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Dyson lance Zone, un casque audio futuriste avec purificateur d’air

01 juin 2023
Par Johanna Godet
Dyson lance Zone, un casque audio futuriste avec purificateur d’air
©Dyson

Le fabricant a lancé ce nouveau casque audio étonnant ce jeudi. Oserez-vous porter cette étrange création ?

[Mise à jour du 1er juin 2023]

Le casque Zone a été lancé en France aujourd’hui sur le site de Dyson. Nous pouvons donc en savoir plus sur ses capacités. La marque promet ainsi jusqu’à 50% d’autonomie et des filtres qui « éliminent les virus, les gaz et 99 % des polluants aussi petits que 0,1 micron. » Il est accompagné d’une application, MyDyson, pour le contrôler, surveiller la qualité de l’air en temps réel ainsi que l’état des filtres.

Deux modèles sont disponibles : le Zone à 899€ et le Zone Absolute+ à 959€. Outre la différence de couleur — le Absolute+ ayant une visière couleur cuivre — ce dernier modèle comprend aussi une housse de transport « Explorer » rigide, une pochette souple et un kit d’adaptateurs pour l’utiliser dans l’avion.

[Article initial du 30 mars 2022]

Dyson est spécialisé dans les produits pour la maison et pour les cheveux. La marque affiche notamment dans son catalogue des aspirateurs, des purificateurs d’air, des sèche-cheveux et autres lisseurs/boucleurs. Le son n’est donc aucunement la spécialité de cette firme anglaise, qui tente à chacun de ses produits d’apporter des innovations. Elles ne manquent d’ailleurs pas dans sa toute dernière création.

La visière du casque Zone de Dyson est amovible
La visière du casque Zone de Dyson est amovible©Dyson

Non, ce produit n’est pas un concept ! Il a véritablement vocation à être commercialisé en dépit de son design futuriste et de sa connotation relativement sombre. Baptisé Zone, il présente une double utilité et intervient à la fois comme un casque audio et comme un purificateur d’air.

Recycler et purifier l’air pour pallier à la pollution

Le Zone embarque une technologie de filtration de l’air, et c’est tout autour du visage que cela se passe. L’air entre ainsi par les écouteurs à l’aide de compresseurs, puis est filtré avant de rejoindre la partie avant placée devant le nez et la bouche. Contrairement à ce que peuvent laisser penser certaines des photos prises par Dyson, la visière frontale n’est pas collée au visage mais dispose d’un couloir permettant de laisser l’air circuler. Ainsi, le porteur peut respirer un air purifié à 99 % selon l’entreprise britannique.

Le fabricant précise que plusieurs niveaux de puissance sont alors disponibles, en fonction de l’effort fourni par l’utilisateur. Le paramètrage peut aussi se faire automatiquement avec l’appui d’un accéléromètre qui détecte ainsi par exemple lorsque le porteur commence à courir.

Un casque Bluetooth avec réduction active du bruit

En marge de la partie avant dédiée à la purification de l’air, le Zone embarque un casque avec suppression active (ANC) et passive du bruit. Pour ce faire, il s’appuie classiquement sur une série de microphones. Toutefois Dyson n’apporte pas plus de précisions techniques sur les haut-parleurs, les micros et l’autonomie notamment. Au total, trois modes d’ANC seraient disponibles, dont un pour s’isoler et s’immerger, un pour les conversations et un dernier pour la transparence lorsque la personne veut être pleinement consciente de son environnement. Il suffirait alors de déplacer la visière frontale pour passer d’un mode à l’autre.

À noter que Dyson a tout de même prévu un système pour ôter la visière et ne conserver que le casque. Les amateurs de son peuvent toutefois être tentés de privilégier des marques reconnues dans ce domaine spécifique telle que Sennheiser ou encore Bose, pour ne citer qu’eux. La force de Dyson est en effet la gestion de l’air et non le son.

Pour l’heure, le groupe n’a pas communiqué les caractéristiques techniques ni le prix de vente de son Zone. Il précise uniquement qu’il sera lancé à l’automne. S’il a peu de chance de convaincre sur le Vieux Continent, des pays comme la Chine ou la Corée, marqués par une forte pollution, pourraient y trouver un réel intérêt.

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Article rédigé par
Johanna Godet
Johanna Godet
Journaliste
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