Après le succès fulgurant d’Elite et Olympo, la plateforme mise sur une production complètement perchée. Entre satire kitsch et OVNI fantastique, Une superstar rend hommage à la culture pop des années 2000.
Le potentiel des productions espagnoles n’est plus à prouver. En 2018, les histoires sulfureuses d’Elite ont captivé 20 millions de spectateurs dès son premier mois de diffusion. Avec ses huit saisons, ses 64 épisodes et ses spin-offs, la série est aujourd’hui l’une des plus longues de l’histoire de Netflix. Plus récemment, Olympo a confirmé l’appétence des spectateurs pour les fictions hispaniques.
Diffusée le 20 juin dernier, elle a enregistré 20 millions d’heures de visionnage à travers le monde en seulement 48 heures et truste encore le Top 10 des programmes les plus visionnés de la plateforme, un mois après son lancement. Fort de ces succès, Netflix a décidé de miser sur un nouvel OVNI espagnol qui pourrait faire (beaucoup) de bruit.
Une galaxie de personnages marginaux
Diffusée le 18 juillet sur la plateforme, Une superstar est produite par Javier Calvo (Physique ou chimie) et Javier Ambrossi (Drag Race Espagne) et écrite et réalisée par Nacho Vigalondo (Timecrimes, Extraterrestre). La série en six épisodes est portée par Ingrid Garcia Jonson (La belle jeunesse), Secun de la Rosa (Pris au piège), Carlos Areces (Balada triste), Juan Villagrán (The Mix), ou encore Natalia de Molina (Techo y comida). L’objectif de cette production est clair : rendre hommage à la culture pop des années 2000. Entre la comédie, le drame et le récit fantastique, elle explore le parcours de personnages excentriques.
« Au tournant du siècle, une comète traverse le ciel espagnol, bouleversant les lois de la célébrité et du succès et estompant la frontière entre culture populaire et underground, détaille le synopsis. Pendant quelques années, unes et prime time sont monopolisés par des célébrités venues d’une autre dimension. Des créatures qui, jusqu’alors, semblaient condamnées au ridicule et au mépris, suscitent un intérêt sans chercher le moins du monde à s’adapter à la normalité. »
Cette « histoire magique » promet des « conspirations ésotériques », des « nuits éternelles », des « briques quantiques », des « supervilains multicolores » et une improbable star : Tamara. Plutôt qu’un récit linéaire, la série adopte une structure narrative qui rappelle celle de Black Mirror. Chaque épisode est autonome, et consacré à une figure clé qui gravite dans l’orbite de Tamara. Une superstar volera-t-elle la vedette à Olympo ? Son destin est désormais entre les mains de Netflix et de ses abonnés.
