Trois ans après un final suivi par plus de cinq millions de téléspectateurs, Alice Nevers reprend du service ce 22 septembre sur TF1. Marine Delterme et Jean-Michel Tinivelli reforment leur duo iconique dans une intrigue inspirée de L’arnaqueur de Tinder.
En février 2022, TF1 faisait ses adieux à l’un de ses monuments : Alice Nevers. Après 18 saisons et 121 épisodes, le show porté par Marine Delterme et Jean-Michel Tinivelli semblait définitivement terminé. La chaîne n’a pourtant pas rangé sa juge star au placard. Annoncé en novembre 2024, un épisode inédit de la série, Le piège, marque ce 22 septembre son grand retour. Un come-back longtemps attendu, donc, qui entend capitaliser sur la nostalgie des fidèles.
Une enquête inspirée d’un fait divers
Dans ce nouvel épisode, Nevers s’attaque à un séducteur meurtrier, inspiré de l’arnaqueur de Tinder. Sous des identités multiples, Maxime Vianey séduit des héritières, les épouse, puis maquille leur disparition en accident.

Pour le piéger, Alice infiltre son univers en se faisant passer pour une riche veuve. Une traque risquée, d’autant plus que cette enquête a déjà brisé son couple avec Marquand. Le duo tente une ultime manœuvre pour coincer le prédateur. Philippe Lefebvre prête ses traits au tueur, aux côtés de Rebecca Tetens.
La fiction avait bâti son succès sur la complémentarité entre drame judiciaire et romance. Ce nouvel unitaire mise sur la même alchimie : un mélange de polar, de comédie et de tensions sentimentales. Alice et Marquand, désormais séparés, s’affrontent autant qu’ils coopèrent.
Une série qui cherche le renouveau
La presse spécialisée ne s’y trompe pas : si Alice Nevers fait un retour remarqué, c’est sans révolution. Télé-Loisirs salue un « vrai événement », porté par une « énergie communicative » et une « autodérision revigorante ». Le cadre de la Côte d’Azur et la mise en scène rythmée donnent à l’épisode un caractère de renouveau.

Cependant, Le Parisien nuance, soulignant « de vieilles ficelles » derrière une intrigue « placée sous le signe de la comédie ». La prestation de Jean-Michel Tinivelli, cabotin assumé, amuse autant qu’elle divise, tandis que Philippe Lefebvre convainc dans son rôle de prédateur manipulateur.
En bref, ce retour tient moins du reboot que de l’événement ponctuel : un scénario efficace, mais balisé, sauvé par le charisme des interprètes. Si Alice Nevers ne bouleverse pas ses codes, elle prouve que son héroïne reste une valeur sûre de TF1.