Choisir ses fixations de snowboard n’est pas toujours facile. Votre choix devra se faire en fonction de votre niveau, mais aussi de votre planche et du type de pratique vers laquelle vous vous orientez. Pour vous aider, voici les points clés à connaître.
Les types de fixations
Il existe deux grands types de fixations :
– Les coques, équipés d’une coque à l’arrière assurant la rigidité de la fixation contre le mollet et de deux ou trois sangles de maintien sur le coup de pied.
– Les « flow », également équipées d’une coque assurant la rigidité et d’un système de maintien simplifié sur le coup de pied. Ce dernier permet de déchausser et rechausser rapidement, tout en se maintenant debout. Pratique pour les débutants.
Ces deux systèmes sont compatibles avec tous les types de boots.
En quoi varient-elles ?
Les fixations de snowboard peuvent être considérées comme une sorte de sur-chaussure dont la fonction est de maintenir les pieds du snowboarder en contact avec la planche.
Tout comme les chaussures de ski, elles se distinguent donc par leur degré de rigidité et le type d’attaches permettant d’ajuster la fixation à la chaussure.
Si le principe général est toujours le même, chaque marque développe ensuite son propre système et des petites différences d’ergonomie apparaissent. En ce qui concerne la rigidité, un résumé rapide consiste à dire que plus vous allez vers l’alpin ou plus votre niveau est élevé, plus vous privilégierez la rigidité pour une réactivité importante.
Récapitulatif des fixations en fonction des planches
– Planche freeride : la plus polyvalente, doit être associée à des fixations souples à moyennement souples en fonction du niveau. Le rigide est à réserver aux snowboarders confirmés
– Planche Freestyle : destinée au snowpark, les fixations sont moyennement souples à rigides pour les plus confirmés, afin de favoriser la réactivité et corriger rapidement les petites fautes
– Planche All Mountain (tous terrains) : de la polyvalence pour les snowboarders de niveau moyen, privilégier des fixations souples à moyennement souples en fonction du niveau. Les snowboarders confirmés peuvent aller vers des modèles rigides
– Sur pistes, les planches alpines : pour les fondus de vitesse avec des fixations moyennement rigides à rigides, afin de faire corps avec la planche et éviter les risques de blessure. Les fixations type « flow » sont à éviter.
Dernier conseil : pour les longues journées de pratique loisir, préférez des fixations un petit peu plus souples, qui permettent de ménager le confort et réduire la fatigue.
Ce qu’il faut retenir
– Choisir la rigidité en fonction de son niveau
– Les « flow » sont à éviter en alpin