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Le Comte de Monte-Cristo : trois anecdotes sur le film avec Pierre Niney à connaitre

26 juin 2024
Par Robin Negre
Pierre Niney dans "Le Comte de Monte-Cristo".
Pierre Niney dans "Le Comte de Monte-Cristo". ©Pathé

À l’occasion de la sortie du film ce vendredi 28 juin, L’Éclaireur revient sur trois choses à savoir sur cette nouvelle adaptation de Dumas.

1 Un tournage physique

Le Comte de Monte-Cristo est une incroyable histoire de vengeance, obligeant Edmond Dantès à se préparer minutieusement pour se venger des hommes ayant brisé sa vie. Pierre Niney, qui incarne le personnage, a également dû se préparer longuement pour correspondre à toutes les différentes phases de vie du protagoniste : plusieurs heures de maquillage quotidiennement, initiation à l’équitation et à l’escrime, mais surtout, entrainement intense à l’apnée et à la nage !

Dans une scène centrale du film, Edmond Dantès doit s’extirper d’un sac lesté en pleine mer à 15 mètres de profondeur, ce que l’acteur a réellement réalisé lors du tournage. Il s’est entouré notamment de Stéphane Mifsud, champion du monde d’apnée statique, afin de gagner en compétence et pouvoir réaliser la cascade lui-même. Un rôle physique donc, qui se perçoit constamment à l’écran.

La bande annonce du Comte de Monte-Cristo.

2 Une affaire de famille

Après avoir écrit le diptyque Les Trois Mousquetaires – D’Artagnan et Les Trois Mousquetaires – Milady, Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte retrouvent l’œuvre d’Alexandre Dumas et réalisent ce Comte de Monte-Cristo en plus de l’écrire !

Un projet ambitieux, nécessitant un long travail d’adaptation, mais permettant notamment à Alexandre de La Patellière de suivre les traces de son père, Denys de La Patellière. Celui-ci a, en effet, réalisé en 1979 une mini-série Le Comte de Monte-Cristo, avec Jacques Weber dans le rôle titre. 45 ans après, c’est au tour d’Alexandre de La Patellière de proposer sa propre version, tout en continuant son exploration de la grande œuvre de Dumas avec Matthieu Delaporte.

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3 Un film aux nombreuses références

Cette nouvelle itération du Comte de Monte-Cristo ne cache pas son envie de proposer un film flamboyant et spectaculaire, revenant à un cinéma fantasmé et assumé, et n’hésitant pas à insister sur l’aspect romanesque et romantique de l’œuvre. Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte veulent ainsi renouer avec l’esthétisme et le visuel des films tournés en Technicolor et citent régulièrement Lawrence d’Arabie (1962) ou Les Chaussons Rouges (1948) comme principales inspirations cinématographiques.

L’œuvre de Dumas étant également baignée d’une ambiance gothique, les deux réalisateurs se sont aussi tournés vers Bram Stoker’s Dracula (1992) de Francis Ford Coppola, pour ajouter une dimension inquiétante et brumeuse à leur film.

Le Comte de Monte-Cristo, d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, avec Pierre Niney, Anaïs Demoustier et Laurent Lafitte, 2h58, au cinéma le vendredi 28 juin 2024.

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