Alors que le succès mondial des Minions a placé le métrage sur la troisième marche du podium des plus gros succès des films d’animation, les petits bonhommes jaunes continuent de tout emporter sur leur passage, et leur renommée s’étend désormais au monde entier. Pourquoi un tel succès cinématographique ? La réponse ici !
Vous connaissiez Gru, le gentil vilain de Moi, moche et méchant ? Vous connaissez donc les Minions, les petits sbires jaunes du méchant à la voix de Gad Elmaleh. Ceux-ci, non contents d’avoir remporté un vrai succès commercial dans le monde des produits dérivés ont eu (enfin) droit à un long-métrage qui leur est entièrement destiné !
Au programme : découverte des origines de ces attachantes petites créatures jaunes à lunettes, bien avant Gru, bien avant Moi, moche et méchant.
Au cours de l’histoire, les Minions ont toujours été attirés par les grands méchants dont ils aspirent depuis toujours à être les sbires (terriblement maladroits). Après Dracula, Napoléon, ou encore un T-Rex, les Minions se retrouvent pour la première fois depuis longtemps sans « Boss », comme ils aiment appeler leur maître du Mal. Sans méchant à servir, les pauvres créatures sombrent alors dans une profonde dépression. Mais c’était sans compter sur Stuart, Bob et Kevin, qui s’en vont dans le New-York des années 1960 afin d’y trouver la plus grande super méchante des temps modernes : Scarlett Overkill.
Si Les Minions est un succès, c’est avant tout parce que le film est destiné aux petits comme aux grands. Truffé de gags hilarants et potaches destinés aux plus jeunes ou aux grands enfants (dont je fais partie), le film jouit également d’un rythme sans temps morts. Le scénario est rocambolesque, rempli de péripéties, de retournements de situation et, une fois encore… de gags. Je le dis, je persiste et je signe, Les Minions est réellement un film drôle où l’humour est mis au service du spectateur. Et, si l’intrigue reste néanmoins assez simple et prévisible, c’est que le scénario s’adresse avant tout aux enfants et qu’il saura leur plaire, à n’en pas douter.
Comique de répétition, comique de situation, comique de gestuelle, ou encore comique de langage, tout est fait pour que le spectateur passe un agréable moment devant son écran, tout en suivant les aventures des trois petits héros livrés à eux-mêmes dans un monde qui leur est inconnu. Et à propos de comique de parole, on notera bien-sûr que la langue officielle des Minions n’est autre qu’un subtile mélange de français, d’anglais, d’italien, et d’espagnol (« Banana » !), et, hormis le fait de nous offrir quelques répliques à mourir de rire, c’est peut-être aussi cela aussi qui confère aux Minions le succès fou connu à travers le monde entier.
Pour accompagner les héros, nous retrouvons les personnages des super méchants Scarlett Overkill et son petit ami candide Herb (doublés par Marion Cotillard et Guillaume Canet dans la version française), ou encore la reine d’Angleterre, qui apportent tous également leur lot de blagues et de bêtises hilarantes.
Enfin, notons la bande son entraînante et très « 60’s » (en même temps c’est mieux pour un film se déroulant dans ce contexte temporel) qui rassemble des morceaux tels que Got to Get You Into My Life, des incontournables Beatles, Purple Haze, de Jimi Hendrix, le fameux titre Happy Together des Turtles, ou encore My Generation, de The Who. Côté références, quelques clins d’œil à certains films, méchants ou autres anecdotes ne manqueront pas de vous donner le sourire.
Ayant déjà dépassé le milliard de recettes au box-office mondial (le film est sorti en France mi-juillet, puis sort au fur et à mesure dans le reste du monde depuis), Les minions s’est même installé à la troisième marche des plus grands succès des films d’animation juste derrière Toy Story 3 et La Reine des Neiges. Néanmoins, avec une sortie à venir en Chine dès le mois de septembre, inutile de s’inquiéter quant à la continuité du succès des Minions. De quoi prévoir (peut-être) une suite, mais de quoi également prévoir un avenir radieux aux créatures jaunes les plus attachantes de l’histoire du cinéma, pour notre plus grand plaisir !
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