Le Duc de Boulogne enflammera Paris La Défense Arena les 10, 11 et 12 octobre. Trois dates sold out en un temps record pour un show très attendu.
Sept ans après son passage à Paris La Défense Arena et trois ans après le Stade de France, Booba revient sur la plus grande scène couverte d’Europe pour un triple concert à guichets fermés. Initialement prévues sur deux soirs, les représentations des 10 et 11 octobre ont affiché complet en quelques heures, poussant à l’ajout d’une troisième date le dimanche 12. À 48 ans, le rappeur prouve une fois encore son statut d’icône du rap français.
Le show s’annonce à la hauteur de l’attente : scénographie, écrans monumentaux, mise en scène… Coproduit par Arachnée Productions et le propre label de Booba, Tallac Records, l’événement promet une plongée dans plus de 20 ans de carrière, de Boulbi à Glaive, avec cette devise devenue manifeste : « La piraterie n’est jamais finie. »
Des invités triés sur le volet
Aucun nom n’a encore filtré, mais il serait étonnant que Booba monte seul sur scène. Ses fidèles du 92i devraient être de la partie, à commencer par SDM. On pourrait également croiser Green Montana ou Bramsito, autres signatures du label, voire quelques featurings inattendus. Ses précédents concerts avaient déjà fait défiler des invités prestigieux : tout indique qu’il rééditera la formule.
Côté setlist, le rappeur devrait alterner entre ses titres fondateurs et les morceaux de son dernier opus Ad vitam æternam (2024). Les fans attendent immanquablement 3G, Jour de paye, Caramel, Wesh Morray ou encore Tony Sosa. Au Stade de France, il revisitait déjà Glaive, Dolce Vita ou GP dans une mise en scène monumentale.
Ce retour parisien intervient après une série de festivals estivaux, de Bordeaux (Hypnotize) à Nantes (Boomin Fest), en passant par Cannes, qui ont servi d’échauffement.
Un événement sous tension
Si le concert s’annonce grandiose, il s’inscrit aussi dans un climat délicat pour l’artiste. Booba, de son vrai nom Élie Yaffa, est placé sous contrôle judiciaire et sera jugé le 3 décembre à Paris pour injures publiques à caractère discriminatoire et cyberharcèlement envers une journaliste et un essayiste. Déjà mis en examen pour harcèlement moral aggravé, il reste serein selon ses avocats, affirmant « réserver ses explications au tribunal ».
