Un avocat pas comme les autres, une quête de vérité et une ambiance ensoleillée sur la Riviera… TF1 lance Carpe Diem, une nouvelle série judiciaire avec Samuel Le Bihan, diffusée tous les lundis à partir de ce 10 mars.
TF1 tente une nouvelle incursion dans le genre très codifié des séries judiciaires avec Carpe Diem, qui débute ce lundi à 21h10. Une mission périlleuse tant les fictions du genre pullulent, mais la chaîne mise sur un argument de poids : Samuel Le Bihan. L’acteur, connu pour son rôle dans Alex Hugo, autre série ancrée dans le sud de la France, endosse cette fois-ci la robe d’un avocat pénaliste au parcours atypique.
Un accusé devenu avocat
Après 17 ans passés derrière les barreaux pour un crime qu’il n’a pas commis, Tom Villeneuve retrouve la liberté. Derrière les murs de sa cellule, il a étudié le droit, passé l’examen du barreau et décidé de consacrer son existence à la défense des innocents.
Installé à Nice, il monte son propre cabinet et s’entoure de Sigourney (interprétée par Jisca Kalvanda) et Simon (Henri Giey), un duo hétéroclite d’assistants. Enquêtes, bains de mer et quelques entorses à la loi, Tom n’a qu’un seul mantra : « Carpe Diem », savourer l’instant présent. Mais derrière son panache et sa légèreté, une quête l’anime : découvrir qui a réellement tué sa femme.
Une mécanique déjà vue pour certains…
Dès son lancement, la série divise la critique. « Carpe Diem peine à convaincre », lance Télérama, qui reconnaît pourtant d’abord « un pitch original et un Samuel Le Bihan très à l’aise dans son rôle d’ex-taulard décontracté et gouailleur ». Mais le média regrette une production qui « tombe vite dans les poncifs du genre, avec ses enquêtes téléphonées, ses personnages caricaturaux et son fil rouge (…) auquel on peine à s’intéresser ».
Une réserve partagée par Le Point, qui pointe une mécanique bien huilée, mais trop classique : « Maître Villeneuve peine à plaider la réelle créativité de cette énième comédie policière, qui décline les figures imposées (clichés compris) d’un genre aujourd’hui essoré à la télé. » Même si le ton bon enfant et l’énergie de Samuel Le Bihan parviennent à donner du charme à l’ensemble, la série « n’évite pas un fort sentiment de déjà-vu ».
… un divertissement assumé pour d’autres
Certaines critiques, en revanche, adoptent un ton plus enthousiaste. VL Média salue une fiction qui « se vit comme un divertissement dans la plus pure tradition du terme », tandis que Télé-Loisirs met en avant « l’aspect ludique des enquêtes menées par Tom, qui résout bien souvent les affaires avant même que ses clients ne soient jugés ». Un format plaisant, selon le média, qui offre « une série feel good, qui donne le sourire, et on en a bien besoin en ces temps chagrins ».
Du côté de Ouest-France, on souligne avant tout la légèreté de la série : « Avec sa gouaille, son panache et son sourire, ce personnage de gentil voyou fait régner le soleil sur la télé et nous invite à profiter de la vie avec légèreté dans une série sans prétention. Et ça fait beaucoup de bien… » Un point qui fait écho à l’approche de Samuel Le Bihan lui-même, qui a conçu Carpe Diem comme un hommage aux comédies populaires des années 1970, avec des héros flamboyants à la Belmondo ou Montand.
