au drone de s’arrêter en l’air et de se stabiliser pour prendre la plus belle photo qui soit.
Et si le pilotage via mouvement vous fait peur, vous aurez évidemment la possibilité de faire voler votre drone avec une télécommande beaucoup plus classique sur laquelle vous pourrez poser votre smartphone pour avoir un retour vidéo en direct.
En parlant photo justement, sachez que la caméra permet de filmer en 4K mais aussi à 360 degrés. Ce qui vous permettra de tirer au mieux parti des modes « Follow me », « Orbit » ou « Cable cam ».
Le PowerEye
Doté d’un design beaucoup plus classique que le PowerEgg, le PowerEye est un quadricoptère pliable et facilement transportable malgré son imposante envergure une fois prêt à décoller.
Là où ce drone est encore plus impressionnant, c’est qu’à l’image d’un drone professionnel, vous pourrez adapter l’objectif micro 4/3 qui vous convient sur sa caméra qui, par ailleurs est en 4K. En option -et pourquoi pas après tout- vous pourrez coupler la caméra du drone à une caméra thermique vous permettant de voir la chaleur dégagée par des animaux ou encore des objets (voire même des humains mais on a rien dit).
Ce PowerEye intègre également une seconde caméra conçue pour le FPV (First Person View). Ce qui signifie qu’avec un casque VR, vous pourrez avoir la vision directe du drone avec lequel vous ne ferez plus qu’un.
Mais il n’y a pas qu’une caméra qui peut être attachée à ce drone. D’après l’entreprise, le PowerEye serait capable de transporter un mégaphone, une lampe torche, un détecteur de fumée voire même une bouée. En somme, le nécessaire au sauvetage d’une personne en difficulté.
Le drone est doté d’une batterie de 9000 mAh permettant une autonomie d’un petit peu plus de 29 minutes ainsi qu’une vitesse allant jusqu’à 65 km/h. A noter que PowerVision propose son SDK (kit de développement) en Open Source pour permettre aux possesseurs de personnaliser leur drone à leur façon.
Le PowerRay
C’est surement le drone le plus orignal qui vous ait été donné de voir. Aussi bien dans son design que dans son utilisation.
Comme son nom l’indique, ce drone subaquatique ressemble à une raie. De ce fait, à vous la joie de pouvoir explorer les fonds marins à l’aide d’un drone doté d’une caméra 4K.
Ce drone s’adresse aussi bien aux fans de plongée qu’aux fans de pêche. Pour cause, le PowerRay renferme le PowerSeeker, une petite boule qui n’est autre qu’un sonar permettant de détecter les poissons aux alentours. Mais ce n’est pas tout puisqu’il propose également une petite flopée de détails comme la profondeur, la température de l’eau ou encore le paysage sous-marin dans lequel il se trouve.
En prime, vous pouvez chausser un casque VR sur votre tête pour pouvoir profiter des fonds océaniques ainsi que de leur habitat que vous ne pourriez pas admirer sans équipement de plongée adéquat. Et si vous êtes avec des amis, vous pouvez connecter plus d’un casque pour qu’ils puissent en profiter également.
Au niveau autonomie, celle-ci peut aller jusqu’à 4 heures à vitesse lente. Quant à sa portée, n’espérez pas atteindre la Fosses des Mariannes puisque vous n’aurez que 100 mètres. Ce qui est relativement suffisant quand on y pense.