Nous nous félicitions il y a environ 6 mois de cela de l’arrivée des premiers Blu-ray Ultra HD, dans la foulée des premiers lecteurs Ultra HD (4K). Il est maintenant temps de faire un premier bilan, et il faut bien dire qu’il est plutôt positif.
L’arrivée du Blu-ray Ultra HD se faisait à la fois sous de bons et de mauvais auspices. Bons car nombreux étaient ceux qui attendaient l’arrivée d’un support adapté pour investir dans un téléviseur Ultra HD. Mauvais car tout aussi nombreux sont ceux qui pensent qu’après avoir investi dans des VHS puis des DVD, puis des Blu-ray, cela suffisait et qu’ils n’allaient pas renouveler leur vidéothèque pour un énième format. Sans compter l’arrivée de Netflix et sa promesse de contenu Ultra HD en streaming, ou encore la VOD en 4K.
Sonopresse, une entreprise allemande qui œuvre dans le pressage de disques optiques, affirme pourtant avoir déjà écoulé plus d’1 million de Blu-ray Ultra HD pour les besoins du marché européen mais aussi pour le marché US, notamment pour des éditeurs du calibre d’Universal, Warner ou encore Concorde. Un chiffre qui donne la mesure du succès du format, dont l’adoption serait 4 fois plus rapide que le Blu-ray classique en son temps.
On peut attribuer ce succès à plusieurs raisons. D’abord l’arrivée de lecteurs compatibles à des tarifs abordables, ce qui n’était pas vraiment le cas lors de la sortie du Blu-ray. Samsung propose ainsi un modèle à moins de 500 euros quand Panasonic positionne son offre à moins de 900 euros. Deuxième raison, la disponibilité des films Ultra HD a suivi de près celle des lecteurs, chose qui avait manqué au Blu-ray. Et pour finir, la déferlante des téléviseurs Ultra HD est telle que certains fabricants annoncent déjà la fin prochaine de la production de TV Full HD et HD. Mais cela reste à confirmer.
La montée en puissance du déploiement de la fibre optique, qui démocratisera le streaming et la VOD Haute Définition, pourrait cependant contrecarrer ce bon départ du Blu-Ray Ultra HD. L’avenir nous le dira.
