L’ombre d’une annonce plane autour de Niska. Un mystérieux teaser publié sur Instagram laisse penser que le rappeur s’apprêterait à viser le Stade de France, dans la lignée d’autres artistes francophones.
DJ Snake, Jul, bientôt Aya Nakamura : le Stade de France est désormais la nouvelle scène phare des musiques urbaines. Et un nom supplémentaire semble prêt à s’y greffer. Depuis plusieurs jours, la rumeur enfle autour de Niska, soudain relancée par un teasing publié hier sur son compte Instagram. Voici ce que l’on sait pour l’heure.
Un teasing énigmatique
La vidéo montre un livreur déposant des colis estampillés à l’adresse du Stade de France. Aucun message, aucune date, aucun mot : seulement une instru en fond et un plan fixe. Il n’a fallu que quelques minutes pour que les internautes s’en emparent.
Depuis, les spéculations se multiplient. Les commentaires réclament une billetterie, d’autres imaginent des invités potentiels, revisitant mentalement la discographie de l’artiste pour en tirer une setlist idéale. Pourtant, aucune communication officielle n’a été faite : ni date, ni ouverture des ventes, ni confirmation d’un concert.
Une étape symbolique
Si l’annonce se concrétisait, elle marquerait un cap important pour Niska. Figure centrale de la trap française depuis plus de dix ans, cumulant les certifications, il appartient à cette génération d’artistes qui remplissent les grandes salles sans difficulté. Après l’Accor Arena et Paris La Défense Arena, le Stade de France représenterait une montée en puissance artistique.
La tendance est, en outre, déjà installée. Le rap et la pop urbaine occupent désormais les stades avec la même aisance que les circuits pop et électro. En 2025, Ninho a rempli le Stade de France deux soirs de suite, quelques semaines après le concert record de Jul. En 2026, Aya Nakamura y signera trois dates, tandis que PLK s’y produira à son tour en septembre. Et, côté international, The Weeknd, Fally Ipupa et David Guetta ont eux aussi conforté l’ancrage du lieu comme temple des shows géants.
