Un métier sérieux : 3 bonnes raisons de voir le film avec Adèle Exarchopoulos

1 Le sujet de l’éducation

Un métier sérieux (2023) suit le parcours d’un jeune professeur de collège contraint de travailler après avoir échoué à obtenir une bourse d’étude. Benjamin découvre ainsi le quotidien de l’établissement et de ses collègues enseignants. Depuis quelques mois, de nombreux films traitant du sujet se succèdent en salles, avec des postulats différents et une approche singulière du milieu (Bis Repetita, La Salle des profs ou encore Pas de Vagues pour ne citer qu’eux).

Un métier sérieux prend le parti du réalisme et du développement de plusieurs petites histoires dans la grande, donnant vie au collège et à celles et ceux qui l’habitent.

2 Le style cinématographique de Thomas Lilti

Après une trilogie consacrée au milieu médical — Hippocrate (2014), Médecin de Campagne (2016) et Première année (2018) — Thomas Lilti continue de décortiquer le système public avec Un métier sérieux.

Le réalisateur conserve son style et son approche : authentique et proche de la réalité, sans pour autant faire un documentaire et en respectant une part de fiction (et d’émotion). Si ce médecin de formation est bien au fait du monde de la santé, il découvre celui de l’enseignement avec ce film et a ainsi passé plusieurs mois en immersion pour saisir les subtilités de la profession et le quotidien des enseignants.

3 Le casting prestigieux

Film collégial, Un métier sérieux met en scène différents acteurs et actrices dans le rôle des professeurs du collège. François Cluzet, Vincent Lacoste, Louise Bourgoin, Adèle Exarchopoulos ou encore William Lebghil rythment le film et parviennent à rendre instantanément attachants leurs personnages en s’effaçant derrière l’écriture et le développement très humain de l’ensemble.

C’est grâce à la multiplication des profils et des styles d’enseignants variés qu’Un métier sérieux parvient à faire le pont et le lien entre les générations tout en traitant de l’éducation dans son ensemble.