Avec la disparition de Carlo Pedersoli alias Bud Spencer, c’est toute une part de notre enfance qui s’envole. Et avec elle, le souvenir de mardi soirs passés devant la télé à rire de ses bourre-pif dévastateurs et de ses joyeuses passe d’arme avec son indissociable acolyte Terence Hill…
Premières spaghettis…
Sportif émérite (il fut champion de natation), chanteur et inventeur, il se tourne vers le cinéma en 1967, avec Dieu pardonne… moi pas ! Premier western « spaghetti » (made in Italie) et première rencontre avec Terence Hill, même si le duo ne se forme pas encore. Mais l’alchimie entre les deux comédiens fait des étincelles. Et les deux trublions ne se quitteront bientôt plus…
Le bon et la brute
Avec la trilogie des Trinita portée par On l’appelle Trinita en 1970, Spencer et Hill incarnent deux frères qui font trembler le far west par leur fâcheuse tendance à distribuer les coups de poing (au bruitage volontairement exagéré) et les vannes bien senties.
Un buddy au cœur tendre
Et Bud Spencer de se spécialiser dans ce rôle du cow boy un peu bourru mais au coeur sur la main que l’on retrouve également en solo, notamment dans Cinq hommes armés ou Faut pas pousser. Désormais, le western n’aura plus vraiment le goût des spaghetti…