Avec ATE, leur nouvel opus disponible depuis ce 19 juillet 2024, Stray Kids réalise l’album de l’été. Le groupe de k-pop au succès planétaire étend sa domination et s’impose comme leader avec ses nouveaux titres puissants. Comme ils le chantent si bien, il semblerait que « rien ne pourra les arrêter ».
« Who ATE the Luck ? » Depuis leurs débuts en 2018 avec Mixtape, Stray Kids enchaîne les succès, en particulier ces dernières années. En 2023, leur album 5-Star et l’EP Rock-Star ont fait sensation, leur permettant d’être à plusieurs reprises en tête du Billboard 200. Bang Chan, Lee Know, Felix, Hyunjin, Han, Changbin, IN et Seungmin ont notamment fait un passage mémorable au Lollapalooza à Paris.
Après avoir enflammé le public du I-Days de Milan, ou encore du BST Hyde Park à Londres, le groupe de k-pop phénomène de JYP Entertainment revient avec un nouvel album baptisé ATE ce vendredi 19 juillet 2024. Leur souhait : « Tout dévorer et ne laisser aucune miette. » C’est justement ce qu’ils ont commencé à faire en mai dernier avec leur single Lose My Breath, avec Charlie Puth, dans leur première collaboration avec un artiste américain, après que ce dernier a aussi travaillé avec Jungkook de BTS.
Avec leurs huit nouveaux titres, la chance penche de leur côté pour conquérir la Terre entière et aller toujours plus loin. Le boys band coréen nous embarque dans son univers effréné et exaltant, qui mélange à la fois la pop, le rock, l’électro, mais aussi la musique latine. Les jeunes talents nous dévoilent à travers leurs nouvelles chansons comment ils ont réussi à relever tous les défis et à arriver jusqu’ici. À l’écriture des titres à la fois nostalgiques, puissants et touchants, on retrouve 3RACHA, composé de Bang Chan, Changbin et Han, mais aussi Felix. « Nous avons mis notre cœur et notre âme dans cet album », a confié IN dans une vidéo promotionnelle, et ça se ressent en écoutant leurs nouvelles musiques. Retour sur le nouvel album de Stray Kids qui amorce une tournée mondiale de plus de 40 dates, baptisée DominATE.
ATE, le nouvel album détonnant de Stray Kids
Parmi les huit nouvelles chansons de la troupe de Bang Chan nous retrouvons : Mountains, CHKCHK BOOM, JJAM, I Like It, Runners, Twilight, Stray Kids et une version remixée pour les festivals de CHKCHK BOOM. Un cocktail inédit et explosif de détermination, de sensualité, de tendresse, d’audace et de nostalgie. La première de la liste est une mise en garde : tels des titans, ils vont monter toujours plus haut et personne ne pourra les arrêter, comme ils le disent si bien.
CHKCHK BOOM n’est pas le titre phare de l’album pour rien. Avec son rythme endiablé, cette chanson permet aux fans de découvrir leurs idoles dans un style qu’ils manient très peu : le latino. Une première pour Stray Kids qui, dans la version remixée, a ajouté des passages électro. Ils nous prouvent avec ce titre qu’ils ne sont pas simplement forts pour nous faire crier et sauter, ils le sont aussi pour nous faire danser. Le but de leur chanson est de donner confiance à leurs auditeurs pour réussir tout ce qu’ils entreprennent, comme ils le font eux-mêmes. Ils ont d’ailleurs réalisé l’un de leurs rêves avec le clip : faire participer Hugh Jackman et Ryan Reynolds.
JJAM est le titre qui se rapproche le plus du style d’origine de Stray Kids avec des touches d’électro peu ordinaires. Elle devait initialement être la chanson principale de l’EP Rock-Star, mais c’est La La La qui a été choisie à la place. Cette chanson reflète et représente parfaitement les trois sous-unités du groupe, les rappeurs, les danseurs et les chanteurs, ce qui devrait beaucoup satisfaire les fans de chacun des membres.
I Like it, quant à elle, est une chanson plutôt pop, avec des effets très particuliers qui restent dans la tête. Elle relate notamment une histoire d’amour dont le protagoniste n’est pas vraiment ce qu’on appelle une bonne personne. « Ne demande pas ce qu’on est. […] Je t’aime, mais je ne veux pas aimer. […] Je ne veux pas mettre fin à ce jeu, j’espère qu’il durera éternellement », peut-on entendre dans les paroles. Dans la vidéo promotionnelle, les artistes coréens rassurent leurs fans, ils n’ont pas la même vision de l’amour que leur personnage.
