Après les succès de Family Business et Fiasco, le réalisateur fait son grand retour sur Netflix avec une production solaire et rafraîchissante.
Sa marque de fabrique ? Une bande de potes et des aventures rocambolesques. Révélé au grand public avec Five (près de 720 000 entrées en salles), Igor Gotesman s’est fait un nom dans le monde du petit écran avec ses deux séries à succès : Family Business et Fiasco. Tour à tour, ces dernières se sont imposées sur Netflix, trustant durant plusieurs semaines la première place du classement de ses programmes les plus visionnés.
Plus d’un an après la sortie du show porté par Pierre Niney, le cinéaste est de retour avec une production tout aussi ambitieuse. Diffusée depuis le 13 août, Young Millionaires est une comédie dramatique en huit épisodes qui a tout pour devenir le nouveau phénomène de la plateforme.
Une série qui se dévore
Portée par une nouvelle génération d’acteurs prometteurs dont Abraham Wapler (La venue de l’avenir), Malou Khebizi (Diamant brut), Calixte Broisin-Doutaz (À toute allure), Jeanne Boudier (Un destin inattendu) ou encore Sara Gançarski (dont c’est le premier rôle), la série est rythmée par une bande-son moderne qui met au premier plan les rappeurs marseillais Jul et SCH.
Tout commence un vendredi 13, à Marseille. « Samia, Léo, David et Jess, amis d’enfance, décrochent le jackpot à la loterie, détaille le synopsis. Mais a 17 ans, impossible d’encaisser le ticket… premier problème d’une longue série car toucher le gros lot à cet âge, c’est aussi ouvrir la porte à une avalanche de galères. Parce qu’on n’est pas sérieux quand on a 17 ans et 17 millions. »
Peu convaincu par les premières minutes, Télé-Loisirs admet s’être rapidement laissé emporter par ce programme, « par ses personnages très attachants et [s]es intrigues mouvementées ». « Avec cette nouvelle création, Igor Gotesman signe un [show] divertissant, mêlant habilement humour et critique de la société de consommation. Résultat : les épisodes s’enchaînent les uns après les autres… Et donnent même envie d’une saison 2. »
Une critique divisée
Un avis partagé par AlloCiné, qui salue son « écriture maligne ». « Les cliffhangers en fin de chaque épisode nous donnent envie de regarder le suivant et les retournements de situation et révélations font tout le sel de la saison 1. » Moins enthousiaste que ses confrères, Ouest-France admet être passé à côté de la série.
« C’est peut-être à cause de la vision trop parisienne de Marseille, ou des répliques majoritairement constituées de “frère” et “wesh”, mais il est difficile d’adhérer à cette histoire qui tourne en rond. Ou peut-être que nous ne sommes tout simplement pas (ou plus) la cible de cette chronique amicale adolescente décalée. »
« Young Millionaires ne tombe pas dans le piège des faux accents du Sud et de la caricature simpliste, tempère Le Parisien. Certes, les abonnés plus âgés de la plate-forme pourront parfois être un peu perdus, mais les ados et jeunes adultes s’y reconnaîtront sans problème. » Totalement séduit par la nouvelle production d’Igor Gotesman, le média lui accorde la note de 4/5 et salue une « comédie ensoleillée » qui a « de sérieux atouts pour séduire ».
« Située dans la cité phocéenne, la fiction fait office de vrai coup de fraîcheur et ne se prive pas de décors de rêve, entre villas avec vue et yacht luxueux. […] Très efficace dans son rythme, [elle] se dévore. » Un avis dithyrambique qui nous laisse penser que la série pourrait bien briller à l’international.
