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Cannes 2022 : avant la Palme d’Or, les sections parallèles remettent leurs prix 

28 mai 2022
Par Félix Tardieu
Léa Seydoux dans "Un beau matin" de Mia Hansen-Love
Léa Seydoux dans "Un beau matin" de Mia Hansen-Love ©Les Films du Losange

En attendant le palmarès de la sélection officielle qui sera dévoilé lors de la cérémonie de clôture du 28 mai, les sections parallèles cannoises ont remis leurs premiers prix, à commencer par la Semaine de la Critique et la Quinzaine des réalisateurs. 

Le 75e Festival de Cannes touche bientôt à sa fin : alors que l’on devrait découvrir sans trop tarder les prix de la sélection officielle, à commencer par la prestigieuse Palme d’Or, mais également le Grand prix du jury ou encore le prix Un certain regard (la section parallèle officielle du festival), les principales sections parallèles du Festival ont dévoilé leurs palmarès après plus d’une semaine de compétition. 

Du côté de la 61e Semaine de la Critique, section parallèle créée en 1962 à l’initiative du syndicat français de la critique de cinéma et cette année dirigée par la journaliste Ava Cohen (succédant à Charles Tesson), le Grand prix a été décerné au premier long-métrage du réalisateur colombien Andrès Ramirez Pulido, La Jauria (La Meute), également lauréat du prix SACD et dont la sortie en salles est prévue le 4 avril 2023. Ce dernier fait le récit d’un groupe de jeunes garçons incarcérés dans un centre expérimental pour mineurs dans la forêt tropicale colombienne. Onze films étaient en compétition dans cette section mettant exclusivement en avant des premiers ou seconds longs-métrages.

Andrès Ramirez Pulido, La Jauria (La Meute) ©Pyramide Distribution

Le prix « French Touch » du jury, nouveauté de cette 61e Semaine de la Critique, a été remis à Aftersun de la réalisatrice britannique Charlotte Wells, avec un certain Paul Mescal (révélation de la série Normal People). Un prix de la Révélation a également été décerné à la jeune a Révélation de l’année à la jeune actrice Zelda Samson, 11 ans, pour son rôle dans Dalva de la réalisatrice belge Emmanuelle Nicot. 

Paul Mescal et Frankie Corio dans Aftersun ©Cinetic

De son côté, la Quinzaine des réalisateurs, section en principe non-compétitive créée en 1969 par la Société des réalisateurs de films (SRF), a tout de même décerné deux prix associés à la Quinzaine, après avoir remis son traditionnel Carrosse d’or en début de festival à la cinéaste américaine Kelly Reichardt : ainsi, le prix SACD a été attribué à La Montagne de et avec Thomas Salvador, accompagné à l’écran par Louise Bourgoin. Le Label Europa Cinemas, qui récompense un film européen, a été décerné à un autre film français, Un beau matin de Mia Hansen-Løve avec Léa Seydoux, Pascal Greggory et Melvil Poupaud.

Anaïde Rozam dans La Cour des Miracles ©Haut et Court

Parmi les autres récompenses, on notera également le Premier Prix de la Cinef (Cinéfondation) remis au court-métrage italien Il Barbiere Complottista de Valerio Ferrara), ou encore la première édition du prix Écoprod, qui récompense la production la plus éco-responsable sur dix films en sélection, remis à La Cour des Miracles de Carine May et Hakim Zouhan, centré sur une école primaire en Seine-Saint-Denis.

Article rédigé par
Félix Tardieu
Félix Tardieu
Journaliste