En juillet et en août, la Fnac vous propose chaque semaine une sélection de produits culturels taillée sur mesure pour embrasser l’été comme il se doit.
| L’essai : Philosophie du canapé – Comment vivre une vie détendue
Dans un essai érudit et amusant, le philosophe italien Stefano Scrima rend hommage au divin divan, le meilleur ami de l’être humain, le meilleur allié de notre été.
De son invention au XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui, d’Oblomov aux Beatles en passant par Proust qui l’utilisait comme lieu d’écriture, il déclare sa flamme au sofa. Un éloge de la lenteur salutaire et apaisant dans un monde qui passe son temps à courir derrière la productivité.
| Le jeu : Elden Ring: Shadow of the Erdtree
Dire qu’on attendait de pied ferme l’extension d’Elden Ring serait encore un euphémisme tant le DLC Shadow of the Erdtree était sur toutes les langues depuis des mois maintenant. Deux ans après la sortie du jeu le plus ambitieux et magnifique de la décennie, un bijou d’imaginaire et de jouabilité créé par le studio Japonais FromSoftware et son concepteur de génie Hidetaka Miyazaki (avec la collaboration de George R.R Martin, l’auteur de Game of Thrones, rien que ça), une nouvelle aventure nous est aujourd’hui proposée.
Ou plutôt une prolongation de la précédente, puisque l’on retrouve notre personnage là où on l’avait laissé. Au cœur d’un territoire secret et hostile, rempli d’ennemis redoutables (invincibles ?), le studio pousse encore plus loin son univers fascinant et son gameplay aussi jouissif en cas de réussite qu’exaspérant en cas d’échec à répétition. De quoi tout oublier autour de vous.
| Le roman : Le Barman du Ritz, de Philippe Collin
Avec Le Barman du Ritz, Philippe Collin signe le livre de l’été. L’homme de radio, voix emblématiques de France Inter, raconte avec la minutie de l’historien et la fougue de l’écrivain la folle histoire vraie de Frank Meier, barman du Ritz pendant l’occupation.
Une légende du cocktail, adorée des plus hauts dignitaires nazis, mais surtout un résistant juif qui fut, en secret, un précieux allié des Alliés.
| La BD : Métal Hurlant – Vacances métalliques
La revue culte de bande dessinée de science-fiction signe depuis quelque temps un retour grandiose sur le devant de la scène dans une nouvelle formule qui mêle les différentes générations de scénaristes et de dessinateurs, ouvre ses portes aux artistes venus du monde entier et repousse toujours plus loin les limites de nos imaginaires.
Pour le onzième numéro de ce reboot, intitulé Vacances métalliques, place au voyage du futur et aux mondes parallèles.
| Le polar : 7 m2, de Jussi Adler-Olsen
En 2011 paraissait en France, dans l’anonymat le plus complet, Miséricorde, premier tome d’une saga policière danoise imaginée par Jussi Adler-Olsen, qui nous plongeait au cœur du Département V, une unité spéciale dirigée par l’inspecteur Carl Morck et chargée de résoudre des affaires classées sans suite par la police de Copenhague. Treize ans, dix tomes, 28 millions de lecteurs et cinq films plus tard, 7 m2 vient conclure en apothéose ce monument du polar.
Suite immédiate du précédent opus, le roman s’ouvre sur l’incarcération de Carl Morck. Accusé à tort de trafic de drogue, l’inspecteur est pris au piège et doit faire face à une autre menace, une organisation criminelle qui a juré sa mort. Soutenu par Assad, son acolyte de toujours, il clame son innocence et puise dans son passé pour préparer sa vengeance. Le clap de fin renversant d’un héros inoubliable.
| Le classique : Oblomov, d’Ivan Gontcharov,
Retour sur le divan avec ce classique de la littérature russe injustement méconnu en France. Au pays de Tolstoï et Dostoïevski, Oblomov est plus qu’un roman. C’est un mythe littéraire comparable à Don Quichotte ou Dom Juan, et c’est surtout un qualificatif entré dans la langue courante pour signifier un adepte de la léthargie, un rêveur inactif, en marge de la société, en opposition totale avec l’idée de travail.
Le héros de Gontcharov est un rentier qui passe sa vie dans sa robe de chambre, affalé, à s’adonner à de longues rêveries utopiques loin du tumulte du monde. Tout le monde autour de lui profite de son apathie pour le spolier. Seule Olga, sa fiancée, essaie de le sauver. Oblomov va tout perdre, mais tirera sa révérence en grand prince de la fatalité, heureux d’enfin pouvoir totalement s’abandonner.
| Le film : Point Break, de Kathryn Bigelow
La réédition collector 4K qu’on n’attendait pas, mais dont on avait désespérément besoin ! Trente-trois ans après sa sortie en 1991, Point Break, le film culte de Kathryn Bigelow s’offre un nouvel écrin majestueux.
Mélange d’ode à la glisse et de film d’action survitaminé, porté par un duo au firmament – le jeune loup Keanu Reeves et le vieux lion rugissant Patrick Swayze –, le film n’a pas pris une ride. Sur les vagues ou dans le sable, le film capable de lancer votre été.
| Le manga : La Forêt magique de Hoshigara, d’Hisae Isawoka
Publié dans la collection « Le Renard Doré », nouvelle entité manga de l’éditeur BD historique Rue de Sèvres, ce merveilleux conte dessiné propose un univers onirique et poétique.
Sur les traces de Sôichi, un jeune garçon qui dialogue avec les esprits et guide les âmes égarées, on pénètre dans une forêt mystérieuse, peuplée d’animaux étranges et d’éléments surnaturels. Promenons-nous dans les bois.