Avec Erica, TF1 transpose l’univers des polars de Camilla Läckberg dans un cadre français. Julie de Bona incarne une héroïne entre mystères et drames personnels, donnant à cette adaptation une profondeur inédite, renforcée par son duo avec Grégory Fitoussi.
Ambitieux projet porté par TF1, la nouvelle mini-série de la chaîne, Erica, a débuté sa diffusion le 6 janvier. Ces six épisodes adaptent trois romans de la célèbre autrice suédoise Camilla Läckberg, dont les œuvres (La princesse des glaces, Le prédicateur, Le tailleur de pierre) se sont vendues à 26 millions d’exemplaires dans le monde.
Mais plutôt que de replonger dans les intrigues de Fjällbacka, le réalisateur Frédéric Berthe (Hollywoo) a pris la liberté de transposer ces histoires dans un cadre résolument français. Loin des paysages glacés de la Suède, la mini-série se déroule à Port-Clément, une ville fictive inspirée d’Hossegor. Ainsi, Erica Falck devient Erica Faure, incarnée par l’actrice française Julie de Bona.
Une ascension discrète
Cette dernière n’était pas prédestinée à une carrière de comédienne. Fille d’un informaticien et d’une couturière, elle grandit dans une famille modeste. C’est dans le sud de la France, où elle déménage enfant, qu’elle découvre sa passion pour le théâtre. D’abord étudiante en biochimie, elle change de cap à 19 ans et s’inscrit alors au conservatoire de Montpellier, avant de poursuivre sa formation au Studio Pygmalion à Paris.
Les premières années de sa carrière sont marquées par de petits rôles à la télévision et au théâtre. En 2001, elle décroche ses premiers rôles dans Zone reptile sur Arte et La vie devant nous sur TF1, des apparitions qui lui ouvrent les portes de séries populaires comme Sœur Thérèse.com ou Une famille formidable.
Du Bazar de la charité au Comte de Monte-Cristo
C’est avec Le bazar de la charité que la carrière de Julie de Bona franchit une nouvelle étape, en 2019. Dans cette fresque historique, elle incarne Rose Rivière, une domestique prise dans les flammes d’un incendie tragique. Elle confirme son talent en 2022 dans Les combattantes, où elle interprète une religieuse tiraillée entre sa foi et les réalités brutales de la Première Guerre mondiale.
Récemment, elle a également marqué les esprits sur grand écran grâce à son rôle dans Le comte de Monte-Cristo, l’un des films les plus plébiscités au cinéma en 2024. Aux côtés de Pierre Niney, Julie de Bona y incarne la baronne Victoria Danglars.
Une performance lumineuse
Dans Erica, Julie de Bona s’illustre par une interprétation marquée par la sensibilité et la nuance. « [Elle] interprète une héroïne pleine de malice et mille failles, mais c’est bien pour ça qu’on l’adore », estime la critique d’Allociné, séduite par la nouvelle œuvre de TF1.
Le duo qu’elle forme avec Grégory Fitoussi, interprète du capitaine Patrick Saab, est également salué. Télé-Loisirs a souligné leur bonne alchimie, qui apporte une véritable dynamique au show : « Julie de Bona rend son personnage des plus attachants, et son duo avec Grégory Fitoussi nourrit le versant comédie romantique de la série ».
