Le comédien de Better Call Saul fait son retour dans un second chapitre de Nobody, le 13 août au cinéma. Entre humour et action, cette suite mise sur un divertissement musclé qui divise la presse.
Quatre ans après avoir dynamité la mafia russe, Hutch Mansell reprend du service. Sorti ce 13 août, Nobody 2 prolonge l’univers du thriller qui avait surpris en 2021 par son mélange d’humour noir et d’action. Bob Odenkirk, toujours en tête d’affiche, retrouve Connie Nielsen, Christopher Lloyd et RZA. Ils sont rejoints par Sharon Stone, Colin Hanks et John Ortiz.
Des vacances qui tournent mal
Dans ce nouvel opus, Hutch accepte de partir en vacances avec sa famille à Plummerville, une station touristique qu’il côtoyait enfant. Mais le décor de carte postale cache un shérif corrompu, un trafiquant local et une marraine du crime, Lendina, incarnée par Sharon Stone. L’intrigue conserve les codes du premier film : escalade de violence, humour pince-sans-rire et tensions familiales.
Réalisé par Timo Tjahjanto (The Night Comes for Us), le long-métrage profite du savoir-faire de l’équipe de cascades 87Eleven, déjà liée à John Wick. Le tournage s’est déroulé à Winnipeg (Canada) en 2024.
Une suite qui divise la critique
Avec trois étoiles sur cinq, Le Parisien désigne un film « drôle et violent », mais qui « reprend un peu trop la formule du volet originel ». Même avis du côté de Premiere, qui parle d’un « copier-coller fainéant du premier » chapitre, avec un scénario « poussif et attendu ». Du côté des personnages, le quotidien national regrette que Christopher Lloyd soit sous-exploité. Le magazine spécialisé salue toutefois la prestation de Sharon Stone, « qui ne connaît aucune limite pour faire régner la terreur ».
De son côté, le Journal du Geek est plus indulgent : « Nobody 2 n’est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, mais il a la qualité de l’assumer. » La rédaction apprécie « une envie de faire plaisir », la montée en puissance de Connie Nielsen et l’énergie du casting. Tout comme Premiere, le média salue l’efficacité des « bastons ».