Twilight, composée par Han il y a deux ans, est également une chanson qui parle d’amour et de sentiments, mais avec beaucoup plus d’émotion et de tristesse. À côté des morceaux forts de l’album, celle-ci est très rafraîchissante et douce. Elle montre le côté sensible du jeune rappeur et sa capacité à nous surprendre, notamment avec les changements de rythme à chaque refrain.
Pour Runners, c’est le rappeur à la voix grave si distincte qui a écrit et composé les paroles de la chanson aux côtés de Bang Chan. Felix Yongbok Lee a ainsi souhaité évoquer leur arrivée en courant aux MAMA Awards.
Quant à Bang Chan, il a expliqué dans une vidéo qu’il avait cette image du groupe qui court sans s’arrêter, malgré les obstacles, depuis le début de leur carrière. C’est ce dont il a souhaité parler à travers une mélodie très profonde et grâce à des changements de rythme surprenants. Une chanson très touchante, qui n’est cependant rien comparée au titre Stray Kids.
Stray Kids, la chanson qui va faire pleurer toutes les Stay
Dans ATE figure un titre qui porte le nom du groupe. Il s’agit de leur composition la plus chargée en émotions, puisque les artistes y font un retour sur leur carrière, leurs débuts, leurs échecs et bien sûr, leurs réussites dans le monde de la musique. Ils en profitent pour faire plusieurs références à leurs anciens titres comme Blueprint, Miroh, Lonely St. ou encore District 9. « Nous allons suivre notre chemin vers des endroits encore inconnus. Nous allons montrer la voie. Nous l’avons fait par nous-mêmes. […] Stray Kids fera toujours du rock et ira jusqu’au sommet », chantent-ils en faisant référence à la chanson Hellevator, leur single de pré-débuts sorti en 2017, l’un de leurs plus gros succès.
Ce véritable moment de nostalgie nous rappelle d’où viennent les jeunes garçons qui ont bien grandi et ont à présent entre 23 et 26 ans. On peut notamment les voir dans le clip devant un écran de cinéma, en train de regarder des images de leur parcours. Il faut dire qu’il s’agit de l’un des groupes de k-pop à l’ascension la plus fulgurante. En à peine quelques années, ils sont parvenus à être les têtes d’affiche de plusieurs festivals aux quatre coins du globe, à être invités à chaque Fashion Week et sont le premier groupe à avoir été invité au complet au Met Gala, sans oublier leurs venues sur des plateaux américains… Il faut le dire, Stray Kids est en train de conquérir le monde. Ou peut-être est-ce déjà le cas ? Les ventes d’ATE nous le diront.
Une tournée très attendue qui s’annonce riche en émotions
Avec ATE, le groupe Stray Kids confirme qu’il peut faire vibrer, danser, chanter et même pleurer ses fans. Leurs nouvelles chansons, pour la plupart spécialement conçues pour être interprétées sur scène, sont parfaites pour leurs prochains concerts. La chanson Stray Kids risque fort de faire verser beaucoup de larmes en live, dont celle des chanteurs, comme l’a dit Bang Chan. Si ce titre est très nostalgique et semble annoncer une pause prochaine du groupe, à cause du service militaire obligatoire pour les Coréens, cela n’est pas un adieu pour autant. Comme ils le disent dans leur chanson : « Nous ne nous arrêterons jamais. Nous continuerons encore et encore. » Tous les membres ont d’ailleurs renouvelé leur contrat avec JYP ce 18 juillet pour sept années supplémentaires.
Après le Lollapalooza de Chicago le 2 août prochain, où ils chanteront très probablement la version festival de CHKCHK BOOM, Stray Kids entamera une gigantesque tournée. Les premières dates se tiendront à Séoul dès le 24 août. Ils passeront ensuite par Singapour, Sydney, Osaka, Tokyo, Bangkok, ou encore Hong Kong. Les dates supplémentaires en Amérique latine, en Amérique du Nord et en Europe seront dévoilées ultérieurement. Passeront-ils enfin par la France après cinq années d’absence ? Espérons que les Stay français·es pourront « ATE the luck » à leur tour.
ATE, de Stray Kids, disponible dans les bacs depuis le 19 juillet 2024.
