Malgré l’inquiétude croissante autour du variant Omicron, le long-métrage de Jon Watts est devenu le premier film depuis le début de la pandémie à franchir le cap des 100 millions de dollars de recettes pour un premier week-end d’exploitation.
[Article mis à jour le 21 décembre, 9h00]
L’Homme-araignée a attiré du monde dans sa toile : en seulement trois jours d’exploitation, Spider-Man : No Way Home, troisième volet de la trilogie lancée bras dessus bras dessous par Sony et Marvel en 2017 avec Spider-Man : Homecoming, a rapporté 260 millions de dollars au box-office américain. Il s’agit tout simplement du deuxième démarrage de tous les temps sur le sol américain, derrière l’indétrônable Avengers : Endgame (357 millions) et son prédécesseur Avengers : Infinity War (257 millions) – dans lesquels apparaissait déjà Tom Holland dans la peau de l’Homme-araignée. Idem au box-office international, puisque le film de Jon Watts a d’ores et déjà rapporté 587 millions de dollars dans le monde (Endgame avait franchi la barre du milliard de dollars dans le monde en un temps record). L’écurie Marvel domine ainsi le sommet du box-office moderne, sans se rapporter à l’inflation. Spider-Man : No Way Home fait mieux que Star Wars : The Force Awakens (247 millions de dollars en 2015) et enterre le dernier James Bond – No Time To Die ayant rapporté « seulement » 55 millions de dollars pour son premier week-end aux États-Unis.
En France, Spider-Man : No Way-Home s’offre également le meilleur démarrage de 2021, en réunissant près de 480 000 spectateurs pour les seules séances du mercredi 15 décembre et plus de deux millions de spectateurs depuis sa sortie. C’est le meilleur démarrage dans l’Hexagone depuis le remake du Roi Lion sorti en juillet 2019, qui avait rassemblé plus de 600 000 spectateurs le jour de sa sortie. Pour rappel, seulement trois films ont dépassé la barre des deux millions d’entrées en France en 2021 – Mourir peut attendre (avoisinant les quatre millions d’entrées), Dune (un peu plus de trois millions) et Kaamelott : Premier volet (2 654 727 entrées). Mis à part le raz-de-marée Marvel, le box-office mondial peine globalement à retrouver sa vitesse de croisière.
Outre-Atlantique, le remake de West Side Story signé Steven Spielberg – qui a réalisé seulement 177 526 entrées en France pour sa première semaine d’exploitation – a dégringolé au box-office en rapportant seulement 18 millions de dollars, un des pires scores du cinéaste sur le sol américain. Coup dur également pour Guillermo Del Toro dont le nouveau film, Nightmare Alley, pourtant porté par un casting alléchant (Bradley Cooper, Cate Blanchett, Rooney Mara, etc.), cumule à peine trois millions de dollars pour son premier week-end aux États-Unis. À titre de comparaison, The Shape of Water (2017), son précédent long-métrage, avait rapporté près de 64 millions de dollars au box-office US et près de 200 millions de dollars à l’international. La performance de Matrix Résurrections (en salles le 22 décembre) sera certainement scrutée de près.
[Article initial du 20 décembre, 14h00]
L’Homme-araignée a attiré du monde dans sa toile : en seulement trois jours d’exploitation, Spider-Man : No Way Home, troisième volet de la trilogie lancée bras dessus bras dessous par Sony et Marvel en 2017 avec Spider-Man : Homecoming, a rapporté 253 millions de dollars au box-office américain. Il s’agit tout simplement du troisième meilleur démarrage de tous les temps sur le sol américain, derrière l’indétrônable Avengers : Endgame (357 millions) et son prédécesseur Avengers : Infinity War (257 millions) – dans lesquels apparaissait déjà Tom Holland dans la peau de l’Homme-araignée. Idem au box-office international, puisque le film de Jon Watts a d’ores et déjà rapporté 587 millions de dollars dans le monde (Endgame avait franchi la barre du milliard de dollars dans le monde en un temps record). L’écurie Marvel domine ainsi le sommet du box-office moderne, sans se rapporter à l’inflation. Spider-Man : No Way Home fait mieux que Star Wars : The Force Awakens (247 millions de dollars en 2015) et enterre le dernier James Bond – No Time To Die ayant rapporté « seulement » 55 millions de dollars pour son premier week-end aux États-Unis.
En France, Spider-Man : No Way-Home s’offre également le meilleur démarrage de 2021, en réunissant près de 480 000 spectateurs pour les seules séances du mercredi 15 décembre. C’est le meilleur démarrage dans l’Hexagone depuis le remake du Roi Lion sorti en juillet 2019, qui avait rassemblé plus de 600 000 spectateurs le jour de sa sortie. Pour rappel, seulement trois films ont dépassé la barre des deux millions d’entrées en France en 2021 – Mourir peut attendre (avoisinant les quatre millions d’entrées), Dune (un peu plus de trois millions) et Kaamelott : Premier volet (2 654 727 entrées). Mis à part le raz-de-marée Marvel, le box-office mondial peine globalement à retrouver sa vitesse de croisière.
Outre-Atlantique, le remake de West Side Story signé Steven Spielberg – qui a réalisé seulement 177 526 entrées en France pour sa première semaine d’exploitation – a dégringolé au box-office en rapportant seulement 18 millions de dollars, un des pires scores du cinéaste sur le sol américain. Coup dur également pour Guillermo Del Toro dont le nouveau film, Nightmare Alley, pourtant porté par un casting alléchant (Bradley Cooper, Cate Blanchett, Rooney Mara, etc.), cumule à peine trois millions de dollars pour son premier week-end aux États-Unis. À titre de comparaison, The Shape of Water (2017), son précédent long-métrage, avait rapporté près de 64 millions de dollars au box-office US et près de 200 millions de dollars à l’international. La performance de Matrix Résurrections (en salles le 22 décembre) sera certainement scrutée de près.