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The Pitt : le nouveau drame médical de Max qui redéfinit les urgences

10 janvier 2025
Par Sarah Dupont
“The Pitt”, le 10 janvier 2025 sur Max.
“The Pitt”, le 10 janvier 2025 sur Max. ©Max

Par les créateurs de la série culte Urgences, The Pitt propose une nouvelle immersion réaliste dans un hôpital de Pittsburgh, où les cas médicaux côtoient les difficultés financières et les inégalités sociales.

Dr House, Grey’s Anatomy, The Good Doctor, New Amsterdam… Le genre des séries médicales est indéniablement saturé, mais cela n’empêche pas de nouvelles productions de tenter leur chance. Le 10 janvier, Max dévoile ainsi The Pitt, créé par R. Scott Gemmill et produit par John Wells, figures emblématiques d’Urgences. Ce nouveau drame médical plonge les spectateurs au cœur d’un hôpital de Pittsburgh, faisant inévitablement écho au monument télévisuel.

Avec un format inédit – chaque épisode couvrant une heure d’une journée de 15 heures –, la série cherche à renforcer son aspect immersif. Loin des romances ou intrigues légères, The Pitt offre un portrait sans concession du système hospitalier américain post-pandémie, marqué par ses fractures sociales et économiques.

Une plongée dans les urgences de Pittsburgh

L’histoire prend donc place au Pittsburgh Medical Trauma Hospital, un établissement sous pression où les médecins jonglent avec des moyens insuffisants et des patients en détresse. Le Dr Michael « Robby » Rabinovich (Noah Wyle) est le chef du service des urgences. Empathique et résilient, il guide son équipe dans un environnement où chaque minute compte.

Noah Wyle dans The Pitt.©Max

Parmi ses collègues, on retrouve Dana Evans (Katherine LaNasa), une infirmière-chef ainsi que Dr Collins (Tracy Ifeachor), une résidente stricte aux secrets bien gardés. Les jeunes internes Santos (Isa Briones), Javadi (Shabana Azeez) et Whitaker (Gerran Howell) découvrent, quant à eux, la dure réalité du métier à travers des cas médicaux éprouvants, allant des overdoses au scorbut, en passant par des blessures graves.

Une série qui se distingue

La force de la nouvelle série Max réside irrémédiablement dans son approche réaliste. Elle délaisse les musiques dramatiques au profit d’un silence, seulement ponctué par le bruit des machines et l’agitation des urgences. Ce choix, salué par Les Numériques, enveloppe le spectateur dans une « bulle de réel ».

Patrick Ball et Noah Wyle dans The Pitt.©Max

Le format en temps réel, évoqué par Variety comme un clin d’œil à 24 heures chrono, accentue l’immersion. Chaque seconde compte, rendant palpable l’urgence des décisions médicales. De plus, The Pitt ne se contente pas de soigner ses patients : elle reflète les fractures de la société américaine, abordant des sujets tels que la crise des opioïdes, l’épuisement des soignants et la violence institutionnelle. Pour AVCesar, ce mélange de réalisme et de tension dramatique fait de la série un « nouvel Urgences, plus moderne, plus percutant et plus captivant que l’original. Une pépite pour amateurs de stress et de tension permanente. »

Une œuvre intense

Les critiques s’accordent à souligner l’intensité de The Pitt, même si des réserves sont exprimées. Entertainment Weekly met en avant la performance de Noah Wyle, qu’il décrit comme « parfait en médecin empathique et stoïque, absorbant les douleurs et frustrations de son entourage », tout en regrettant la présence de « dialogues parfois artificiels ou moralisateurs ».

Gerran Howell et Taylor Dearden dans The Pitt.©Max

De son côté, Variety pointe l’excès de cas médicaux spectaculaires, estimant que « l’enchaînement de diagnostics rares (…) et de scénarios inspirés de l’actualité reflète davantage une construction scénaristique qu’une véritable immersion dans le quotidien hospitalier ».

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Incontournable en ce début d’année, The Pitt parvient à rafraîchir un genre saturé grâce à une immersion percutante et un regard acéré sur les enjeux actuels. Bien que l’ombre d’Urgences plane sur ce drame médical, la série se distingue par sa modernité et sa profondeur. Comme le souligne Les Numériques, la production s’avère être « nécessaire » pour le public américain – « comme une série telle qu’Hippocrate en France ».

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