La plateforme livre ce 9 octobre une série consacrée à l’ex-pop star Victoria Beckham. Trois épisodes pour retracer les grandes étapes de sa vie, de ses débuts avec les Spice Girls à sa reconversion mouvementée dans la mode.
Spice Girl, femme d’affaires, épouse du célèbre footballeur David Beckham… Victoria Beckham a plus d’une vie dans la sienne. Mais derrière cette façade, que cache réellement l’icône britannique ? C’est la question que pose la nouvelle série documentaire Netflix, ce 9 octobre. Réalisés par Nadia Hallgren (Devenir, consacré à Michelle Obama), les trois épisodes dressent le portrait d’une femme puissante, mais vulnérable, révélant les revers d’une réussite longtemps jugée inatteignable.
Des hauts et des bas
Dans le trailer officiel, Victoria Beckham désamorce avec humour les clichés qui la suivent depuis trois décennies. « Les gens pensaient que j’étais une peau de vache qui ne sourit jamais. Mais… je souris. Ne soyez pas choqués ! », lance-t-elle à la caméra.

L’ancienne Posh Spice revient sur ses débuts de « petite fille maladroite » qui « voulait désespérément être aimée », puis sur sa difficile reconversion dans la mode après la séparation des Spice Girls. « Les gens pensaient : c’est une pop star, elle a épousé un footballeur, pour qui se prend-elle ? », dit-elle encore (propos rapportés par BFMTV).
Chute, lucidité et renaissance
Le deuxième épisode s’attarde sur l’année 2016, lorsque sa marque de luxe frôle la faillite. « J’ai failli tout perdre », confie-t-elle (propos rapportés par Madame Figaro). À l’époque, son entreprise affiche un déficit de 8,4 millions de livres en partie dû à des « dépenses inutiles » et à « énormément de gaspillage ». « J’ai paniqué, car je ne voyais aucun retour financier », admet David Beckham, principal investisseur.

Ce dernier raconte l’impact de cette crise sur leur couple : « On s’était toujours dit qu’on se soutiendrait mutuellement quoi qu’il arrive, mais cette situation m’inquiétait ». Victoria Beckham, de son côté, décrit la tension quotidienne : « En rentrant chez moi, je ne retrouvais pas juste mon mari, mais aussi mon associé. Je devais lui parler des difficultés ». « On s’asseyait ensemble, et on parlait de ce que j’avais investi. Ça me brisait parfois le cœur, car Victoria est une femme fière », reconnaît l’ex-footballer.
Le couple au bord du gouffre
Au bord de la rupture, la créatrice fait appel à David Belhassen, un homme d’affaires qui accepte de devenir son associé après un audit sévère de la marque. Il découvre des dépenses vertigineuses : « 70 000 livres versées chaque année pour les plantes de bureau » et « le salaire de la personne chargée de les arroser, soit 15 000 livres par an », rapporte Madame Figaro.

Grâce à une restructuration profonde, la marque retrouve progressivement sa stabilité. En 2024, elle signe sa quatrième année consécutive de croissance, avec un chiffre d’affaires en hausse de 26 %.
Une femme à reconstruire
Au-delà du redressement économique, la série explore les blessures d’une femme souvent prisonnière de son image. La réalisatrice Nadia Hallgren capte des moments de fragilité où l’ex-Spice Girl évoque sa quête de légitimité, son rapport au corps et la pression médiatique constante. Des figures de la mode comme Anna Wintour et Tom Ford y témoignent de son évolution : celle d’une star devenue créatrice respectée.