SSD, vous avez certainement déjà vu ce sigle sur une fiche technique d’ordinateur, et vous vous demandez ce que c’est ? Lisez ce qui suit.
– En premier lieu, sa vitesse de transfert, qui surclasse largement celle des disques durs. La vitesse de transfert des meilleurs disques durs atteint péniblement les 100 mo/seconde quand les SSD dépassent les 500 Mo/s. De même, le temps d’accès aux fichiers est de l’ordre de 7 millisecondes pour les meilleurs disques durs et de 0,1(!) milliseconde pour un SSD.
– Le disque SSD ne comporte aucune pièce en mouvement. Cela induit un silence total en fonctionnement, qu’apprécieront grandement tous ceux qui ont été incommodés par le bruit d’usine généré par leur disque dur. Mais l’intérêt principal se trouve au niveau de la fiabilité, nettement accrue par rapport à un disque dur classique soumis à des contraintes mécaniques. Ils n’émettent aucune vibration, un élément de plus à verser au crédit de la fiabilité et du confort.
– Les SSD sont quasiment insensibles aux chocs, point faible des disques durs standards. Et c’est simple à installer !
Alors me direz vous, c’est le support parfait ? Pas tout à fait, le SSD a tout de même quelques défauts. Le principal est le prix encore relativement élevé au Gigaoctet par rapport à un disque dur. Ceci dit, les prix ont considérablement baissé ces dernières années et on peut maintenant s’équiper à tarif abordable, notamment pour des capacités de 250 et même 500 Go. Au delà, les disques durs demeurent plus compétitifs.
L’autre gros inconvénient du SSD est qu’il supporte un nombre limité de cycles de lecture-écriture et d’effacement. Il faut bien entendu relativiser, votre SSD ne va pas s’arrêter de fonctionner au bout de 6 mois, et il y a des chances que votre ordinateur soit obsolète avant la mort de votre disque. Mais c’est tout de même un gros inconvénient pour un support de stockage. La meilleure solution consiste à utiliser un SSD de capacité petite à moyenne (120 ou 250 Go) pour installer le système d’exploitation et un ou des disques durs classiques pour stocker les données.
Bien entendu rien n’empêche d’utiliser exclusivement des disques SSD, mais le coût ne serait pas le même. Le fait d’installer le système d’exploitation sur SSD accélère sensiblement le lancement de l’ordinateur (moins de 10 secondes pour Windows 10) mais aussi l’accès aux données. C’est, en passant, un bon moyen de donner une seconde jeunesse à un ordinateur dépassé techniquement. Comme les SSD sont souvent livrés avec un adaptateur 2,5′ vers 3,5′, le remplacement de l’ancien disque dur est une opération des plus simples.
Le prix des SSD baisse de mois en mois, et il ne fait pas de doute qu’ils seront un jour suffisamment compétitifs pour totalement remplacer nos bons vieux disques durs, (c’est déjà souvent le cas pour les ordinateurs portables). Cette famille de composants informatiques étant celle qui a le moins progressé en termes de performances (comparée à la mémoire vive, aux processeurs et aux cartes graphiques) ce sera tout bénéfice pour la réactivité des applications et le confort d’utilisation de nos ordinateurs. D’autant que les disques SSD continuent à progresser avec de nouveaux formats et technologies (M2, Optane by Intel, etc.)