Alors même que la seconde partie du diptyque réalisé par Zack Snyder est attendue sur Netflix le 19 avril prochain, la saga fait face aux critiques décevantes de la première partie.
L’heure de la rébellion a sonné. Rebel Moon – Partie 2 : L’Entailleuse, deuxième partie de la grande saga de science-fiction initiée par Zack Snyder, sort sur Netflix ce 19 avril. Après Rebel Moon – Partie 1 : L’Enfant de Feu, sorti en fin d’année 2023, le public s’apprête à retrouver la guerrière Kora, interprétée par Sofia Boutella.
Malgré un succès incontestable lors de sa sortie sur la plateforme — le film s’est rapidement hissé dans le Top vu –, Rebel Moon a depuis fait l’objet de plusieurs critiques et l’attente de ce second volet se fait nettement moins ressentir. Dans Rebel Moon, une guerrière au passé mystérieux fait face à un tyran sur une colonie minière et rassemble une équipe hétéroclite pour repousser l’envahisseur — le film est un mélange assumé des Sept Samouraïs (1954) et de Star Wars.
Lors du premier volet, le suspens concernant l’identité de l’enfant de feu était centrale et le second opus répondra probablement à plusieurs questions laissées en suspens, dont le passé de Kora.
Une version longue à venir
Mais la qualité de Rebel Moon n’est pas la seule raison du désintérêt vraisemblable d’une partie du public. Avant même la sortie de la première partie, Zack Snyder a annoncé qu’une Director’s Cut verrait bien le jour prochainement — également sur Netflix — et vante une version plus fidèle à son idée de base.
Cette stratégie de communication a automatiquement refroidi une partie des spectateurs. Pourquoi se contenter de la « mauvaise » version, alors que le vrai film, plus long, plus intense et plus violent, sera disponible dans quelques semaines ?
À l’approche de la sortie sur Netflix de Rebel Moon – Partie 2 : L’Entailleuse, le réalisateur en remet une couche en affirmant que la Director’s Cut — les deux films y ont droit — sera plus qu’une simple version longue : le montage sera différent également au niveau de l’interprétation des comédiens, Zack Snyder indiquant qu’il n’a pas toujours gardé les mêmes rushs que dans la version « classique ». Une promesse intéressante probablement, sauf que Rebel Moon n’est pas encore un univers suffisamment porteur pour que le public s’enchaine à la suite les versions classiques et les versions longues d’ici quelques mois.
En vantant la Director’s cut, la Netflix’s cut en souffre indéniablement, tout comme le futur de la saga si le succès n’est pas au rendez-vous ce 19 avril. Un choix stratégique étonnant de la part de la plateforme et du réalisateur.
