Depuis le milieu des années 90, cette fratrie irlandaise de 3 soeurs et un frère squattent à chaque sortie d’album, les charts et pas seulement dans le cadre de leur verte Eirin. Avec les Chieftains et U2, les Corrs sont un des groupes phares irlandais. Avec leur pop teintée de musique traditionnelle irlandaise, les Corrs ont apporté, en 6 albums, un vent de fraîcheur. Il est fort à parier que leur nouvel album ait encore le même effet.
Depuis le milieu des années 90, cette fratrie irlandaise de trois soeurs et un frère squattent à chaque sortie d’album, les charts et pas seulement dans le cadre de leur verte « Eirin ». Avec les Chieftains et U2, les Corrs sont un des groupes phares irlandais. Avec leur pop teintée de musique traditionnelle irlandaise, les Corrs ont apporté, en 6 albums, un vent de fraîcheur. Il est fort à parier que leur nouvel album ait encore le même effet.
L’épopée des Corrs
C’est dans les années 90 que les Corrs débarquent dans les charts avec l’album « Forgiven, not forgotten » et ses tubes « Runaway » ou « Forgiven, not forgotten ». Leur pop où fleurt bon la tradition irlandaise grâce notamment à la flûte d’Andrea, le violon de Sharon et le bodhran de Caroline, a fait mouche.
En 10 ans, le groupe a sorti 5 albums ce qui a laissé à cette fratrie peu de place pour construire une vie de famille. Pas étonnant donc qu’une pause s’est imposée après leur album « Home« . Une pause qui dura 10 ans.
En 2015, les Corrs remontrent le bout de leur nez avec l’album « White light« . En cette fin d’année, ils reviennent avec un album tout beau, tout neuf.
Jupiter calling : nouvel album
« Jupiter calling » a été enregistré sous la houlette de T-Bone-Burnett qui ne tarit pas d’éloge à l’égard des Corrs. « J’aime l’esprit profond et généreux des Corrs. J’aime leur manière d’écrire, chanter, jouer. J’aime le peuple irlandais, sa musique, sa littérature, son art. Les Corrs sont le plus émouvant représentant de cette île mystique » a-t-il déclaré pour ventsmagazine.com en septembre dernier.
Les deux premiers titres dévoilés confirment l’univers particulier de cette fatrie. « Son of Solomon » séduit immédiatement par son côté minimaliste, acoutisque qui nous plonge dans la mélancolie irlandaise. « SOS » lui attire par son son pop à priori léger mais dont le texte est, lui, fort de sens. Il évoque le drame qui se déroule en Syrie et en fait un des titres les plus politiques des Corrs.
Le reste de l’album sera-t-il à la hauteur ? Sans aucun doute. Caroline Corr, l’une des soeurs, dit que cela a été l’expérience la plus libératrice du groupe en studio. On veut bien la croire.
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