Le manga signé Oreco Tachibana raconte l’histoire bouleversante d’une femme brisée par un divorce, dont la rencontre avec un jeune lycéen riche et imprévisible va changer le destin.
Et si Cendrillon, trahie par son époux et contrainte au divorce, se retrouvait à la rue, abandonnant derrière elle le conte de fées pour une réalité bien plus cruelle ? Cette version désenchantée du mythe, plus sombre et mordante que celle de Disney, prend vie dans Promise Cinderella, le nouveau manga des éditions Glénat qui paraît le 17 octobre. À la croisée des genres entre shōjo et josei, cette œuvre nous plonge dans la vie de Katsuragi Hayame, une femme brisée par le destin, dont la rencontre avec Issei bouleversera l’existence.
Un succès au Japon
Hayame menait une vie tranquille jusqu’à ce que tout bascule. Abandonnée par son mari qui lui demande le divorce, elle se retrouve sans abri ni argent. Dans cette descente aux enfers, elle croise la route d’Issei, un lycéen riche et imprévisible, qui lui propose un défi aussi étrange que décisif.
Promise Cinderella, signé Oreco Tachibana, offre des personnages aux caractères bien trempés et a conquis plus de quatre millions de lecteurs au Japon. La série, en 16 tomes, s’est imposée comme une référence, mêlant audace et émotions fortes.
Ce succès repose aussi sur l’esthétisme raffiné du manga, où chaque trait révèle la finesse et l’intensité des émotions. Le dessin de la mangaka allie avec élégance un réalisme délicat à la subtilité du shōjo, capturant avec brio la fragilité des moments intimes et l’énergie des affrontements.
Un shōjo plus mature
Promise Cinderella s’annonce comme une œuvre prometteuse, capable de séduire un large public grâce à sa richesse de genres. Elle plaira aux amateurs de shōjos pour ses éléments de romance et de slice of life, mais elle se distingue aussi par sa maturité et la gravité de ses thématiques. Ici, l’histoire ne s’articule pas autour d’une simple amourette d’adolescents, mais explore une relation complexe entre une femme d’âge mûr et un lycéen, abordant des sujets plus profonds, tels que la violence — tant physique que symbolique —, le harcèlement, et l’effondrement émotionnel lié à un divorce ou à la précarité.
Les personnages, à commencer par Hayame et Issei, se démarquent par leur dureté. Leurs échanges, empreints d’une froide réalité, révèlent des émotions plus sombres, loin de l’innocence habituelle des récits shōjo. Leurs regards reflètent le poids de la vie et des désillusions, rendant leurs interactions plus profondes et percutantes.