Avec de nouvelles machines ultra-réalistes et des défis climatiques variés, le jeu de simulation fait son retour le 12 novembre. Une sortie particulièrement attendue par les amateurs du monde agricole qui ont été séduits par son réalisme et son immersion.
Disponible dès le 12 novembre sur PS5, Xbox Series et PC, Farming Simulator 25 s’annonce aussi prometteur que les précédents opus de la saga. Depuis son lancement en 2008, cette série de simulation agricole est devenue un phénomène mondial, offrant à des millions de joueurs une immersion dans le quotidien d’une ferme. Ce nouveau volet introduit plus de 400 machines et équipements issus de 150 marques internationales et promet une « immersion totale » dans le monde agricole avec des paysages variés et des fonctionnalités avancées.
Une immersion renforcée
Dans Farming Simulator 25, les joueurs pourront de nouveau bâtir et gérer leur exploitation, seuls ou en multijoueur, avec de nouvelles fonctionnalités comme des conditions climatiques extrêmes – tornades, grêle – et un sol réactif au poids des machines, accentuant le réalisme. Le jeu introduit également l’agriculture asiatique, permettant de cultiver rizières, épinards, pois et haricots verts, tout en élevant buffles et chèvres, diversifiant ainsi les possibilités d’exploitation.
Ce nouveau volet ravit les passionnés et la communauté agricole, en particulier en France. Agriculteurs, éleveurs et jeunes en formation saluent un jeu qui aborde divers aspects du métier avec fidélité. Interviewé par BFMTV, Bastien Couture, alias Stervio, vidéaste agricole sur YouTube, estime que « Farming Simulator est un bon tremplin pour les passionnés », permettant de comprendre les bases de la gestion d’une exploitation.
Un outil pédagogique qui promeut le métier
Farming Simulator est aussi devenu un support pédagogique dans la formation agricole. La FNSEA a récemment organisé la première « Coupe de France » qui rassemble des élèves de lycées agricoles. Interrogé par France 3 Nouvelle-Aquitaine, le porte-parole Yohann Barbe affirme qu’ils organisent cette compétition pour « promouvoir les métiers de l’agriculture et donner envie aux jeunes de s’installer un jour ».
Certains jeunes en apprentissage voient également en cette simulation un atout pour leur formation. « Quand tu es dans un tracteur pour de vrai, tu te dis ”bon, je l’ai fait dans le jeu”, raconte Dylan Beddes, alias ZyRO, vidéaste agricole de 24 ans à BFMTV. Ce que je n’arrivais pas à faire au lycée, j’essayais de le reproduire sur Farming Simulator. »
Un réalisme limité
Malgré ses qualités immersives, le jeu reste une simulation. « Il y a un mode pour emprunter de l’argent gratuitement, mais bien sûr, en vrai, ça n’existe pas ! », souligne Ambroise, élève en formation agricole, dans les colonnes de Charente Libre, pointant l’écart entre les facilités du jeu et les contraintes financières d’une ferme.
Jean-Bernard Sallat, éleveur céréalier, note également que les grandes marques agricoles sont partenaires de l’œuvre vidéoludique, ce qui influence la représentation du métier. « La conduite de tracteurs est mise en avant, notamment parce que les grandes sociétés de machines agricoles sont partenaires du jeu », observe-t-il dans la même interview, soulignant que cette emphase masque parfois la diversité des pratiques agricoles modernes et les défis écologiques.